Zen et nous

Le zen, sa pratique, ses textes, la méditation, le bouddhisme, zazen, mu

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    Message par Invité Lun 1 Aoû 2011 - 22:39

    Yudo, maître zen a écrit:C'est pas une question d'autorité. C'est une question de gentillesse.
    L'autorité, c'est "amour et fermeté". Si on n'est que "gentil" avec un enfant qui n'est pas encore en âge de comprendre, alors qu'on sait qu'il va se faire écraser en traversant, cet enfant va traverser, parce qu'on n'aura pas été assez ferme.
    "gentil", oui, mais ce n'est qu'une moitié de la phrase, il y a aussi:"aller ailleurs, parce que je préfèrerais qu'il ne leur arrive pas malheur.".

    A ne pas confondre avec l'autoritarisme, qui n'est qu'abus de pouvoir pour le profit d'un seul ou d'un seul groupe.
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    Message par Yudo, maître zen Mar 2 Aoû 2011 - 10:05

    Ho a écrit:Selon le restaurant du même nom du 6ème arrondissement de Paris, "guenmaï" signifierait riz complet et non pas soupe de riz (Sensei Deshimaru disait "guenmaï soup"). Pour la "soupe de riz" (ou gruau de riz) des temples au Japon, un cuisinier japonais avec qui nous nous donnions mutuellement des cours, m'avait dit que le nom est "okayu".
    Sinon merci pour ce conte du vieux chat gris, Yudo maître zen.
    Rendons à César ce qui est à César: le conte du rat et du vieux chat gris a été posté par Kaikan.
    元:gen (prononcer guènne)
    米:mai (prononcer maille)

    Plusieurs caractères ont ces sons, mais le premier signifie "base", "élémentaire", "brut". C'est le deuxième kanji de 道元 (Dôgen).
    Le second signifie "riz". Quand on achète du genmaicha, du thé au riz soufflé, on a des grains de riz complet grillé et soufflé dans le thé.
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    Message par Invité Mar 2 Aoû 2011 - 11:07

    Yudo, maître zen a écrit:
    元:gen (prononcer guènne)
    米:mai (prononcer maille)

    Plusieurs caractères ont ces sons, mais le premier signifie "base", "élémentaire", "brut". C'est le deuxième kanji de 道元 (Dôgen).
    Le second signifie "riz". Quand on achète du genmaicha, du thé au riz soufflé, on a des grains de riz complet grillé et soufflé dans le thé.
    lol, pas oublier le soufflet...:
    pour attiser le feu.

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    Message par Kaïkan Mar 2 Aoû 2011 - 12:36


    Les grenouilles tombées dans la jatte de crème.


    UN JOUR, deux grenouilles tombèrent dans une jatte de crème. Aussitôt, elles s'aperçurent qu'elles s'enfonçaient : impossible de nager ou de flotter longtemps dans cette pâte molle aussi épaisse que des sables mouvants. Au début, les deux grenouilles agitèrent violemment leurs pattes dans la crème pour atteindre le bord de la jatte. En vain : elles ne parvenaient qu'à barboter au même endroit en s'enlisant. Elles avaient de plus en plus de mal à remonter à la surface et à reprendre leur souffle. L'une d'elles dit tout haut :
    « Je n'en peux plus. On ne peut pas sortir de là. Impossible de nager dans cette substance. Je vais mourir, je ne vois pas pourquoi je prolongerais cette souffrance. Où est l'intérêt de mourir épuisée par un effort stérile ? »
    Ayant dit cela, elle cessa de s'agiter et s'enfonça rapidement, littéralement engloutie par l'épais liquide blanc.
    L'autre grenouille, plus persévérante ou peut-être plus obstinée, se dit : « Rien à faire ! Pas moyen d'avancer dans cette matière. Pourtant, bien que la mort soit proche, je lutterai jusqu'à mon dernier souffle. Je refuse de mourir une seconde avant que mon heure ait sonné. »
    Elle continua à s'agiter et à barboter au même endroit, sans avancer d'un pouce, pendant des heures et des heures.
    Et soudain, à force de trépigner et de battre des cuisses, de s'agiter et de patauger, la crème se transforma en beurre.
    Surprise, la grenouille fit un bond et, patinant, arriva au bord de la jatte. De là, elle rentra chez elle en coassant joyeusement.



    Contes - Page 2 Grenou10
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    Message par Yudo, maître zen Mar 2 Aoû 2011 - 17:32

    Ho a écrit:Merci Yudo, enfin une info fiable sur genmaï. Et pour "okayu" est-ce que tu sais ? ça m'intéresse vraiment le sens des mots, afin de bien savoir de quoi l'on parle.Contes - Page 2 Salut10
    お粥:le "o" est honorifique.
    "kayu" veut simplement dire "gruau de riz".
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    Message par Kaïkan Mar 2 Aoû 2011 - 18:40


    Au fait,

    Si vous avez un conte au sujet de la guen mai  (元 米), n'oubliez pas de le poster.
    Autrement allez laver votre bol et revenez sur ce fil quand vous aurez un conte à nous offrir afin que nous puissions le lire de nos yeux émerveillés... Laughing


    Contes - Page 2 Guen-m10


    Première guen maï au dojo de Tours suivez le lien :
    http://is.gd/pwdf44
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    Message par Kaïkan Mer 3 Aoû 2011 - 7:55


     Boire une bouteille vide...

    Un homme très avare demanda à son ami d’aller acheter du vin pour leur dîner. L’ami lui demanda alors l’argent pour le payer mais l’avare dit :
    "Tout le monde est capable d’acheter du vin avec de l’argent. C’est trop facile ! S’en procurer sans dépenser le moindre sou, voilà qui est intéressant !"
    L’ami sortit sans ajouter un mot. Un instant plus tard, il revint et lui tendit une bouteille vide à l’avare qui se mit en colère :
    - "Mais où est le vin ? Il n’y en a pas la moindre goutte dans cette bouteille !"
    - "Tout le monde est capable de boire du vin quand la bouteille est pleine. C’est trop facile ! Étancher sa soif quand la bouteille est vide, voilà qui est intéressant ! "

    « Sagesses et malices de la Chine ancienne »
    De Lisa Bresner. Killoffer


    Contes - Page 2 Barb4710
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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 11:26

    on a des grains de riz complet grillé et soufflé dans le thé.
    Shocked j'imagine que c'est un peu comme les croûtons de pain dans la soupe de poissons.

    C'est marrant que le thé en japonais s'entend "cha" et son nom scientifique est "Camellia sinensis":
    https://zen-et-nous.1fr1.net/t652-conte-du-chat-maitre-zen#11243

    Du fait qu'un praticien de la cérémonie du thé doit être familier avec la production et les différents types de thés, avec les kimono, la calligraphie, les arrangements floraux, les céramiques, l’encens, et un large ensemble d'autres disciplines et arts traditionnels en plus des pratiques du thé enseignées dans son école, l'étude de la cérémonie du thé prend de nombreuses années et souvent toute une vie. Même pour participer en tant qu'invité dans une cérémonie du thé formelle, une connaissance du sadō est requise, incluant les gestes recommandés, les phrases à dire par les invités, la bonne manière pour boire le thé et la tenue générale à adopter dans la salle où est servi le thé.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanoyu
    une fois dans un avion, j'ai sympathisé avec un vieux couple de japonais et la dame, j'avais compris dans mon mauvais anglais qu'elle donnait des cours pour faire le thé; j'étais très étonnée parce que je lui disais c'est quand même pas compliqué de verser de l'eau chaude sur du thé. Quand j'y pense, elle a dû me prendre pour une barbare Embarassed je connaissais pas moi, la cérémonie du thé.
    Comme on avait aussi parlé de vin en en buvant dans l'avion (le vieux japonais avait rigolé super fort quand j'ai trinqué avec lui), j'avais par la suite envoyé des vieilles bouteilles de ma région au Japon (ça m'avait coûté une petite fortune, mais ça me faisait plaisir de leur faire plaisir) parce qu'ils m'avaient offert un éventail dans l'avion et moi j'avais rien sur moi à offrir (en fait, pas de valise, pas de sac, et c'est la seule fois que j'ai voyagé en "classe affaires", une histoire pas possible où j'avais voyagé en tenue de plage: tongs, short (carte bancaire et carte d'identité dans chaque poche), débardeur court et les mains vides Very Happy mais c'est comme ça que je les ai rencontré). Ils m'avaient répondu une gentille lettre avec des cadeaux que j'ai encore et j'étais invité chez eux si j'allais au Japon.

    j'ai trouvé un conte musical:
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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 14:02

    Bonjour,

    Un conte sûrement connu, j'étais à la page 182 sur ce livre là, mais suis revenue sur mes pas :

    Histoire de la marchande de gâteau


    Maître Tokusan entreprit de rendre visite à Maître Ryutan. A la porte du temple _ Ryutan signifie Grand Dragon du lac profond _ se trouvait une femme âgée qui vendait des gâteaux.
    " Je désire rencontrer Maître Ryutan. Pouvez-vous me guider ? demanda t-il.
    -Quel livre portez-vous sous le bras ?
    - C'est le Sutra du Diamant, que je traduit.
    - Ah, j'ai lu beaucoup de livres depuis mon jeune âge, mais je ne les ai pas compris. Pouvez-vous m'enseigner une chose ?
    - Oui, je puis vous répondre.
    - Dans votre Sutra, certainement, il est écrit : "L'esprit du passé ne peut-être saisi, l'esprit du présent non plus, ni l'esprit du futur." Vous, Maître, quand vous mangerez le gâteau de riz, avec quel esprit le mangerez-vous ? "
    Maître Tokusan fut très perplexe.
    " Je ne puis répondre. Qui vous a donné un enseignement si profond ?
    - Si vous ne comprenez pas, vous devez aller dans le temple d'un grand maître comme Maître Ryutan."
    C'est ce qu'il fit. Une discussion très serrée eut lieu entre les deux maîtres. Dans ce genre de discussion, les opinions personnelles sont brisées. Il devint un grand disciple.

    Taisen Deshimaru - La pratique du zen



    Il y a aussi d'autres contes que je ne connais pas dans "Le bol et le bâton". A lire en écoutant la pluie, ou au coin du feu ou près de la mer...


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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 16:21

    Drôle de voyage n'empêche...
    En fait fonzie, t'as troqué et trinqué dans l'avion... ça t'arrive souvent ? Laughing
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    Message par Franck Barron Mer 3 Aoû 2011 - 16:52

    Siddhartha a dit j'enseignerai que le chemin qui permet de mettre un terme à la souffrance, le Zen qui s'éloigne de cette vérité est bien un bouddhisme mal digéré. De beaux contes Zen mais quid de la vérité ?


    Dernière édition par Franck Barron le Mer 3 Aoû 2011 - 18:10, édité 1 fois
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    Message par Kaïkan Mer 3 Aoû 2011 - 17:27


    Ce fil est dédié aux contes pas aux règlements de comptes...Very Happy

    Ceux qui ont sans cesse des griefs contre toutes choses doivent se préoccuper de l'organe ci-dessous :



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    Rien de mieux que de développer le sens de l'humour pour combattre ses troubles cyclothymiques ... Laughing


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    Message par Kaïkan Mer 3 Aoû 2011 - 17:48



    extrait de « Sagesses et malices du Zen »

    « Marc de Smedt »

    Petit bambou, grand bambou

    Un moine demande au maître :
    - Quelle est la définition du bouddhisme ?
    Le maître répond :
    - Je te le dirai quand il n’y aura personne alentour.
    Quelque temps plus tard, le moine revient voir le maître et lui dit :
    - Il n’y a plus personne, pouvez-vous me répondre ?
    Le maître l’entraîne dans le jardin jusqu’à la bambouseraie. Il ne dit rien. Le moine, ne comprenant rien, insiste. Alors le maître lui montre deux bambous et dit :
    - Regarde ce bambou-ci, il est court et tout petit. Et regarde
    celui-là, il est si grand !
    Le moine comprend que le but de sa quête est de grandir intérieurement.



    Contes - Page 2 Bouddh10
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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 18:08

    kay a écrit:Drôle de voyage n'empêche...
    En fait fonzie, t'as troqué et trinqué dans l'avion... ça t'arrive souvent ? Laughing
    non, mais une autre fois, j'ai offert des bonbons à mon voisin d'avion, c'était un coréen et il m'a donné la mascotte des JO, c'était un tigre Very Happy

    Contes - Page 2 1988_seoul_mascotte_olympique_hodori_01_tm

    Le Renard et le Tigre

    Le tigre ayant capturé un renard dans la forêt, voulut en faire son repas. Le renard, rusé compère, lui dit sans sourciller :
    - Tu ne dois pas me manger, je suis envoyé par l'Empereur du ciel pour être Roi chez les animaux. Il t'en cuira si tu désobéis aux ordres de l'Empereur Céleste.
    Vu la petite taille du renard, le tigre faisait peu de cas de ses vantardises.
    Le renard repris :
    - Si tu doutes de mes paroles, mets-toi derrière moi, nous allons faire un tour dans la jungle. Tu verras comment les animaux seront frappés de terreur à ma vue.

    Le tigre y consentit.
    Les voilà partis, le renard devant, le tigre derrière, suivant de près.

    A la vue du tigre, tous les animaux s'enfuient pris de panique. Se retournant alors vers le tigre, le renard lui dit d'un air triomphant :
    - Regarde, tous me craignent!

    Et le tigre d'acquiescer :
    - Certes, tu jouis d'un prestige incontestable. Dès qu'ils te voient, ils se sauvent tous.


    Sagesses et malices de la Chine ancienne Wink
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    Message par Franck Barron Mer 3 Aoû 2011 - 18:19

    Kaïkan a écrit:
    Ce fil est dédié aux contes pas aux règlements de comptes...Very Happy

    Ceux qui ont sans cesse des griefs contre toutes choses doivent se préoccuper de l'organe ci-dessous :



    Contes - Page 2 -photo10

    Rien de mieux que de développer le sens de l'humour pour combattre ses troubles cyclothymiques ... Laughing


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    Quant on pose les vrais questions on se défile, c'est valable aussi pour tes enseignements, en quoi peuvent-ils mettre un terme à la souffrance ?
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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 18:24

    Franck Barron a écrit:Siddhartha a dit je n'enseignerai que le chemin qui permet de mettre un terme à la souffrance, le Zen qui s'éloigne de cette vérité est bien un bouddhisme mal digéré. De beaux contes Zen mais quid de la vérité ?

    Messire Frank Barron de la Baronnie, si tu as un conte pour moi, mon esprit de pauvre chat-cendrillon balayeur cat sera enchanté, car il ne ne comprend que cela et la poésie des baladins, les gentilles taquineries des saltimbanques ! messire.
    Mais si sa seigneurie préfère rester sur le perron, je finirai mon ouvrage. Smile

    Merci. Arrow

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    Message par Franck Barron Mer 3 Aoû 2011 - 18:31

    "ne vous laissez pas guider par des rapports, ni par la tradition religieuse, ni par ce que vous avez entendu dire. Ne vous laissez pas guider par l'autorité de textes religieux, ni par la simple logique ou allégation, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances possibles, ni par la pensée que "ce religieux est notre maître spirituel"

    Je connais que des gens sur ce forum qui ne respectent pas ce sutra.
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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 18:53

    Franck Barron a écrit:

    Quant on pose les vrais questions on se défile, c'est valable aussi pour tes enseignements, en quoi peuvent-ils mettre un terme à la souffrance ?

    Frank, tu ne crois pas qu'on apprend tous des uns et des autres, que toutes choses peuvent-être un enseignement ? Ouvre un sujet... Ici c'est "contes"...

    Si tu savais le quart de la souffrance dans laquelle j'ai trempé, dans ma vie, si tu savais le nombre de personne que j'ai été, ce à quoi j'ai échappé... Et comment je suis aujourd'hui, avec quelques enseignements du Bouddha, du bouddhisme tibétain et du zen ici et là, une poignée de contes, une pluie de haïkus par-ci, par là, quelques conseils de bon sens, un coup de pousse, ou une main secourable. Cela te donnerai peut-être une idée,enfin, Rolling Eyes si t'enlèves ces grosse lunettes vertes à paillettes... Ne dis pas non, je t'ai vu !


    Frank, sois sympa... qu'as-tu donc d'autres à conter à ma cervelle de zoziau ?

    Je ne me laisse pas guider par des textes mais plutôt surtout par ce dont j'ai fais l'expérience dans le quotidien. Les textes mettent des mots sur ces choses... D'ailleurs il m'arrive des choses curieuses en ce moment, et depuis pas mal d'années quand j'y repense, des concordances, ou des coïncidences ou synchronicités... Bref

    Bon, ben bonne soirée...


    Fonzie,
    On dirait Garfield...
    Je n'ai pas encore pris l'avion, ça rassure...
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    Message par Kaïkan Mer 3 Aoû 2011 - 18:55


    La perle précieuse

    On raconte en Inde qu'un sage marchait un soir le long des plages de l'océan et qu'il arriva devant un petit village de pêcheurs. Il le traversait en chantant et s'en éloignait pour continuer son chemin, lorsqu'un homme se mit à courir après lui.
    — S'il vous plaît, s'il vous plaît ! Arrêtez-vous ! Donnez-moi la perle précieuse !
    Le sage posa son baluchon.
    — De quelle perle parlez-vous ?
    — Celle que vous avez dans votre sac. Cette nuit, j'ai rêvé qu'aujourd'hui je rencontrerais un grand sage et qu'il me donnerait la perle précieuse qui me rendra riche jusqu'à la fin de mes jours. Le sage s'arrêta. Il ouvrit son sac et en sortit effectivement une belle perle. Elle était énorme et elle brillait de mille feux.
    — Sur la grève, tout à l'heure, j'ai aperçu cette grosse boule. Je l'ai trouvée jolie et l’ai mise dans ma besace. Ce doit être la perle rare dont tu parles. Prends-la, elle est à toi.


    Le pêcheur était fou de joie. Il saisit la perle et partit en dansant, tandis que le sage s'allongeait sur le sable pour y passer la nuit. Mais, dans sa hutte, le pêcheur ne dormait pas. Il se tournait et se retournait sur sa couche. Il avait peur qu'on lui vole son bien. De toute la nuit, il ne put trouver le sommeil.
    Aussi, au petit matin, il prit la perle et partit rejoindre le sage. — Je te rends cette perle, car elle m'a procuré plus d'inquiétude que de richesses. Apprends-moi plutôt la sagesse qui t'a permis de me la donner avec autant de détachement. Car c'est cela, la vraie richesse.


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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 19:10


    Les cils du loup, conte japonais

    Dans un village, vivait, une fois, un riche forgeron avec sa fille, la belle Akiko. La femme du forgeron était décédée peu après la naissance de la petite fille et l'homme avait repris femme. Mais la marâtre était avare et méchante, rien ne pouvait la réjouir et elle en voulait surtout à Akiko qu'elle enviait, car elle était joyeuse et souriante. Au fur et à mesure que la jeune fille grandissait, la marâtre l'accablait toujours plus de travail, et Akiko fut bientôt seule à s'occuper de la maison. La marâtre passait la journée à fainéanter, à donner des ordres ; et le soir, elle se plaignait à son mari, disant qu'Akiko ne faisait rien. Lorsqu'elle entendait cela, il arrivait à Akiko de pleurer, mais, le lendemain, elle avait tout oublié et reprenait ses occupations avec gaieté. Akiko était aimable avec tout le monde, car elle savait ce que signifiait l'injustice. Elle était également gentille avec les moines, les mendiants, que l'on trouve dans tout village. Jamais personne ne partait de la maison, les mains vides. Tout le monde aimait Akiko et lorsque ses chansons pleines de gaieté retentissaient à travers la maison, tous se sentaient le cœur joyeux et accéléraient la besogne ; et la fortune du père augmentait. Une telle attitude allait tout à fait contre le gré de la marâtre : "Elle s'entretient avec n'importe qui, comme si cela se faisait dans les bonnes familles ! Elle arrivera à chasser tous les clients!" Ou encore : "Pour dépenser, elle sait s'y prendre, mais pour rapporter de l'argent à la maison, il en va tout autrement. Si cela continue, nous allons devoir mendier ! "Ainsi, elle calomniait Akiko, jour après jour, et le père la croyait. Il devait gagner son argent assez durement, et il n'aimait pas qu'on le gaspille. Jamais Akiko ne se défendait contre sa marâtre. Elle baissait tristement la tête et essuyait les larmes qui montaient à ses yeux. "Elle ne prend pas au sérieux les conseils bien intentionnés", se disait le père, en l'entendant chanter le lendemain, et, avec le temps, son cœur se durcit. Et, lorsque, la veille du Nouvel An, la marâtre se plaignit, à grands cris, qu'Akiko eût l'intention d'attirer le malheur sur la maison en préparant le gâteau traditionnel, non pas avec le riz le meilleur, mais avec de vieilles réserves, insultant ainsi, certainement, le Dieu du bonheur, le père se fâcha et chassa Akiko de la maison.

