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Bonjour,
Je me (re)présente après une "volatilisation éphémère".
La quarantaine, passionnée par la créativité sous toutes ses formes (écriture, photo, dessin, peinture, musique etc); niveau pro, après plusieurs chemins, je me suis reconvertie dans les services à la personne (avec des publics situés aux deux extrémités de la vie, en palliatif pour l'un d'entre eux). Aujourd'hui je suis en pause, j'en profite pour me consacrer à mes proches, reprendre des études et enfin terminer des vieux projets d'écriture... Voilà pour les faits...
C'est une succession d'évènements qui m'a conduite à m'intéresser au bouddhisme zen (entre deuils et rencontres), après avoir exploré plusieurs types de méditation différents depuis mon adolescence. Je n'ai jamais théorisé autour de cela, et j'ai très peu de connaissances et de culture. J'avais lu la Bhagavad-Gita, et quelques ouvrages populaires autour du bouddhisme (pas forcément zen), sans plus. Ce n'est que depuis ce début d'année que je découvre ses concepts. C'est la raison de ma présence ici, j'aimerais approfondir ma connaissance du thème en comprenant les enseignements, en améliorant ma réflexion autour de concepts clés, comme la vacuité, saṃsāra... et en bénéficiant de la transmission de ceux qui pratiquent depuis bien plus longtemps, grâce à leurs retours d'expérience et partage d'être. J'essaye aussi de comprendre le concept de la "transformation" à la lumière du taoïsme, et du Ji king (je suis assez curieuse de toutes ces sagesses; il en va de même pour la psychologie sous toutes ses formes, et la psychanalyse toutes écoles confondues, disciplines que j'étudie depuis une dizaine d'année environ).
Progresser sur la voie du milieu est sinon un des plaisirs dans ma vie, et je le fais en tâtonnant pour trouver l'équilibre, en explorant mes failles. C'est un challenge, étant peu sensible à la nuance, souvent dans le trop ou pas assez, et très instinctive. Les rencontres m'aident beaucoup la dessus.
Récemment, j'ai pu m'intéresser à la forme des choses, alors que je naviguais dans les grands fonds par exemple, grâce à une rencontre très enrichissante. Je pensais que le fond était plus important que la forme, elle m'a démontré le contraire, en étant pas là où je pensais qu'elle était... j'en ai déduis que les deux étaient liés, et forment un tout... nous nous pensions très différents, nous étions très semblables. Sans cette personne, qui a généré un déclic, la position protocolaire de zazen me serait peut être passée au-dessus de la tête, me disant que la seule chose qui comptait était la méditation "pensive". Tout ça parce que j'ai toujours accordé plus d'intérêt à la psyché qu'au corps... (j'étais butée la dessus); c'est zazen qui m'aide à réunir les deux, et à découvrir de nouvelles perceptions corporelles.
J'ai lu aussi le livre de Nishijima "To meet the real dragon" sur les conseils de Yudo, qui m'a éclairé sur l'importance de ne pas être dans la pensée "duale", dans la dichotomie du corps et de l'esprit, il a une façon de décrire le fonctionnement humain qui me parle beaucoup; c'est tout en simplicité (je ne le dis pas au sens péjoratif), c'est facile à lire, il y a beaucoup d'humilité dans son approche du bouddhisme, ça m'a fait du bien.
Niveau méditation enfin, je détaille un peu plus, je la pratique depuis que je suis très jeune, mais de manière hors protocolaire (me souciant peu de la forme jusqu'à présent): j'ai essayé la méditation archi ciblée, ou je fixais un objet et ne pensait à rien du tout - expérience qui m'a fait penser à la mort; la méthode ou je devais au contraire développer le plus d'idées possibles axées autour d'une thématique, d'un objet, d'un mot, choisi au hasard dans le dictionnaire - expérience qui a développé ma créativité, et qui m'a montré à quel point les pensées pouvaient être "dispersée". Mais aussi la méthode "être à fond dans ce qui se passe au moment présent, ici et maintenant, en captant le plus de choses possibles (un peu comme zazen mais en étant en mouvement). Ca je le fais encore; j'en ressors toujours avec la sensation d'être vivante et en osmose avec l'environnement. J'ai un jeu de cartes tirées du Ji king sinon que j'utilise quotidiennement avant de dormir depuis quelques années, pour méditer sur les hexagrammes et appréhender/intégrer la transformation, pour accepter l'éphémérité des choses, la relativité des pensées, et tailler le superflu.
A bientôt, peut être plus durablement.
