souffrance

Bonjour à toutes et à tous.
J'aimerais avoir votre avis sur une question qu'il m'arrive de me poser parfois et bien que paraissant un peu simplette pour les grands esprits et grands maitres j'ose quand meme la poser.
Dehors il fait -7°C, je suis au chaud devant mon PC ,comme beaucoup d'entre vous, et la marmite bout sur le feu.je ne peux pas vraiment dire que je sois souffrant en ce moment.
Neanmoins, au gré de mes lectures ,je lis par ci par là que l'eveil c'est la fin de la souffrance...je ne peux pas donc dire que mon but c'est l'eveil vu que je ne souffre ni physiquement ni moralement.Alors qu'est ce qui me pousse à pratiquer zazen?

Ce meme qui pose la question?
Pour se retrouver là ou l'esprit n'est pas balloté par son propre mouvement?

Pour epater ses copains?
Pour voir de la magie?

Merci Mister spoke pour ces réponses.

Parce que vous êtes assis devant votre PC.
Son écran ne reflète pas votre visage originel.

Vite, "seulement s'asseoir"...

Axel a écrit:Dehors il fait -7°C, je suis au chaud devant mon PC ,comme beaucoup d'entre vous, et la marmite bout sur le feu.je ne peux pas vraiment dire que je sois souffrant en ce moment.
Neanmoins, au gré de mes lectures ,je lis par ci par là que l'eveil c'est la fin de la souffrance...je ne peux pas donc dire que mon but c'est l'eveil vu que je ne souffre ni physiquement ni moralement.Alors qu'est ce qui me pousse à pratiquer zazen?

Seul en toi même est déjà la réponse .!

Il y a des fois ou on se sent bien seul.
Faudra peut etre que je rejoigne une shanga pour combler ce vide.

L'éveil, c'est simplement la fin de l'identification à un sujet localisé dans le temps et l'espace.
Par de sujet, pas de souffrance. Mais la douleur physique continue tant que le corps physique demeure. Elle est alors perçue comme un champ de vibrations… qui font leur truc comme toutes les perceptions, pensées et autres sensations.
Le Bouddha avait par exemple de terribles migraines et des coliques…

la solitude est souffrance
rejoignez une ecole zen, vous supprimez la solitude

Donc la desidentification avec l'ego (le mauvais cad celui qui est tjrs dans le passé ou le futur) permettrait de mettre fin à la souffrance morale.
Dans ma pratique , il m'arrive parfois d'observer le silence du mental et je me dis "la, la ,la tu vis le moment present" forcément puisque tu n'as plus ou tres peu de pensée parasites te transportant ailleurs.
Mais je ne ressens rien de special à vivre ce moment present si ce n'est un certain calme.Peut etre en perseverant......Mais stop, pas d'objectif en zazen!

La conscience qu'il existe de la souffrance ailleurs que là où tu es, est une souffrance (ou peut l'être, du moins, pour qui n'est pas complètement égocentrique)
En admettant que tu sois totalement et complètement à l'aise, bien installé dans une petite bulle de confort,, douillette au possible, supporterais-tu longtemps d'en profiter tout en sachant que d'auters n'ont pas cette chance ?
= > si la réponse est non, tu n'as plus qu'à faire zazen...
Ca t'aidera à digérer cette situation.

Le Zen n'est pas un suppositoire que l'on prend quand on a bobo à l'égo.

Je pense que le compassion (que je ne denigre nullement) est plutot une consequence d'une pratique soutenue qu'un objectif. J'e n'ose meme pas y penser à mon niveau de pratique.
Ce qui m'a eloigné des dojos zen c'est justement cette recherche silencieuse et complice de la souffrance (personnellement, mal au genou après une séance de 35 mns au point de demander l'aide au autres pratiquants pour se relever).Alors si maintenant je suis revenu à la pratique de ZAZEN sans souffrir (assis sur une chaise) ne me demandez surtout pas de changer quoique soit et de souffrir en pensant que d'autres souffrent.
Précision pour interpreter ce que je dis, je ne suis pas boudhiste et n'entends pas me convertir à cette religion.

De toute façon, le bouddhisme n'existe pas, on ne devient pas un autre.

- La vie est si terrible ; il vaudrait mieux ne pas avoir été conçu.

- Oui, mais qui a une telle chance ? Pas un sur mille.

Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.. etc... etc.. etc...
Ca c'est pour tous les imbeciles qui pensent que leur savoir est proportionnel à la concision de leur citation.Fin.

L'imbécilité est une forme de sagesse comme une autre, cela n'est qu'interprétation et subjectivité. Jésus est fou, Bouddha est fou, nous sommes fous, nous sommes sages, pas de différences.

Diantre que cette prose vient à point pour nous éclairer.Mai je la trouve un peu fataliste et peu convaincante à mon gout.Il ne manque plus que les "tout est vacuité" etc.. et on sera plus avancé.
Allez je donne un peu du mien."Heureux les simples d'esprit car le royaume des cieux leur est ouvert"
Mais il me semble qu'il y a un absent remarquable en ce moment sur ce forum.Se serait il assoupi apres moultes et abondantes beuveries?

Je n'est aucun intérêt à dire tout ça, alors rien à convaincre, et encore moins à avancer vers quelque chose ( une harmonie cosmique ou un calme citoyen, j'en sais rien).

De Simplet à Grincheux,

C'était un proverbe yiddisch pour changer l'air de qui déclare qu'il n'est pas bouddhiste ou que le bouddhisme n'existe pas...

Pour accorder les idiots, les imbéciles, les simples d'esprit et ceux qui ne le sont pas, pour ceux qui sont assis et ceux qui ne le sont pas, voici une citation qui n'est pas concise ; elle est de Houang-po dans le Recueil de Wan-Ling :

Tres tres bien ces receuils et ces citations et "bon goûté".On voit qu'on à pas affaire à n'importe qui ici.Jamais entendu parler de ce houanh-po.Mais la vie est là.Pour en revenir à mon topic, à l'instar d'un autre internaute qui a lancé "qui experimente? je demande"qui souffre?"

J'ai pu remarquer en parcourant différents sites que la "démarche" est souvent la même et se rapproche de celle d'un devoir "philosophique" : en apprend certaines citations, mots, .. auxquels on se réfère pour donner "la solution", un peu aussi comme l'application d'un théorème (a>b, b>c, donc a>c !) sauf qu'en maths le résultat "logique" est "vrai". Mais dans le pseudo bouddhisme on me dira : de toute façon "la forme est le vide, etc ", et comme "tout est impermanent", a deviendra < c, d'ailleurs dans "l'être et le néant", il est dit que (et oui vous connaissez ce plus grand maitre zen) : etc , bla bla bla

Certes.
Mais faut faire gaffe avec ces questions!
en général, à la question : "qui souffre", le maître expédiait une bonne torniole au disciple, pour qu'il goùte profondément sa question dans le monde phénoménal.
Souvent ils s'éveillaient alors!