Bonjour,
Je me rappelle qu'à mes début dans la pratique de zazen, et cela a duré longtemps, je m'asseyais en attendant que quelque chose se passe : une prise de conscience, une sensation, l'éveil etc.
A présent je crois bien comprendre ce que veut dire "juste assis". Quand je dis comprendre, je veux dire juste que lorsque je m'assois en zazen je n'attends plus de sentir que quelque chose se passe, je ne suis plus à l'affût de la sensation, je ne fais plus non plus marcher cet étrange muscle pour tenter de m'évader d'une soit disant conscience ordinaire.
Ce "muscle", je le conçois comme ce qui permet de rejeter ou d'adhérer et on pourrait dire qu'il est relâché dans ce qu'on pourrait définir comme étant une posture d'accueil de l'esprit.
Dans ma première attitude en zazen, lorsque j'étais à l'affût de la sensation, je pense qu'il marchait de manière incontrôlée, et psychologiquement parlant de manière compulsive.
Cet attribut de la conscience n'est sans doute pas inutile; je pense qu'il doit être propre à nous permettre également de faire des choix, de dire oui ou non à une chose, mais d'une certaine manière, il semblerait qu'il doive être contrôlé, qu'on doive apprendre à s'en servir, et zazen me semble aider à cela spontanément, justement sans qu'il n'y ait besoin de "faire" quelque chose étant dit que ce "faire" serait propre à l'activité de ce muscle et que le zazen enseignerait spontanément à nous permettre d'inhiber le systématisme de ses réactions face au flux continue d'informations qui parviennent à notre conscience.
Je me rappelle qu'à mes début dans la pratique de zazen, et cela a duré longtemps, je m'asseyais en attendant que quelque chose se passe : une prise de conscience, une sensation, l'éveil etc.
A présent je crois bien comprendre ce que veut dire "juste assis". Quand je dis comprendre, je veux dire juste que lorsque je m'assois en zazen je n'attends plus de sentir que quelque chose se passe, je ne suis plus à l'affût de la sensation, je ne fais plus non plus marcher cet étrange muscle pour tenter de m'évader d'une soit disant conscience ordinaire.
Ce "muscle", je le conçois comme ce qui permet de rejeter ou d'adhérer et on pourrait dire qu'il est relâché dans ce qu'on pourrait définir comme étant une posture d'accueil de l'esprit.
Dans ma première attitude en zazen, lorsque j'étais à l'affût de la sensation, je pense qu'il marchait de manière incontrôlée, et psychologiquement parlant de manière compulsive.
Cet attribut de la conscience n'est sans doute pas inutile; je pense qu'il doit être propre à nous permettre également de faire des choix, de dire oui ou non à une chose, mais d'une certaine manière, il semblerait qu'il doive être contrôlé, qu'on doive apprendre à s'en servir, et zazen me semble aider à cela spontanément, justement sans qu'il n'y ait besoin de "faire" quelque chose étant dit que ce "faire" serait propre à l'activité de ce muscle et que le zazen enseignerait spontanément à nous permettre d'inhiber le systématisme de ses réactions face au flux continue d'informations qui parviennent à notre conscience.