    Tristement, Akiko parcourait le village. Partout, on préparait le Nouvel An et personne ne remarquait ce qui était arrivé à la fille du forgeron, qui était toujours si joyeuse. Akiko suivit la route et arriva dans le village voisin. Elle avait froid et faim. Si seulement elle avait trouvé où entrer en service, mais partout on lui montrait froidement la porte. Akiko était déjà si affaiblie qu'elle pouvait à peine avancer. Alors, elle frappa finalement à la porte d'une auberge et demanda un peu de thé chaud. "Monsieur l'aubergiste, je n'ai pas d'argent, mais je peux vous laisser en gage ma veste matelassée. Donnez-moi quelque chose à manger." "Ce serait facile", répondit l'aubergiste. "N'importe qui pourrait venir ainsi ! Je te sers à manger et, après, on ne me donnera rien pour la veste. Non, donne la veste, je vais la faire vendre et puis, nous verrons ce qu'elle vaudra." Akiko enleva la veste et attendit devant la maison, vêtu seulement d'un léger kimono. L'aubergiste envoya le valet vendre la veste, et Akiko attendit tremblant de froid qu'il revienne avec l'argent. Elle resta longtemps, souffrant de faim et de froid. Elle pensait : "Mon exil ne peut durer bien longtemps ; mon père reconnaîtra certainement bientôt qu'il a eu tort et me rappellera, car ce n'est pas possible qu'existe dans le monde une telle injustice". Akiko attendait depuis longtemps mais personne ne s'occupait de la jeune fille accroupie sur le seuil. Finalement, elle appela doucement l'aubergiste. "Ne m'importune pas ! Si jeune et déjà à courir les rues ! Ote-toi d'ici, tu chasses mes clients!" lui lança l'aubergiste. "C'était une bonne veste" dit Akiko. Elle vous a certainement rapporté assez pour me donner du riz et du poisson et un bol de thé bien chaud." "Haha! elle prétend m'avoir donné une belle veste, valant une fortune ! Haha! Et tu ne m'as pas aussi confié une bourse pleine d'argent ? Elle semble te manquer aussi." L'aubergiste criait si fort que ses hôtes sortaient de l'auberge pour se moquer de la pauvre fille. Akiko se mit à pleurer. La faim et le froid étaient terribles, mais rien ne la blessait autant que cette injustice. "Tiens, voici quelque chose", dit l'aubergiste, en lui lançant une boulette dure et un sac rapiécé. "Pour que tu voies que j'ai pitié et qu'un jour de fête je ne te laisse pas partir sans rien. Et maintenant, va-t-en, sinon je lâche mes chiens."
    Akiko jeta le sac rapiécé sur son dos et, le visage rouge de honte, elle s'en fut en courant. Elle ne s'arrêta qu'à la lisière de la forêt. La neige se mit à tomber et Akiko ne savait où elle se trouvait, ni où elle irait. Désespérée, elle se dit : "Ce monde ne me réserve rien de bon, je préfère encore en terminer moi-même avec la vie. Je vais aller dans la forêt et me faire manger par les loups !" Traduisant aussitôt son horrible décision dans les faits, elle quitta le chemin et pénétra dans la nuit de la forêt. "Dans les montagnes, il y a beaucoup de loups et, en hiver, ils sont affamés. Ils ne tarderont certainement pas et j'en aurai fini pour toujours avec ma peine", se dit-elle tout en marchant. Remuant de telles pensées, elle arriva dans une petite clairière, s'y assit sur une pierre et attendit l'arrivée des loups. Petit à petit, le crépuscule arrivait, la neige tombait de plus en plus, la forêt était silencieuse, aucune feuille ne remuait."Peut-être, n'est-ce pas l'endroit indiqué", se dit finalement Akiko, en ne voyant toujours pas de loup. Elle se leva et continua son chemin. Elle errait ainsi depuis bien longtemps. Soudain, des branches craquèrent dans un buisson, près du sentier. Les branches s'écartèrent et un énorme loup violet sauta sur le chemin. Il s'aplatit comme pour s'apprêter à sauter, montra ses crocs acérés et jeta des regards perçants sur Akiko. Celle-ci s'arrêta net. Maintenant qu'elle voyait les dents aiguës et qu'elle sentait l'haleine chaude du loup, elle commençait à avoir peur. Mais elle se souvint des humiliations et des injustices qu'elle avait subies, et elle resta ferme dans sa résolution. Elle regarda le loup, effrayée et lui dit : "Mange-moi, loup !" Le loup s'aplatit encore, cligna des yeux et lui dit : "Non, je ne te mangerai pas. Je ne mange pas les hommes, tout au moins de vrais hommes. Et tu es un être humain comme il faut. Tout ton malheur provient du fait que tu es incapable de reconnaître les vrais hommes. Tu as trop de confiance, mais je veux t'aider." Cela dit, il s'arracha deux cils, les tendit à Akiko et dit : "Lorsque tu voudras savoir quel est l'homme que tu as devant toi, tiens ces deux cils devant tes yeux et regarde bien. Aussitôt, tu sauras à qui tu auras à faire. Celui qui ne changera pas, même après un examen minutieux à travers les cils, c'est celui-là avec lequel tu seras heureuse. Les autres, ne les crois pas, même s'ils te font bon visage !

    Akiko, surprise, remercia le loup et s'en retourna. Dans son étonnement, elle avait oublié la faim et le froid. Bientôt elle sortit de la forêt et arriva dans une petite ville. Autour d'elle, il y avait foule. Beaucoup portaient des corbeilles ou des fagots de bois sur le dos. D'autres conduisaient des chevaux au marché, d'autres encore rentraient avec leurs provisions. Il y avait des femmes aux belles toilettes et des hommes aux mines dignes. Comment savoir en qui avoir confiance ? Akiko décida alors d'essayer le conseil du loup. Elle mit les cils devant ses yeux et observa le va-et-vient. Quelle surprise en constatant la transformation qui s'était opérée chez les citadins aux airs honnêtes ! Ainsi, la femme riche et digne, qui se promenait entourée de servantes et d'une gouvernante, tenant un petit garçon par la main… Le kimono de soie est surmonté d'une tête de coq qui picore, affamé, de tous côtés. La gouvernante a une tête de poisson, et les servantes - rien que des souris et des poules. Ou encore plus loin, un fonctionnaire avec sa suite : du col raide de cérémonie sort fièrement une tête de cochon. Un marchand s'approche du carrefour, il porte une tête de renard et ses petits yeux jettent des regards rusés. Akiko a beau regarder partout, autour d'elle, ce sont têtes animales surmontant des corps, qu'ils soient vêtus de soie ou de haillons rapiécés ! Alors Akiko devient très triste. "C'est donc ainsi que va le monde ? N'existe-t-il vraiment aucun visage humain ?" Elle était sur le point d'abandonner tout espoir lorsqu'elle vit un jeune charbonnier, pauvrement vêtu, portant un grand sac de charbon sur le dos, qui s'acheminait lentement vers le carrefour. On voyait qu'il avait un long chemin derrière lui. Hésitante, Akiko porta, encore une fois, les cils à ses yeux. Quel animal verrait-elle, cette fois encore, à la place du visage qui lui inspirait confiance ? Elle regarda attentivement, mais le charbonnier ne se transformait pas. Elle avait beau tourner et retourner les cils, aiguiser son regard, le charbonnier gardait sa belle tête de jeune homme. Akiko était heureuse. Mais comment aborder cet étranger ? Elle décida de suivre en secret le charbonnier. Elle verrait ainsi où il habitait et, en chemin, une idée lui viendrait peut-être sur la façon de s'y prendre. Au marché, le charbonnier échangea son charbon contre du thé, du riz et su sel. Puis, sans s'arrêter, il dirigea ses pas vers la montagne. Akiko le suivait à une certaine distance, mais il marchait vite et elle avait du mal à le suivre. Ils passèrent près des champs de riz, puis s'engagèrent dans un sentier. Là, le jeune homme disparut. Il était jeune et fort alors qu'Akiko était très affaiblie par la faim et la longue route qu'elle avait déjà faite. Mais elle vit, au loin, monter de la fumée. Elle suivit donc cette direction et, dans une clairière, elle aperçut, à côté d'une meule, une petite hutte.

    Akiko se dirigea tout droit vers la demeure et jeta un regard à l'intérieur. Il n'y avait personne, mais, sur le feu, se trouvait une bouilloire avec de l'eau. Akiko s'assit sur le seuil et attendit. Au bout d'un moment, le charbonnier sortit de la forêt, s'arrêta un peu devant la jeune fille et cria : "Tu m'as donc suivi jusqu'ici, fantôme ! Va ton chemin, chez moi, tu ne trouveras rien !" Akiko se leva, salua poliment le charbonnier et l'assura qu'elle n'était pas un fantôme, mais un être humain. Enfin, le charbonnier la crut. "J'ai bien sûr remarqué que tu m'as suivi depuis la ville. C'est pourquoi j'ai hâté le pas, mais tu es restée derrière moi. Je pensais que tu étais un fantôme car une jeune fille ne se promène pas ainsi, seule, dans les bois. Je ne suis pas resté dans ma hutte, me disant : "Si le fantôme ne me trouve pas, il s'en ira". Mais, dis-moi, que fais-tu ici dans la forêt ? Il me semble que tu as connu des jours meilleurs, il n'y a pas si longtemps!" Alors, elle lui raconta tout et demanda au charbonnier s'il ne voulait pas la garder. "Je sais faire la cuisine et je pourrai m'occuper de ton ménage. Tu seras certainement satisfait de moi." "Moi, je serai certainement satisfait, mais je ne sais pas si toi, tu le seras chez moi. Je ne suis qu'un simple charbonnier. Chez moi, ce n'est pas comme dans une maison de riche." Akiko n'avait nul besoin de luxe. Elle était heureuse de trouver un toit et son plus cher désir était de pouvoir rester chez le charbonnier. Avant de pénétrer dans la hutte, elle regarda ses pieds qui étaient sales du long voyage, et demanda où elle pouvait se laver. "Derrière la meule, à la lisière de la forêt se trouve une source", lui répondit le charbonnier. La source était entourée de poutres de bois. Akiko se pencha et l'eau brillait comme si le soleil s'y reflétait. Au fond de la source, se trouvaient beaucoup de pierres et c'étaient elles qui scintillaient. Akiko sortit une des pierres de l'eau et l'inspecta. Puis elle se lava les pieds bien qu'elle eût presque honte de les tremper dans la source dorée. A la fin, elle se pencha pour boire l'eau, qui sortait du rocher. C'est certainement ici que le charbonnier vient chercher l'eau pour faire sa cuisine" se dit-elle. Mais elle s'arrêta de boire. Ce n'était pas de l'eau qui coulait du rocher, mais le meilleur des sakés. Akiko prit une des pierres dorées et courut à la hutte. "Sais-tu ce qu'est cette pierre?" demanda-t-elle au charbonnier. "Evidemment, c'est une pierre ordinaire. Il y en a plein dans la source et tout autour. Elles sont très belles et ne perdent pas leur brillant, même une fois sèches," dit le charbonnier tranquillement. "Regarde, j'en ai orné l'âtre." "Ce n'est pas une pierre, c'est de l'or pur," lui expliqua Akiko. "Dans la ville, on te donnera en échange ce que tu voudras, et tu n'auras plus à te fatiguer." "On me donnerait du riz, en échange d'une pierre ? La fatigue a dû te déranger l'esprit" continua le charbonnier, sans rien perdre de son calme. "Et sais-tu ce qui coule à la source? - Mais qu'est-ce qui t'arrive?" grogna le charbonnier. "Rien d'autre que de la bonne eau bien pure. J'en bois depuis des années. Il ne m'est rien arrivé.- De la bonne eau bien pure ! Ne sais-tu donc pas que c'est le meilleur saké que j'aie jamais bu?" Puis elle expliqua au jeune charbonnier, au milieu de quels trésors, il avait jusque là peiné. Le charbonnier n'en croyait rien, mais voyant qu'Akiko perdait sa tristesse et sa fatigue, il ne voulait pas la peiner.

    Le lendemain, ils emportèrent l'or à la ville. Et, peu de temps après, l'auberge "A la meule éteinte" se dressait dans la clairière. Bientôt, l'auberge, avec son bon saké et son aimable hôtesse, était connue dans tous les environs, et, de près et de loin, on venait y faire halte. La clairière était toujours très animée, et y venaient des visiteurs illustres, d'autres moins nobles, et enfin tous les vagabonds : des moines et des mendiants. Mais l'hôtesse avait un sourire pour tout le monde. Mais qu'est-il arrivé, entre temps, au village natal d'Akiko ? Le père ayant chassé la jeune fille, la marâtre fut enfin contente. Seulement, il fallait dorénavant qu'elle s'occupe seule de la maison. Elle était furieuse et cela a duré jusqu'à ce qu'elle en mourut. Le père, à son tour, ne réussissait plus rien. Tout était comme ensorcelé. C'est en vain qu'il grondait ses apprentis et licenciait ses aides. L'atelier déclinait de plus en plus et, à la fin, il ne lui resta d'autres solutions que d'aller mendier, comme la marâtre l'avait prédit ! Un jour, le vieux forgeron arriva, avec d'autres mendiants, à l'auberge. Il ne reconnut pas sa fille, mais fut surpris de voir qu'on leur servait de la soupe bien grasse et, en plus, un bol du meilleur saké. Cette hospitalité lui fit penser à sa fille, qui était aussi aimable que l'hôtesse de l'auberge, et alors seulement il se repentit d'avoir agi avec précipitation et sans réfléchir. "Ma pauvre Akiko, qu'est-elle devenue?" soupira le vieillard et les larmes coulaient sur ses joues. Akiko servait ses hôtes non loin des mendiants. Mais un sentiment imprécis l'attirait vers ces pauvres en haillons, et, finalement, elle reconnut son père. Elle hésita longtemps à se faire reconnaître, pensant à sa peine et à la manière dont elle avait été chassée de la maison. Mais, voyant ses larmes, elle oublia tout et s'approcha de lui. "Père, ne pleurez plus, je suis Akiko !" "Akiko, ma fille", sanglota le forgeron, "tu vois comment le sort m'a puni de mon injustice. "Akiko appela son mari et ils se racontèrent cette histoire. Ils vécurent heureux et contents.


    Voyons, voyons... study
    Bon, ben si avec ça je ne dors pas, je réussirai p'têt à en... dormir Sleep heu... réveiller j'veux dire, Messire Frank. Smile clown
    Suspect C'est l'heure d'aller cuire le riz... Sleep j'suis décâlée, moi. Arrow
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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 19:28

    kay a écrit:
    Fonzie,
    On dirait Garfield...
    ha! oui Shocked

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    Message par Invité Mer 3 Aoû 2011 - 22:24

    Smile

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    Mon fils en a eu un comme doudou range-pyjama Shocked c'est sûr qu'en grandeur nature... même "Bagheera"...

