Bonjour

Alors Fred
que penses tu de ta personnalité ?
Est-ce un masque qu'il faudrait diluer ?
Ou est-ce vraiment toi ?

L'image que tu as choisie pour ton avatar est très révélatrice...elle indique bien cette personnalité qui voudrait se fondre avec la totalité...L' intention originelle prédétermine bien la finalité...

Tout ça pour dire que tu n'as rien dit sur toi et/ou ta personnalité..
Rassures toi, ce que je dis n'est que l'écho de moi-même...
Mais ne te sens pas obligé de te taire...

Ces derniers temps justement, j'ai eu plaisir à voir que mon masque pouvait devenir plus opaque offrant à mon regard une personnalité, une individualité toute extérieure et solide qui n'entrait cependant pas en conflit avec mon intention primordiale de me fondre avec la totalité.
Ce serait comme la réconciliation entre le multiple et le un, l'hétérogène et le tout dont je ne serais, moi, avec mes spécificités, un centre parmi une infinité de centres, de moi(s), qui par leur individualité feraient écho à la mienne.

Oui, Fred, nous avons bien cette présence intangible qui nous permet de nous regarder, de regarder ce qui nous aurait été donné illusoirement comme identité...comme s' il s'agissait de modeler cette personnalité, pour qu'elle soit conforme au regard intérieur, comme au regard extérieur...

Je dois aller préparer la soupe, à plus tard...

Fred a écrit:Ces derniers temps justement, j'ai eu plaisir à voir que mon masque pouvait devenir plus opaque offrant à mon regard une personnalité, une individualité toute extérieure et solide qui n'entrait cependant pas en conflit avec mon intention primordiale de me fondre avec la totalité.

Oui, je vois que ton regard est notre...Il y a bien cette difficulté à fusionner avec une totalité sans se diluer...Le chemin est bien dans ce sens là, de communier sans disparaître...

Ce serait comme la réconciliation entre le multiple et le un, l'hétérogène et le tout dont je ne serais, moi, avec mes spécificités, un centre parmi une infinité de centres, de moi(s), qui par leur individualité feraient écho à la mienne.

Ce serait comme si notre vraie nature permanente ne pouvait se manifester que dans la fugacité de l'instant...comme si elle pouvait prendre toutes les formes pour se révéler en traversant notre personnalité...notre personnalité en serait le frein modérateur qui ne laisserait passer que ce qui lui semblerait gérable...
Il y a bien cette source au fond de la vacuité, qui ne demande qu' à exploser, et cette personnalité qui en régulerait le débit...Cette source qui nous est autre, et cette personnalité qui se serait construite à notre insu...
Mais nous vacuité, simple présence, qui regardons cette source et cette personnalité, que pouvons nous vraiment faire ?...pouvoir en parler est déjà ça...

La douleur est une musique, un courant d'eau qui cherche le lieu où il devra se jeter.
Un fleuve qui chercherait sa mer (mère)

Notre Terre-Mère est recouverte d'environ 70% d'eau.
Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à 75 % chez les nourrissons.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau

Fred a écrit:La douleur est une musique, un courant d'eau qui cherche le lieu où il devra se jeter.
Un fleuve qui chercherait sa mer (mère)

Si douleur il y a...il y aurait sédentarisation...
On peut voir dans cette douleur qui persisterait, un attachement qu'il s'agirait de libérer...
Non que la sensibilité qui s'y soit accrochée doive être rejetée...

Cette douleur serait bien le rebondissement d'un souvenir d'une toute autre nature, pourquoi l' avoir déformé ?
Heureux celui qui puisse éprouver une douleur, heureux d'avoir vécu l'instant inverse à cette douleur..

Il n'y a douleur que si il existe un sujet pour la supporter, la faire vivre, la nommer et la reconnaître.
L'innocence ne saurait reconnaître une sensation comme étant "douleur".
Lorsque la séparation entre le sujet et la sensation n'est plus, lorsque l’observateur n'est plus séparé de l'observé,
alors la douleur et le sujet-souffrant disparaissent.

shikantaza a écrit:Il n'y a douleur que si il existe un sujet pour la supporter, la faire vivre, la nommer et la reconnaître.
L'innocence ne saurait reconnaître une sensation comme étant "douleur".
Lorsque la séparation entre le sujet et la sensation n'est plus, lorsque l’observateur n'est plus séparé de l'observé,
alors la douleur et le sujet-souffrant disparaissent.

Oui, shikantaza, tant qu'il s'agit d'une simple idée à méditer, et que tu puisses regarder cette douleur comme étrangère à toi...
Je te propose un autre exercice: prends un marteau et écrases toi un doigt de pied....Tu vas voir que la douleur que tu vas ressentir ne va pas te laisser le choix...tu vas devenir cette douleur, il n' y aura aucune séparation...toi tu vas peut-être disparaître, mais pas la douleur...tu réapparaîtras quand elle se calmera...

Non.

Reste une sensation.

Fred a écrit:Ces derniers temps justement, j'ai eu plaisir à voir que mon masque pouvait devenir plus opaque offrant à mon regard une personnalité, une individualité toute extérieure et solide qui n'entrait cependant pas en conflit avec mon intention primordiale de me fondre avec la totalité.
Ce serait comme la réconciliation entre le multiple et le un, l'hétérogène et le tout dont je ne serais, moi, avec mes spécificités, un centre parmi une infinité de centres, de moi(s), qui par leur individualité feraient écho à la mienne.

"Celui qui éprouve un tel contentement, tient un trésor au creux de sa main" proverbe tibétain.

0:43
https://www.dailymotion.com/video/xtcdv_arthur-et-les-minimoys-2006_shortfilms#from=embed