"La synchronicité signifie d'abord la simultanéité d'un certain état psychique avec un ou plusieurs évènements extérieurs qui apparaissent comme des éléments parallèles signifiants par rapport à l'état subjectif du moment, et- éventuellement- vice versa."
CG Jung, "La synchronicité, un principe de connexions acausales"
" Par Unus Mundis, G. Dorn entend le monde potentiel du premier jour de la création où rien n'existait encore in actu, cad dans le Deux et la pluralité, mais seulement dans le Un. L'unité de l'homme (...) signifie également pour Dorn la possibilité de produire aussi l'unité avec le monde, non pas avec la réalité multiple que nous voyons, mais avec un monde potentiel qui correspond au fondement éternel de toute existence empirique, tout comme le Soi est le fondement et la source originelle de la personnalité et comprend cette dernière dans le passé, le présent et l'avenir."
C.G Jung "Myst. Conj., II, VI, 9"
"C'est avant tout le fait de l'arrangement acausal ou, mieux, de l'ordre signifiant, qui pourrait jeter une lumière sur le parallélisme psycho-physique. Le fait de savoir absolu qui caractérise le phénomène synchronistique, cad le fait de la connaissance transmise hors de tout organe des sens, appuie l'hypothèse et même exprime l'existence d'un sens en soi."
C.G Jung "La synchronicité"
" La grande hypothèse de Jung (...) est, je le rappelle, qu'il est, face à l'espace temps des physiciens contemporains, et à leur causalité (déterminisme de cause à effet), une a-causalité, cad un lieu "sans lieu", un temps "sans temps" et une causalité "sans causalité". En gros, et autrement exprimé, il y a un monde du non monde, un "vide" enfin, sans lequel le "plein" de l'espace-temps et de sa causalité n'aurait aucun sens, parce qu'incapable de se concevoir: tant dans sa conception physique d'engendrement, qu'intellective de compréhension et de signification.
(...)
La synchronicité (acausale) forme avec la causalité un couple d'opposés, comme l'espace avec le temps, mais couplés entre eux dans une quaternité unitaire. (...)"
Pierre Solié " la synchronicité, l'âme et la science"
CG Jung, "La synchronicité, un principe de connexions acausales"
" Par Unus Mundis, G. Dorn entend le monde potentiel du premier jour de la création où rien n'existait encore in actu, cad dans le Deux et la pluralité, mais seulement dans le Un. L'unité de l'homme (...) signifie également pour Dorn la possibilité de produire aussi l'unité avec le monde, non pas avec la réalité multiple que nous voyons, mais avec un monde potentiel qui correspond au fondement éternel de toute existence empirique, tout comme le Soi est le fondement et la source originelle de la personnalité et comprend cette dernière dans le passé, le présent et l'avenir."
C.G Jung "Myst. Conj., II, VI, 9"
"C'est avant tout le fait de l'arrangement acausal ou, mieux, de l'ordre signifiant, qui pourrait jeter une lumière sur le parallélisme psycho-physique. Le fait de savoir absolu qui caractérise le phénomène synchronistique, cad le fait de la connaissance transmise hors de tout organe des sens, appuie l'hypothèse et même exprime l'existence d'un sens en soi."
C.G Jung "La synchronicité"
" La grande hypothèse de Jung (...) est, je le rappelle, qu'il est, face à l'espace temps des physiciens contemporains, et à leur causalité (déterminisme de cause à effet), une a-causalité, cad un lieu "sans lieu", un temps "sans temps" et une causalité "sans causalité". En gros, et autrement exprimé, il y a un monde du non monde, un "vide" enfin, sans lequel le "plein" de l'espace-temps et de sa causalité n'aurait aucun sens, parce qu'incapable de se concevoir: tant dans sa conception physique d'engendrement, qu'intellective de compréhension et de signification.
(...)
La synchronicité (acausale) forme avec la causalité un couple d'opposés, comme l'espace avec le temps, mais couplés entre eux dans une quaternité unitaire. (...)"
Pierre Solié " la synchronicité, l'âme et la science"