Bonjour à tous !
Une question me taraude en ce moment, c'est ce qu'on fait du zen dans notre vie, c'est à dire comment on assume, ou pas, le fait par exemple de s'assoir tous les jours.
Je me rends de plus en plus compte que de mon côté se développent parfois deux tendances apparemment opposées et certainement inadéquates et en tout cas inutiles :
D'une part, la fierté : des fois je ne peux pas m'empêcher de me trouver bien courageux de faire ça tous les jours, des fois je me rends compte qu'insidieusement je peux croire avoir des réponses à certaines questions juste parce que je pratique et que je me sens "capable" de répondre. Bon, la fierté, ça va, c'est pas trop douloureux, même si c'est certainement un "obstacle" à la pratique.
D'autre part, la honte : là c'est plus difficile pour moi. Je ressens parfois une honte pas possible (d'ailleurs la discussion sur les rituels m'a fait prendre conscience de ça) à pratiquer ce truc là, se mettre assis et ne pas bouger pendant quelques dizaines de minutes. Sans parler des rituels où là c'est vraiment la honte absolue pour moi. Ca me fait marrer parce que Brad Warner décrit dans un de ses bouquins la même honte au tout début de sa pratique. J'ai l'impression d'être un jeune (enfin, plus si jeune) débile "new age", j'ai aussi l'impression (et c'est plus douloureux) de trahir un peu mon éducation, qui a été quasiment "anti-religieuse", même si le zen pour moi n'est pas vraiment une religion ; mon père surtout, était un marxiste convaincu et je ne sais vraiment pas comment il aurait pris tout ça.
Je précise que tout ça ne relève pas de la pratique elle même mais plutôt de la façon dont j'essaie de l'insérer dans ma vie. J'ai aussi conscience du fait que cela indique que je distingue ma pratique et la vie, et que c'est peut être de là que vient le problème, mais pour l'instant c'est comme ça !
Du coup parfois je me demande si ces sentiments de honte et de fierté ne sont pas d'une part la honte que je ressentirais à faire ça devant mon père (c'est vrai que des fois je me dis "si mon père me voyait!"), d'autre part la fierté justement de faire ça "contre lui" et de m'affirmer par rapport à lui.
Je voulais juste savoir si quelques autres avaient pu ressentir ces choses là, et s'ils pouvaient peut être relater leur expérience. Je sais bien que les réponses viendront de moi seul, mais ça m'intéresserait d'en savoir plus.
Une question me taraude en ce moment, c'est ce qu'on fait du zen dans notre vie, c'est à dire comment on assume, ou pas, le fait par exemple de s'assoir tous les jours.
Je me rends de plus en plus compte que de mon côté se développent parfois deux tendances apparemment opposées et certainement inadéquates et en tout cas inutiles :
D'une part, la fierté : des fois je ne peux pas m'empêcher de me trouver bien courageux de faire ça tous les jours, des fois je me rends compte qu'insidieusement je peux croire avoir des réponses à certaines questions juste parce que je pratique et que je me sens "capable" de répondre. Bon, la fierté, ça va, c'est pas trop douloureux, même si c'est certainement un "obstacle" à la pratique.
D'autre part, la honte : là c'est plus difficile pour moi. Je ressens parfois une honte pas possible (d'ailleurs la discussion sur les rituels m'a fait prendre conscience de ça) à pratiquer ce truc là, se mettre assis et ne pas bouger pendant quelques dizaines de minutes. Sans parler des rituels où là c'est vraiment la honte absolue pour moi. Ca me fait marrer parce que Brad Warner décrit dans un de ses bouquins la même honte au tout début de sa pratique. J'ai l'impression d'être un jeune (enfin, plus si jeune) débile "new age", j'ai aussi l'impression (et c'est plus douloureux) de trahir un peu mon éducation, qui a été quasiment "anti-religieuse", même si le zen pour moi n'est pas vraiment une religion ; mon père surtout, était un marxiste convaincu et je ne sais vraiment pas comment il aurait pris tout ça.
Je précise que tout ça ne relève pas de la pratique elle même mais plutôt de la façon dont j'essaie de l'insérer dans ma vie. J'ai aussi conscience du fait que cela indique que je distingue ma pratique et la vie, et que c'est peut être de là que vient le problème, mais pour l'instant c'est comme ça !
Du coup parfois je me demande si ces sentiments de honte et de fierté ne sont pas d'une part la honte que je ressentirais à faire ça devant mon père (c'est vrai que des fois je me dis "si mon père me voyait!"), d'autre part la fierté justement de faire ça "contre lui" et de m'affirmer par rapport à lui.
Je voulais juste savoir si quelques autres avaient pu ressentir ces choses là, et s'ils pouvaient peut être relater leur expérience. Je sais bien que les réponses viendront de moi seul, mais ça m'intéresserait d'en savoir plus.