Voici un extrait du livre de Peter Fenner, que je recommande fortement, surtout aux amateurs de non dualisme.
Son titre est "l'esprit lumineux".
Avec lui, on va direct au but...il a pratiqué chez les tibétains, dans le zen, le theravada, autant dire qu'il a quand même exploré à fond la pratique bouddhiste sous différents aspects depuis plus de trente ans.
En tous cas un instructeur qui peut, je pense, apporter à beaucoup.
"Les approches psycho spirituelles conventionnelles partent du principe que la libération des émotions intenses requiert travail et effort, prise de conscience cognitive profonde, libération cathartique ou une combinaison de tous ces éléments. De telles voies sont construites sur les principes de discipline et de transformation : nous changeons notre comportement, nous purifions notre esprit et transformons notre perception.
L'approche non duelle nous donne la possibilité de nous libérer des pensées et des émotions perturbatrices en ne faisant rien! La tradition non duelle de Dzogchen appelle cela "laisser ce qui est exactement tel quel". Les maîtres Dzogchen dissolvent les perturbations et entrent dans la conscience inconditionnée en laissant les choses telles quelles. Dès qu'elles agissent vraiment de la sorte, les réponses réactives fondent comme neige au soleil ou, comme le disent les textes traditionnels, "comme de la neige tombant sur l'eau chaude de la pure non interférence".
Dans l'approche non-duelle, nous ne considérons pas que certaines expériences sont sublimes et d'autres profanes. Nous ne surimposons rien de plus à notre expérience que celle qu'elle nous donne dans son immédiateté. Nous ne donnons pas à notre expérience plus d'importance qu'elle n'en a, nous ne l'éxagérons pas, nous ne la banalisons pas et ne la dévalorisons pas non plus. Nous n'intervenons ou ne nous immisçons en aucune façon dans notre expérience, nous laissons ce qui est exactement tel quel. Notre expérience est naturelle, simple, non manipulée et sans calcul. Lorsque nous nous relions à la source de notre être, nous sommes intrinsèquement libres, nous nous sentons ouverts et libérés quelles que soient les circonstances extérieures ou intérieures.
Lorsque nous laissons les choses telles quelles, les crispations émotionnelles et les pensées compulsives se dissipent souvent plus rapidement que si nous intervenions ou interférions. Cette capacité à laisser les choses être, sans jugement ou réflexion, est un élément central de l'approche non-duelle.
Nous créons simplement de l'espace autour du problème, nous le laissons suivre son cours et se dissiper de lui-même. C'est ce que dit Longchenpa, le grand yogi dzogchen : "ne conditionnez pas votre mental en essayant de réprimer votre expérience, de la transformer machinalement ou d'appliquer un antidote, laissez plutôt votre mental s'ouvrir naturellement à la condition dans laquelle vous le trouverez. Ceci est l'essence irréfutable de ce qui a un sens ultime." Dans la tradition dzogchen, la dissolution spontanée de ces croyances et des émotions limitatives est appelée "libération naturelle" ou "auto-libération".
Son titre est "l'esprit lumineux".
Avec lui, on va direct au but...il a pratiqué chez les tibétains, dans le zen, le theravada, autant dire qu'il a quand même exploré à fond la pratique bouddhiste sous différents aspects depuis plus de trente ans.
En tous cas un instructeur qui peut, je pense, apporter à beaucoup.
"Les approches psycho spirituelles conventionnelles partent du principe que la libération des émotions intenses requiert travail et effort, prise de conscience cognitive profonde, libération cathartique ou une combinaison de tous ces éléments. De telles voies sont construites sur les principes de discipline et de transformation : nous changeons notre comportement, nous purifions notre esprit et transformons notre perception.
L'approche non duelle nous donne la possibilité de nous libérer des pensées et des émotions perturbatrices en ne faisant rien! La tradition non duelle de Dzogchen appelle cela "laisser ce qui est exactement tel quel". Les maîtres Dzogchen dissolvent les perturbations et entrent dans la conscience inconditionnée en laissant les choses telles quelles. Dès qu'elles agissent vraiment de la sorte, les réponses réactives fondent comme neige au soleil ou, comme le disent les textes traditionnels, "comme de la neige tombant sur l'eau chaude de la pure non interférence".
Dans l'approche non-duelle, nous ne considérons pas que certaines expériences sont sublimes et d'autres profanes. Nous ne surimposons rien de plus à notre expérience que celle qu'elle nous donne dans son immédiateté. Nous ne donnons pas à notre expérience plus d'importance qu'elle n'en a, nous ne l'éxagérons pas, nous ne la banalisons pas et ne la dévalorisons pas non plus. Nous n'intervenons ou ne nous immisçons en aucune façon dans notre expérience, nous laissons ce qui est exactement tel quel. Notre expérience est naturelle, simple, non manipulée et sans calcul. Lorsque nous nous relions à la source de notre être, nous sommes intrinsèquement libres, nous nous sentons ouverts et libérés quelles que soient les circonstances extérieures ou intérieures.
Lorsque nous laissons les choses telles quelles, les crispations émotionnelles et les pensées compulsives se dissipent souvent plus rapidement que si nous intervenions ou interférions. Cette capacité à laisser les choses être, sans jugement ou réflexion, est un élément central de l'approche non-duelle.
Nous créons simplement de l'espace autour du problème, nous le laissons suivre son cours et se dissiper de lui-même. C'est ce que dit Longchenpa, le grand yogi dzogchen : "ne conditionnez pas votre mental en essayant de réprimer votre expérience, de la transformer machinalement ou d'appliquer un antidote, laissez plutôt votre mental s'ouvrir naturellement à la condition dans laquelle vous le trouverez. Ceci est l'essence irréfutable de ce qui a un sens ultime." Dans la tradition dzogchen, la dissolution spontanée de ces croyances et des émotions limitatives est appelée "libération naturelle" ou "auto-libération".