Bonjour
Il fut un temps où je prenais plus le temps de méditer, c'est certain.
Disons-le, il y a eu plusieurs mois où j'ai passé cela "à l'as". Pas le temps.
Ni de méditer, ni de rien.
Une maladie, puis une autre, puis encore une autre, cela fait perdre beaucoup de temps.
Cela donne du temps pour la méditation, aussi.
La santé revenue, il faut revenir dans le cercle infernal des choses à faire
le chaos de tout ce qui s'est entassé à force d'être repoussé,
l'urgence de récupérer le temps perdu, et de faire un petit peu de ce qui doit être fait.
Pour finir, je n'ai réussi à accomplir qu'une infime partie de tout ça,
et je suis retombée malade.
Le dernier soir de novembre, j'ai cru "y rester" tellement ma tête m'a fait mal.
Je n'ai eu la force de me trainer chez le médecin que trois jours plus tard.
J'étais en hypertension, et anémiée.
Depuis je me repose, et je suis plutôt en hypotension.
Le 31 décembre, j'étais si faible que je suis tombée,
suite à un cri poussé par ma nièce de 5 ans.
Ma tête a cogné un meuble. Frayeur générale.
Maintenant, deux mois et demi de traitement. Je vais mieux.
J'arrive à réfléchir un peu, à ranger un peu, à faire mes courses,
à dessiner, à écrire, je n'ai plus de vertiges...
J'ai le temps de méditer, mais à vrai dire, je le fais encore peu.
En décembre, j'ai beaucoup utilisé la respiration abdominale pour limiter les vertiges.
Trop, sans doute. Des heures.
Ce n'était pas une expérience nouvelle.
J'ai fait ça aussi aux temps sévères de mon asthme.
Reste que cela ne m'a pas laissé grande envie de me concentrer sur la respiration.
Du moins pour le moment.
Sur la posture, ce serait inutile parce que je fatigue et m'appuie.
Mes dessins et certains de mes écrits ont quelque chose de méditatif.
La semaine prochaine, mon frère et sa famille arrivent pour les vacances de février.
J'espère ne pas être trop "fantôme".
Et quand ça sera "réparé"...
Il faudra éviter de courir trop vite, même pour rattraper le Temps envolé
Voilà...
Ou en bref :
j'avais qu'à pas faire l'idiote, je me serais pas retrouvée une fois de plus en petits morceaux.