Kangan Giin (1217–1300) fut un disciple direct de Maître Dōgen. Il est réputé pour son activité missionnaire dans le Kyushu (l'île la plus méridionale du Japon).
La traduction en français est de moi-même. Je me suis appuyé sur la traduction en anglais de Jesse Reiho Haasch (voir http://bright-window-zen.blogspot.com/2018/11/kangan-giin-zenji-kangan-zenjis_24.html?m=1)
Rem. : ici il faut prendre shōbōgenzō dans le sens « trésor de l'enseignement », et pas comme titre de l'œuvre de Maître Dōgen.
La traduction en français est de moi-même. Je me suis appuyé sur la traduction en anglais de Jesse Reiho Haasch (voir http://bright-window-zen.blogspot.com/2018/11/kangan-giin-zenji-kangan-zenjis_24.html?m=1)
Le pratiquant du zen, dans état d’esprit totalement sincère, doit tout d’abord brûler de l’encens devant les bouddhas et les patriarches et se prosterner en signe de révérence. Puis, d’un cœur pur, déclarer devant le Bouddha : « Je fais le vœu de dédier ce corps, reçu de mon père et de ma mère, à l’Océan des Trois Trésors. Avec ce corps, jusqu’à l’obtention du corps de bouddha, en ce monde, d'existence en existence, d’ère en ère, même en quittant la vie et en entrant dans la mort, [je fais le vœu] de ne jamais abandonner le Bouddhadharma (le Bouddhisme). Que ce soit au sommet d’un arbre de sabres ou d’une montagne à épées, dans un chaudron d’eau bouillante ou dans un brasier de charbons ardents, en m’appuyant sur le shōbōgenzō, j’assumerai ce lourd fardeau, et en toute situation, je serai un exemple. J’espère sincèrement que les trois trésors seront mes témoins et que les Bouddhas et les patriarches me protégeront. »
Rem. : ici il faut prendre shōbōgenzō dans le sens « trésor de l'enseignement », et pas comme titre de l'œuvre de Maître Dōgen.