Bonjour,
Yudo, maître zen a écrit:
Etudier le Bouddhisme, c'est étudier le soi. Etudier le soi, c'est oublier le soi. Oublier le soi, c'est être illuminé par toutes (10.000) choses. C'est laisser tomber son propre corps-et-esprit et le corps-et-esprit des autres.
Kaïkan a écrit:(Traduction très approximative) :
Sachez que le bouddhisme est se comprendre soi-même, que de son propre apprentissage on n'est pas au courant soi-même (on s'oublie soi-même). Conscients qu'ils ne possèdent pas, c'est être conscient que l'univers est fait par tous. Aussi, c'est d'abandonner l'idée de subjectivité et d'objectivité. Cette réalisation (l'illumination) est inchangée, et elle est permanente.
Yudo, maître zen a écrit:Mettons que, chaque chose se suffisant à elle-même, j'entendais surtout mettre l'accent sur la partie mentionnée. Ce d'autant que le problème de la perception des notions d'illumination, de réalisation, est malheureusement toujours présent et immense. Déjà, l'affaire du "soi" n'est pas anodine, et de prendre conscience qu'on parle de l'intrinsèquité et non pas de la personnalité est un pas qui mérite qu'on y prête toute l'attention requise.
Qu'on me pardonne le barbarisme. Le français me paraît parfois tellement rigide avec ses mots qui pourraient sans problème exister mais dont on a décrété en haut lieu qu'ils n'en avaient pas le droit...
T'es tout pardonné
et je suis désolée d'avoir une "
personnalité" qui ne comprend que le "
français" et encore, comprendre, c'est façon de parler, parce que je ne suis pas sûre d'avoir compris.
Par exemple, est-ce que pour des personnes x ou y on peut entendre "
intréséquité" par le fait que ces personnes sont des êtres (humains, sachant que "humains" est déjà une caractéristique). Et est-ce qu'on peut entendre par "personnalité", ce qui caractérise ces êtres (pour humains:hommes, femmes, langue maternelle etc.).
Ensuite (et excusez si je dis des bêtises), je ne sais pas si on peut
être sans
avoir, mais il me semble qu'on ne peut pas
avoir sans
être. Or si on doit "
abandonner l'idée de subjectivité et d'objectivité", est-ce que l'idée d'"intréséquité" et de "personnalité", bien que différents (d'un point de vue plus subjectif), ce n'est pas au final pareil ? Nous ne pouvons de toute façon pas parler d'un point de vue objectif, car ça nous est inaccessible, du seul fait de nos personnalités, qui l'air de rien deviennent intrinsèques à notre être; ne finit-on pas tous par avoir une "personnalité" ?. Donc, oui, mieux vaut abandonner l'idée objectivité, subjectivité, si on ne veut pas se faire des sacs de noeuds avec les idées comme je suis en train de le faire
Il parait qu'à l'académie française, il n'accepte que des personnalités "rigides", mais bon ! c'est peut-être des rumeurs, quand on connait pas, on peut pas savoir, c'est peut-être très subjectif l'idée qu'on se fait des académiciens.
C'est comme Maître Dôgen, moi au début je l'imaginais perché sur des nuages en grand sage japonais de plus de 800 ans, qui ne disait que des phrases qui m'étaient complètement hermétiques et que c'était même pas la peine que j'essaie de comprendre. Autant dire que sa personnalité n'a rien à voir avec la mienne. Et pourtant, ça empêche pas de faire connaissance (même si je comprends pas tout),finalement si on "
oublie le soi" ou "
le corps-esprit" de Maître Dôgen.
Sur "Les immortels", en clair, on doit oublier leur "bling-bling"
: