Bonjour,
(Pour se détendre et réfléchir un peu )
Un bon ami à moi, il y'a quelque temps, a rencontré un moine tibétain à Paris. Il m'a rapporté une chose que ce dernier lui avait dite au sujet des "comportements inappropriés", autrement dit "nos fautes".
Il a dit :
« les fautes des autres sont mes propres fautes. »
C'est une phrase qui me trotte dans la tête depuis un moment, et enfin, je me rends compte à présent, à quel point elle est profonde.
Il y'a quelque jours, j'étais en famille, et une personne a dit :
« Moi et mon frère sommes allés au cinéma ». Suite à cela, une autre personne s'est empressée de lui dire :
« Quand on est poli, on ne dit pas : "moi et mon frère, on dit : "mon frère et moi" ».
J'ai tout de suite pensé que cette dernière personne qui dénonçait l'impolitesse de la première, n'en était pas moins elle même impolie de souligner ainsi une telle erreur devant tout le monde. Et moi qui a présent fait le même trajet en dénonçant son impolitesse, ne suis pas non plus exempt de tout reproche.
J'ai en tête cette fameuse histoire au sujet du tact suprême dont fit preuve un hôte au regard de son invitée; cette dernière, ayant par ignorance de ce dont il s'agissait, bu le rince doigt, l'hôte eu l'idée d'en faire de même ce qui engagea tous les autres invités à l'imiter.
( Je ne l'ai pas lu, mais je trouve le titre tout à fait inspirant. )
Un autre exemple étayant la phrase du moine, c'est par exemple, lorsqu'on considère comme stupide la remarque faite par quelqu'un.
En réalité, à ce propos, on devrait peut-être pouvoir affirmer que l'intelligence relève entre autre, d'une faculté aigue d'observation empirique ayant comme direction, de savoir reconnaître l'identité de toute chose en tant qu'expression de la perfection innée du monde, de son intelligence en quelque sorte.
Il y'a donc là un paradoxe, car, on pourrait considérer qu'il n'est pas vraiment intelligent d'apprécier comme stupide, ce qui peut être dit par quelqu'un; nous devrions bien plus essayer d'avoir une vision plus large de ce qu'est l'intelligence de sorte que nous puissions comprendre la sagesse s'exprimant jusqu'aux paroles de l'idiot ou de celui que nous considérons comme tel. Nous dirons donc que nous sommes stupides de considérer l'autre comme stupide, ce qui revient finalement à ignorer l'intelligence, ou la sagesse, ou la perfection, de ce qui en nous comme en l'autre, nous paraît stupide ou imparfait...etc D'où le paradoxe. Devant un tel paradoxe on ne pourra que constater sans doute, la complémentarité de la perfection et de l'imperfection...ouf !
Enfin voilà ce à quoi cette remarque du moine m'a fait penser. Mais je crois que je suis encore bien loin d'en avoir fait le tour, et c'est probablement l'Intelligence du monde qui jamais ne s'épuise, qui est à l'origine de ce cadeau qui m'est offert au travers de cette si vaste, pour ne pas dire infinie perspective de découverte. Si je n'étais pas ignorant, comment le monde pourrait-il m'offrir ce cadeau ?
(Pour se détendre et réfléchir un peu )
Un bon ami à moi, il y'a quelque temps, a rencontré un moine tibétain à Paris. Il m'a rapporté une chose que ce dernier lui avait dite au sujet des "comportements inappropriés", autrement dit "nos fautes".
Il a dit :
« les fautes des autres sont mes propres fautes. »
C'est une phrase qui me trotte dans la tête depuis un moment, et enfin, je me rends compte à présent, à quel point elle est profonde.
Il y'a quelque jours, j'étais en famille, et une personne a dit :
« Moi et mon frère sommes allés au cinéma ». Suite à cela, une autre personne s'est empressée de lui dire :
« Quand on est poli, on ne dit pas : "moi et mon frère, on dit : "mon frère et moi" ».
J'ai tout de suite pensé que cette dernière personne qui dénonçait l'impolitesse de la première, n'en était pas moins elle même impolie de souligner ainsi une telle erreur devant tout le monde. Et moi qui a présent fait le même trajet en dénonçant son impolitesse, ne suis pas non plus exempt de tout reproche.
J'ai en tête cette fameuse histoire au sujet du tact suprême dont fit preuve un hôte au regard de son invitée; cette dernière, ayant par ignorance de ce dont il s'agissait, bu le rince doigt, l'hôte eu l'idée d'en faire de même ce qui engagea tous les autres invités à l'imiter.
( Je ne l'ai pas lu, mais je trouve le titre tout à fait inspirant. )
Un autre exemple étayant la phrase du moine, c'est par exemple, lorsqu'on considère comme stupide la remarque faite par quelqu'un.
En réalité, à ce propos, on devrait peut-être pouvoir affirmer que l'intelligence relève entre autre, d'une faculté aigue d'observation empirique ayant comme direction, de savoir reconnaître l'identité de toute chose en tant qu'expression de la perfection innée du monde, de son intelligence en quelque sorte.
Il y'a donc là un paradoxe, car, on pourrait considérer qu'il n'est pas vraiment intelligent d'apprécier comme stupide, ce qui peut être dit par quelqu'un; nous devrions bien plus essayer d'avoir une vision plus large de ce qu'est l'intelligence de sorte que nous puissions comprendre la sagesse s'exprimant jusqu'aux paroles de l'idiot ou de celui que nous considérons comme tel. Nous dirons donc que nous sommes stupides de considérer l'autre comme stupide, ce qui revient finalement à ignorer l'intelligence, ou la sagesse, ou la perfection, de ce qui en nous comme en l'autre, nous paraît stupide ou imparfait...etc D'où le paradoxe. Devant un tel paradoxe on ne pourra que constater sans doute, la complémentarité de la perfection et de l'imperfection...ouf !
Enfin voilà ce à quoi cette remarque du moine m'a fait penser. Mais je crois que je suis encore bien loin d'en avoir fait le tour, et c'est probablement l'Intelligence du monde qui jamais ne s'épuise, qui est à l'origine de ce cadeau qui m'est offert au travers de cette si vaste, pour ne pas dire infinie perspective de découverte. Si je n'étais pas ignorant, comment le monde pourrait-il m'offrir ce cadeau ?
Dernière édition par Fred le Ven 19 Juil 2013 - 17:39, édité 1 fois