Un vieux moine avait tracé l'idéogramme "esprit" sur la porte, la fenêtre et le mur de sa petite maison.Fa-yen, pensant qu'il s'agissait d'une erreur, la corrigea en disant : - L'idéogramme "porte" doit être tracé sur la porte, et la fenêtre et le mur doivent avoir chacun leur idéogramme.
Mais Siuan-kiue déclara : - La porte se montre sans idéogramme, aussi la fenêtre comme le mur n'ont-ils besoin d'aucun signe.
Nyogen : Le vieux moine reconnaît la porte, la fenêtre et le mur comme des manifestations de l'esprit. Il ressemble un peu à Hegel, qui voit le monde comme un vaste processus de pensée. Hegel, toutefois, demeure confiné dans la spéculation alors que le moine Zen s'en est libéré. En effet, si l'idéalisme absolu de Hegel reste plus ou moins accroché à la forme au sein de la réalité, le moine transcende à la fois le nom et la pensé pour demeurer dans une maison sans forme dont la porte, la fenêtre et le mur ne sont rien d'autre que l'esprit.
Fa-yen soutient le moine en partie, mais il l'exprime de façon différente. Il aurait pu dire : "La porte, la fenêtre et le mur me donnent toute satisfaction. Pourquoi les appelles-tu "esprit" ?"
Mais Siuan-kiu, lui pense que les choses n'ont nul besoin de nom pour être.
Genkô : J'écrirai " fenêtre" sur la porte, "mur" sur la fenêtre et "porte" sur le mur.
NYogen : Pour comprendre es paroles de Genrô, vous ne devez pas seulement pénétrer dans la petite maison où demeure le moine, mais la laisser entrer en vous.
Mais Siuan-kiue déclara : - La porte se montre sans idéogramme, aussi la fenêtre comme le mur n'ont-ils besoin d'aucun signe.
Nyogen : Le vieux moine reconnaît la porte, la fenêtre et le mur comme des manifestations de l'esprit. Il ressemble un peu à Hegel, qui voit le monde comme un vaste processus de pensée. Hegel, toutefois, demeure confiné dans la spéculation alors que le moine Zen s'en est libéré. En effet, si l'idéalisme absolu de Hegel reste plus ou moins accroché à la forme au sein de la réalité, le moine transcende à la fois le nom et la pensé pour demeurer dans une maison sans forme dont la porte, la fenêtre et le mur ne sont rien d'autre que l'esprit.
Fa-yen soutient le moine en partie, mais il l'exprime de façon différente. Il aurait pu dire : "La porte, la fenêtre et le mur me donnent toute satisfaction. Pourquoi les appelles-tu "esprit" ?"
Mais Siuan-kiu, lui pense que les choses n'ont nul besoin de nom pour être.
Genkô : J'écrirai " fenêtre" sur la porte, "mur" sur la fenêtre et "porte" sur le mur.
NYogen : Pour comprendre es paroles de Genrô, vous ne devez pas seulement pénétrer dans la petite maison où demeure le moine, mais la laisser entrer en vous.