Zen et moi...

Je n'ai aucunement à me justifier... Mes pensées vont et viennent des fois tel un navire de guerre, des fois tel un oiseau sur sa branche, des fois tel un petit papillon...
Le soleil du matin revient vers moi tel un rêve, je me revois dans cette douce forêt, mon Graal à la main.
Pourquoi?
C'est la seule question que je me pose à cet instant précis.
J'ai l'impression que ma vie s'est arrêté dix milles fois, mais je continuerai, malgré tout cela.
Des fois, on rencontre des personnes qui ont de la valeur et des fois d'autres qui n'en ont pas. Après tout, pourquoi faire une différence?

De mon âme à ton âme...
De maître à disciple.
Un est tout, tout est rien.
Dans un monde flottant,
L'amour,
Voilà tout ce qu'il me reste.

Le monde flottant...
Tel un oiseau égaré.
L'oiseau égaré n'est jamais vraiment égaré.
Le monde flottant n'est jamais vraiment flottant.
La rivière coulera toujours.
Mais si elle se tarit.
Que restera t-il?
L'oiseau égaré aura retrouvé son chemin.
Peut-être pas.

Alors qu'il suit des traces...
...qu'il ne laisse pas.

Ne pas laisser de traces, tout en pouvant les retrouver...

L'oiseau de ce jour là,
Est venu comme toi,
Je ne sais pas pourquoi,
Mais je souffre depuis ce jour là.
Car pour moi, il n'y a pas de hasard,
Et cette fois,
Je ne penserai qu'à toi.

Cette souffrance est sans pareil,
Si tu ne suis pas ce chemin vermeil.
Tel un chevalier errant,
Dans les décombres du néant.

Je ne suis pas celle-là,
Peut-être ne le serais-je jamais,
Mais je me souviendrai toujours de ces moments là,
Ou je me suis dit que c'était toi.

Toi ma douce forêt,
Quelle grâce m'as-tu accordé?
La grâce de ne jamais le retrouver?
Si cela est le cas,
Je veux mourir de ce pas.

Je ne puis comprendre les bien-faits de cette vie sans toi.
Toi à l'armure si éphémère.
Si le destin en a décidé ainsi,
Alors je suivrai ce chemin ci...