Dans la mythologie celtique, Samain est la fête religieuse qui célèbre le début de la saison "sombre" de l’année celtique (pour les Celtes, l’année était composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire). Ancienne fête druidique, appelée Samon par les Gaulois.
À Samain, on célébrait la mort de l'année écoulée et par extension on célébrait les morts de la famille et du clan. Symboliquement, tous les feux étaient éteints durant Samhain. On mettait juste une veilleuse pour retrouver sa porte de maison la nuit (bon, on n'avait pas de wc à l'intérieur !) et pour indiquer aux morts comment retrouver leurs familles. À cette période de l'année en ce mois de novembre, le miz Du en breton, nos ancêtres croyaient la rencontre des deux mondes possibles.
La tradition de la bougie, que l'on met alors dans une citrouille, une tradition qui aurait survécu aussi en Bretagne avec des betteraves, a survécu aux États-Unis sous le nom d'Halloween, importée par les immigrants écossais (et peut-être même Bretons). D'après qu'en Irlande, le feu sacré était rallumé sur la montagne de Tara, et des porteurs de torches repartaient dans toutes les directions rallumer le feu des foyers de tout le pays, dès la fin des festivités.
(...)
Ces cérémonies calendaires druidiques comme Samain se faisaient en extérieur, en forêt, dans de vastes clairières ou près de certaines sources et il faut bien admettre que ce calendrier celtique était judicieusement calqué sur le déroulement des saisons. Novembre est le moment où la graine se sépare de la mère-plante pour tomber sur le sol. Il y a la fois mort et re-naissance. Ce moment particulier est donc symboliquement la véritable naissance du nouveau cycle annuel même si tout sera en sommeil, en gestation, jusqu'au printemps. Samhain, qui était célébrée 40 jours après l'équinoxe d'automne, est bien le véritable instant du début du cycle végétal et par extension de la nouvelle année.
http://www.agencebretagnepresse.com/id=23714À Samain, on célébrait la mort de l'année écoulée et par extension on célébrait les morts de la famille et du clan. Symboliquement, tous les feux étaient éteints durant Samhain. On mettait juste une veilleuse pour retrouver sa porte de maison la nuit (bon, on n'avait pas de wc à l'intérieur !) et pour indiquer aux morts comment retrouver leurs familles. À cette période de l'année en ce mois de novembre, le miz Du en breton, nos ancêtres croyaient la rencontre des deux mondes possibles.
La tradition de la bougie, que l'on met alors dans une citrouille, une tradition qui aurait survécu aussi en Bretagne avec des betteraves, a survécu aux États-Unis sous le nom d'Halloween, importée par les immigrants écossais (et peut-être même Bretons). D'après qu'en Irlande, le feu sacré était rallumé sur la montagne de Tara, et des porteurs de torches repartaient dans toutes les directions rallumer le feu des foyers de tout le pays, dès la fin des festivités.
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Ces cérémonies calendaires druidiques comme Samain se faisaient en extérieur, en forêt, dans de vastes clairières ou près de certaines sources et il faut bien admettre que ce calendrier celtique était judicieusement calqué sur le déroulement des saisons. Novembre est le moment où la graine se sépare de la mère-plante pour tomber sur le sol. Il y a la fois mort et re-naissance. Ce moment particulier est donc symboliquement la véritable naissance du nouveau cycle annuel même si tout sera en sommeil, en gestation, jusqu'au printemps. Samhain, qui était célébrée 40 jours après l'équinoxe d'automne, est bien le véritable instant du début du cycle végétal et par extension de la nouvelle année.
Dernière édition par fonzie le Jeu 6 Nov 2014 - 14:01, édité 1 fois