    Contes - Page 2 39006_139240086097946_137988982889723_268679_6976976_n


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    Message par Invité Ven 5 Aoû 2011 - 9:25


    Une vieille dame chinoise

    possédait deux grands pots,

    chacun suspendu au bout d'une perche

    qu'elle transportait,

    appuyée derrière son cou.



    Un des pots était fêlé,

    alors que l'autre pot

    était en parfait état et rapportait

    toujours sa pleine ration d'eau.



    A la fin de la longue marche

    du ruisseau vers la maison,

    le pot fêlé lui n'était plus

    qu'à moitié rempli d'eau.



    Tout ceci se déroula quotidiennement

    pendant deux années complètes,

    alors que la vieille dame

    ne rapportait chez elle qu'un pot

    et demie d'eau.



    Bien sûr, le pot intact

    était très fier de ses accomplissements.

    Mais le pauvre pot fêlé

    lui avait honte de ses propres imperfections,

    et se sentait triste,

    car il ne pouvait faire que la moitié

    du travail pour lequel il avait été créé.



    Après deux années

    de ce qu'il percevait comme un échec,

    il s'adressa un jour à la vieille dame,

    alors qu'ils étaient près du ruisseau.



    "J'ai honte de moi-même,

    parce que la fêlure sur mon côté

    laisse l'eau s'échapper

    tout le long du chemin

    lors du retour à la maison."



    La vieille dame sourit:

    "As-tu remarqué qu'il y a des fleurs

    sur ton côté du chemin,

    et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ?

    J'ai toujours su à propos de ta fêlure,

    donc j'ai semé des graines de fleurs

    de ton côté du chemin et chaque jour,

    lors du retour à la maison, tu les arrosais.



    Pendant deux ans,

    j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs

    pour décorer la table !

    sans toi, étant simplement tel que tu es,

    il n'aurait pu y avoir cette beauté,

    pour agrémenter la maison."




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    Conte chinois - Le pot félé
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    Message par Invité Ven 5 Aoû 2011 - 11:14

    kay a écrit:

    Une vieille dame chinoise

    possédait deux grands pots,

    chacun suspendu au bout d'une perche

    qu'elle transportait,

    appuyée derrière son cou.



    Un des pots était fêlé,

    alors que l'autre pot

    était en parfait état et rapportait

    toujours sa pleine ration d'eau.



    A la fin de la longue marche

    du ruisseau vers la maison,

    le pot fêlé lui n'était plus

    qu'à moitié rempli d'eau.



    Tout ceci se déroula quotidiennement

    pendant deux années complètes,

    alors que la vieille dame

    ne rapportait chez elle qu'un pot

    et demie d'eau.



    Bien sûr, le pot intact

    était très fier de ses accomplissements.

    Mais le pauvre pot fêlé

    lui avait honte de ses propres imperfections,

    et se sentait triste,

    car il ne pouvait faire que la moitié

    du travail pour lequel il avait été créé.



    Après deux années

    de ce qu'il percevait comme un échec,

    il s'adressa un jour à la vieille dame,

    alors qu'ils étaient près du ruisseau.



    "J'ai honte de moi-même,

    parce que la fêlure sur mon côté

    laisse l'eau s'échapper

    tout le long du chemin

    lors du retour à la maison."



    La vieille dame sourit:

    "As-tu remarqué qu'il y a des fleurs

    sur ton côté du chemin,

    et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ?

    J'ai toujours su à propos de ta fêlure,

    donc j'ai semé des graines de fleurs

    de ton côté du chemin et chaque jour,

    lors du retour à la maison, tu les arrosais.



    Pendant deux ans,

    j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs

    pour décorer la table !

    sans toi, étant simplement tel que tu es,

    il n'aurait pu y avoir cette beauté,

    pour agrémenter la maison."




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    Conte chinois - Le pot félé

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    Message par Kaïkan Ven 5 Aoû 2011 - 23:29


    La tisane du moine zen



    Il était une fois un paysan sans malice nommé Obaku qui plaçait toute sa confiance en un moine zen ; ce dernier vivait dans une grotte creusée au flanc de la montagne.
    Quand Obaku était malade, si l’un des animaux de la ferme se blessait ou souffrait de fièvre, le fermier allait demander conseil à l’ermite. Celui-ci répondait invariablement :« Buvez, (ou faite boire à votre animal) une tisane de glycine grillée. »
    Et le malade, le blessé guérissaient.
    Un matin, le cheval d’Obaku disparut. L’affaire était grave. Sans le cheval, la petite ferme courait à la ruine. Obaku dit à son épouse :
    « Je vais dans la montagne consulter le moine zen, lui seul peut nous sauver. »
    L’ermite, pris au dépourvu, réfléchit longuement.
    Enfin, à court d’inspiration, il répondit :
    « Buvez une tisane de glycine grillée »
    La provision de glycine était épuisée. Obaku partit aussitôt dans une certaine vallée, où elle poussait en abondance.
    Et là il découvrit son cheval qui broutait tranquillement.



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