Alilu
Je me (re)présente après une "volatilisation éphémère".
La quarantaine, passionnée par la créativité sous toutes ses formes (écriture, photo, dessin, peinture, musique etc); niveau pro, après plusieurs chemins, je me suis reconvertie dans les services à la personne (avec des publics situés aux deux extrémités de la vie, en palliatif pour l'un d'entre eux). Aujourd'hui je suis en pause, j'en profite pour me consacrer à mes proches, reprendre des études et enfin terminer des vieux projets d'écriture... Voilà pour les faits...
C'est une succession d'évènements qui m'a conduite à m'intéresser au bouddhisme zen (entre deuils et rencontres), après avoir exploré plusieurs types de méditation différents depuis mon adolescence. Je n'ai jamais théorisé autour de cela, et j'ai très peu de connaissances et de culture. J'avais lu la Bhagavad-Gita, et quelques ouvrages populaires autour du bouddhisme (pas forcément zen), sans plus. Ce n'est que depuis ce début d'année que je découvre ses concepts. C'est la raison de ma présence ici, j'aimerais approfondir ma connaissance du thème en comprenant les enseignements, en améliorant ma réflexion autour de concepts clés, comme la vacuité, saṃsāra... et en bénéficiant de la transmission de ceux qui pratiquent depuis bien plus longtemps, grâce à leurs retours d'expérience et partage d'être. J'essaye aussi de comprendre le concept de la "transformation" à la lumière du taoïsme, et du Ji king (je suis assez curieuse de toutes ces sagesses; il en va de même pour la psychologie sous toutes ses formes, et la psychanalyse toutes écoles confondues, disciplines que j'étudie depuis une dizaine d'année environ).
Progresser sur la voie du milieu est sinon un des plaisirs dans ma vie, et je le fais en tâtonnant pour trouver l'équilibre, en explorant mes failles. C'est un challenge, étant peu sensible à la nuance, souvent dans le trop ou pas assez, et très instinctive. Les rencontres m'aident beaucoup la dessus.
Récemment, j'ai pu m'intéresser à la forme des choses, alors que je naviguais dans les grands fonds par exemple, grâce à une rencontre très enrichissante. Je pensais que le fond était plus important que la forme, elle m'a démontré le contraire, en étant pas là où je pensais qu'elle était... j'en ai déduis que les deux étaient liés, et forment un tout... nous nous pensions très différents, nous étions très semblables. Sans cette personne, qui a généré un déclic, la position protocolaire de zazen me serait peut être passée au-dessus de la tête, me disant que la seule chose qui comptait était la méditation "pensive". Tout ça parce que j'ai toujours accordé plus d'intérêt à la psyché qu'au corps... (j'étais butée la dessus); c'est zazen qui m'aide à réunir les deux, et à découvrir de nouvelles perceptions corporelles.
J'ai lu aussi le livre de Nishijima "To meet the real dragon" sur les conseils de Yudo, qui m'a éclairé sur l'importance de ne pas être dans la pensée "duale", dans la dichotomie du corps et de l'esprit, il a une façon de décrire le fonctionnement humain qui me parle beaucoup; c'est tout en simplicité (je ne le dis pas au sens péjoratif), c'est facile à lire, il y a beaucoup d'humilité dans son approche du bouddhisme, ça m'a fait du bien.
Niveau méditation enfin, je détaille un peu plus, je la pratique depuis que je suis très jeune, mais de manière hors protocolaire (me souciant peu de la forme jusqu'à présent): j'ai essayé la méditation archi ciblée, ou je fixais un objet et ne pensait à rien du tout - expérience qui m'a fait penser à la mort; la méthode ou je devais au contraire développer le plus d'idées possibles axées autour d'une thématique, d'un objet, d'un mot, choisi au hasard dans le dictionnaire - expérience qui a développé ma créativité, et qui m'a montré à quel point les pensées pouvaient être "dispersée". Mais aussi la méthode "être à fond dans ce qui se passe au moment présent, ici et maintenant, en captant le plus de choses possibles (un peu comme zazen mais en étant en mouvement). Ca je le fais encore; j'en ressors toujours avec la sensation d'être vivante et en osmose avec l'environnement. J'ai un jeu de cartes tirées du Ji king sinon que j'utilise quotidiennement avant de dormir depuis quelques années, pour méditer sur les hexagrammes et appréhender/intégrer la transformation, pour accepter l'éphémérité des choses, la relativité des pensées, et tailler le superflu.
A bientôt, peut être plus durablement.
Alilu
