Un homme demanda au Bodhisattva Kannon: "Pourquoi doit-on faire preuve de compassion pour les méchants? Ne méritent-ils pas d'être punis?" Kannon répondit à l'homme: "N'y a-t-il aucune méchanceté dans votre esprit?" L'homme garda le silence.
Une prostituée vit venir Kannon de loin et eut honte de croiser le Bodhisattva. Elle se retourna et partit dans une autre direction, mais vit quand même Kannon venir vers elle. A chaque fois qu'elle se tournait, elle voyait Kannon venir vers elle. Enfin, elle cessa de tenter de l'éviter. "Pauvre enfant," lui dit Kannon avec chaleur, "Pourquoi te fuis-tu toi-même? Peux-tu fuir ton ombre?"
Un savant rendit visite à Kannon et tenta de lui montrer ses connaissances en spiritualité. Il pontifia pompeusement pendant longtemps, citant toutes sortes de textes et de livres écrits par d'autres et même de lui. Kannon écouta patiemment avant de demander qu'on apporte de la nourriture de la cuisine. "Vous devez avoir faim!" dit elle au savant en souriant. Elle savait qu'il n'avait pas déjeûné.
Kannon dit à Sudhana et à la Fille-dragon: “Que feriez-vous si vous entendiez des gens dire du mal de moi?”
Sudhana dit: “Bodhisattva Kannon! vous êtes mon maître spirituel. Il est évident que je dois défendre votre nom.”
La Fille-dragon dit: “Je les considérerais comme mes maîtres spirituels.”
Kannon répondit: “Bien dit, Fille-dragon, bien dit!”
Kannon rendit visite à des prisonniers. L'un d'eux demanda au bodhisattva: “Il est écrit dans le Sûtra du Lotus que 'Si une personne, qu'elle soit ou non coupable, a été mise au carcan ou enchaînée et qu'elle appelle le nom du Bodhisattva Kanjizai, ses liens se rompront et elle sera immédiatement libérée.’ Mais j'ai eu beau chanter votre nom avec ferveur nuit et jour, je suis toujours en prison. Pourquoi?”
Kannon considéra le prisonnier avec compassion. "Mon enfant, les paroles du Sûtra sont absolument vraies. La seule chose qui n'est pas vraie, c'est votre esprit. Si vous êtes enchaîné par l'avidité, l'aversion et l'illusion, vous êtes en prison, même si vous vivez en ville. Mais si vous invoquez mon nom, non avec la bouche mais avec votre esprit, vos liens se déferont immédiatement.”
En entendant ces paroles, le prisonnier fut éveillé et passa le reste de ses jours à invoquer joyeusement le nom de Kannon, nuit et jour.
Quelqu'un demanda à Kannon: "Les femmes peuvent-elles accéder à l'Eveil?"
Elle répondit: "Non."
"Pourquoi l'Eveil est-il réservé aux hommes seulement?"
Kannon rétorqua: "Les hommes non plus ne peuvent accéder à l'Eveil."
Un homme amena sa petite fille, qui faisait souvent des cauchemars, à Kannon pour qu'elle l'aide. Kannon regarda tendrement l'enfant et lui demanda: "Que sont tes rêves, habituellement?"
La petite répondit: "Je vois tout le temps différentes sortes de gens dans mes rêves. On dirait qu'ils sont morts. Mais ils peuvent quand même me voir. Ils me font peur!" tremblait l'enfant.
Kannon lui dit: "Ces personnes sont sans danger. Elles ont juste peur. Elles sont juste seules. Elles voudraient que tu sois leur amie. La prochaine fois que tu les vois, souris leur et offre leur ton amitié. La gentillesse aide à être sans peur."
Kannon bénit l'enfant et la laissa à son père. Peu de temps après, il rapporta à Kannon que sa fille ne faisait plus de cauchemars.
https://thegospelofguanyin.wordpress.com/page/3/
Une prostituée vit venir Kannon de loin et eut honte de croiser le Bodhisattva. Elle se retourna et partit dans une autre direction, mais vit quand même Kannon venir vers elle. A chaque fois qu'elle se tournait, elle voyait Kannon venir vers elle. Enfin, elle cessa de tenter de l'éviter. "Pauvre enfant," lui dit Kannon avec chaleur, "Pourquoi te fuis-tu toi-même? Peux-tu fuir ton ombre?"
Un savant rendit visite à Kannon et tenta de lui montrer ses connaissances en spiritualité. Il pontifia pompeusement pendant longtemps, citant toutes sortes de textes et de livres écrits par d'autres et même de lui. Kannon écouta patiemment avant de demander qu'on apporte de la nourriture de la cuisine. "Vous devez avoir faim!" dit elle au savant en souriant. Elle savait qu'il n'avait pas déjeûné.
Kannon dit à Sudhana et à la Fille-dragon: “Que feriez-vous si vous entendiez des gens dire du mal de moi?”
Sudhana dit: “Bodhisattva Kannon! vous êtes mon maître spirituel. Il est évident que je dois défendre votre nom.”
La Fille-dragon dit: “Je les considérerais comme mes maîtres spirituels.”
Kannon répondit: “Bien dit, Fille-dragon, bien dit!”
Kannon rendit visite à des prisonniers. L'un d'eux demanda au bodhisattva: “Il est écrit dans le Sûtra du Lotus que 'Si une personne, qu'elle soit ou non coupable, a été mise au carcan ou enchaînée et qu'elle appelle le nom du Bodhisattva Kanjizai, ses liens se rompront et elle sera immédiatement libérée.’ Mais j'ai eu beau chanter votre nom avec ferveur nuit et jour, je suis toujours en prison. Pourquoi?”
Kannon considéra le prisonnier avec compassion. "Mon enfant, les paroles du Sûtra sont absolument vraies. La seule chose qui n'est pas vraie, c'est votre esprit. Si vous êtes enchaîné par l'avidité, l'aversion et l'illusion, vous êtes en prison, même si vous vivez en ville. Mais si vous invoquez mon nom, non avec la bouche mais avec votre esprit, vos liens se déferont immédiatement.”
En entendant ces paroles, le prisonnier fut éveillé et passa le reste de ses jours à invoquer joyeusement le nom de Kannon, nuit et jour.
Quelqu'un demanda à Kannon: "Les femmes peuvent-elles accéder à l'Eveil?"
Elle répondit: "Non."
"Pourquoi l'Eveil est-il réservé aux hommes seulement?"
Kannon rétorqua: "Les hommes non plus ne peuvent accéder à l'Eveil."
Un homme amena sa petite fille, qui faisait souvent des cauchemars, à Kannon pour qu'elle l'aide. Kannon regarda tendrement l'enfant et lui demanda: "Que sont tes rêves, habituellement?"
La petite répondit: "Je vois tout le temps différentes sortes de gens dans mes rêves. On dirait qu'ils sont morts. Mais ils peuvent quand même me voir. Ils me font peur!" tremblait l'enfant.
Kannon lui dit: "Ces personnes sont sans danger. Elles ont juste peur. Elles sont juste seules. Elles voudraient que tu sois leur amie. La prochaine fois que tu les vois, souris leur et offre leur ton amitié. La gentillesse aide à être sans peur."
Kannon bénit l'enfant et la laissa à son père. Peu de temps après, il rapporta à Kannon que sa fille ne faisait plus de cauchemars.
https://thegospelofguanyin.wordpress.com/page/3/