J'ai trouvé une phrase de Samuel Beckett, l'auteur de "En attendant Godot" que j'ai trouvée fascinante, en particulier par rapport à l'étude de Dôgen: il disait, dans le cadre d'une conversation qui a été rapportée
Nous vivons dans un monde où des gens sont prêts à tuer pour obtenir le tout clarté, pour que tout soit explicable. Lorsqu'on propose cela à certains, en particulier les cathos, ils protestent que ce serait accepter la relativité du mal, dont ils veulent à tout prix qu'il existe comme le fait d'un mystérieux monsieur tout rouge, cornu et doté d'une queue...
Si la vie et la mort ne se présentaient pas toutes deux à nous, il n'y aurait pas d'impénétrabilité. S'il n'y avait que l'obscurité, tout serait clair. C'est justement parce qu'il n'y a pas que l'obscurité, mais aussi la clarté, que notre situation devient inexplicable. Là où nous trouvons en même temps l'obscurité et la lumière, nous avons quelque chose d'inexplicable. Le mot clé de mes oeuvres est "peut-être".
Nous vivons dans un monde où des gens sont prêts à tuer pour obtenir le tout clarté, pour que tout soit explicable. Lorsqu'on propose cela à certains, en particulier les cathos, ils protestent que ce serait accepter la relativité du mal, dont ils veulent à tout prix qu'il existe comme le fait d'un mystérieux monsieur tout rouge, cornu et doté d'une queue...