Je reprends ce nom que lui donnait Brassens.
Quand j'étais un jeune (con), et à peu près à la même époque où j'ai, pour la première fois, entendu parler de Zen (via Alan Watts et Pirsig), j'ai fait la connaissance à mon travail d'un jeune palois qui y était en stage en tant qu'architecte, et que, disposant de la place, j'ai hébergé le temps du dit stage.
Depuis longtemps, je me promettais de tenter de le recontacter (après 40 ans!!!) si jamais je passais par Pau, mais jamais je n'y ai mis les pieds.
Et puis, l'autre jour, l'idée m'a pris de gougliser son nom, et, à ma grande surprise, j'ai appris qu'il travaillait à Montpellier! Pire, qu'il habitait à moins d'un km de chez moi. Ma joie fut pourtant de courte durée, lorsque, quelques lignes plus loin, je vis qu'il était en fait décédé depuis environ cinq ans. J'en suis de grise humeur depuis.
Ce d'autant qu'un ami cher a à s'occuper d'un autre de ses amis qui se débat avec un cancer et une chimio, et qu'il en est extrêmement retourné.
Cela m'amène à penser à tous ceux et celles que j'ai connu(e)s et qui y sont passés, d'une manière ou d'une autre, que ce soit le crabe, l'accident ou autre maladie. Et je pense à cette phrase méchante qu'une "zéniste" m'avait dite un jour où j'évoquais l'année où mon père est mort et où j'ai perdu un proche par mois de mai à septembre: "Ils n'étaient pas à toi!". Certes. N'en doutons pas. Mais force est de voir qu'à mesure que nous vieillissons, notre vie devient peu à peu un désert. Et qu'il faut s'y préparer.
Quand j'étais un jeune (con), et à peu près à la même époque où j'ai, pour la première fois, entendu parler de Zen (via Alan Watts et Pirsig), j'ai fait la connaissance à mon travail d'un jeune palois qui y était en stage en tant qu'architecte, et que, disposant de la place, j'ai hébergé le temps du dit stage.
Depuis longtemps, je me promettais de tenter de le recontacter (après 40 ans!!!) si jamais je passais par Pau, mais jamais je n'y ai mis les pieds.
Et puis, l'autre jour, l'idée m'a pris de gougliser son nom, et, à ma grande surprise, j'ai appris qu'il travaillait à Montpellier! Pire, qu'il habitait à moins d'un km de chez moi. Ma joie fut pourtant de courte durée, lorsque, quelques lignes plus loin, je vis qu'il était en fait décédé depuis environ cinq ans. J'en suis de grise humeur depuis.
Ce d'autant qu'un ami cher a à s'occuper d'un autre de ses amis qui se débat avec un cancer et une chimio, et qu'il en est extrêmement retourné.
Cela m'amène à penser à tous ceux et celles que j'ai connu(e)s et qui y sont passés, d'une manière ou d'une autre, que ce soit le crabe, l'accident ou autre maladie. Et je pense à cette phrase méchante qu'une "zéniste" m'avait dite un jour où j'évoquais l'année où mon père est mort et où j'ai perdu un proche par mois de mai à septembre: "Ils n'étaient pas à toi!". Certes. N'en doutons pas. Mais force est de voir qu'à mesure que nous vieillissons, notre vie devient peu à peu un désert. Et qu'il faut s'y préparer.