J'ai découvert cette notion il y a longtemps, quand internet n'existait pas encore, et elle m'a émerveillée.
Je l'intègre de plus en plus dans ma vie, sans doute parce qu'elle correspond à mon aspiration.
L'article que j'avais lu était fort long (plusieurs pages), mais je n'en retrouve plus la copie que j'ai faite. Je ne suis même pas sûre que le titre en était "Sabi", mais ce que je retrouve en surfant lui correspond.
Il s'agit de préférer un objet usuel de bonne facture qui, en s'usant et en se patinant, acquiert une esthétique supplémentaire.
C'est tout l'opposé de l'esprit de consommation occidental qui tent à préférer l'aspect du neuf même si l'objet est de mauvaise qualité, sans parler de sa profusion et du gaspillage.
Le bol en céramique fait par un artisan compétent qui s'ébrèche, ou le meuble en bois qui se patine et qui s'use , le vêtement qu'on porte constamment et qui s'orne de rapiéçages soigneusement rapportés, en sont des exemples. On retrouve cet esprit dans le symbole du kesa qui à l'origine est confectionné à partir de tissus usagés.
Je le retrouve aussi dans un visage ridé: chaque ride raconte une histoire de la vie...
Si on pouvait revenir à cette "mode", ne pensez vous pas que beaucoup de problèmes de notre Terre seraient résolus ?
C'est un écrivain japonais qui a fait connaître cette notion en Occident, vous trouverez sa présentation ICI
Je l'intègre de plus en plus dans ma vie, sans doute parce qu'elle correspond à mon aspiration.
L'article que j'avais lu était fort long (plusieurs pages), mais je n'en retrouve plus la copie que j'ai faite. Je ne suis même pas sûre que le titre en était "Sabi", mais ce que je retrouve en surfant lui correspond.
Il s'agit de préférer un objet usuel de bonne facture qui, en s'usant et en se patinant, acquiert une esthétique supplémentaire.
C'est tout l'opposé de l'esprit de consommation occidental qui tent à préférer l'aspect du neuf même si l'objet est de mauvaise qualité, sans parler de sa profusion et du gaspillage.
Le bol en céramique fait par un artisan compétent qui s'ébrèche, ou le meuble en bois qui se patine et qui s'use , le vêtement qu'on porte constamment et qui s'orne de rapiéçages soigneusement rapportés, en sont des exemples. On retrouve cet esprit dans le symbole du kesa qui à l'origine est confectionné à partir de tissus usagés.
Je le retrouve aussi dans un visage ridé: chaque ride raconte une histoire de la vie...
Si on pouvait revenir à cette "mode", ne pensez vous pas que beaucoup de problèmes de notre Terre seraient résolus ?
C'est un écrivain japonais qui a fait connaître cette notion en Occident, vous trouverez sa présentation ICI