par tobeornottobe Mar 27 Sep 2011 - 0:52
En regardant des démonstrations (you tube, bercy...); je m'étais dit que cet art se raprochait d'une religion au vue du kimono qui est ressemblant d'une tenue de moine...
Ensuite, j'ai vu que cela est un mélange et ressemblai au wu shu de shaolin...et j'avais envie de pratiquer car il y a quelque chose de réel (genre karaté) et de spirituel (recherche du geste harmonieux...)
Maintenant que je découvre ce qu'est le bouddhisme... Et le post actuel... tout s'éclaire pour moi : le wu shu vient de moines ayant besoin de se défendre et de la rencontre avec boddhidharma? ....
Et sur wiki, il est indiqué le shorin .. kempo...
Donc, avec l'aikido, plus moderne, celui-ci serait plus dans la tradition bouddhiste (mais j'ai pas compris que des bouddhistes l'ont rejeté?)
Bref :
si cela s'ouvre pas :
Le mythe des origines du shōrinji kempo[modifier]
Il y a environ mille cinq cents ans, un prince vivant en Inde du Sud et se prénommant Bodhidharma (Daruma en japonais), fut un maître du Kalaripayat, l'un des arts martiaux les plus anciens. Fils du roi Sughanda de Madra de la caste guerrière des Ksatriyas, il était le 28e successeur du Bouddha historique Shâkyamuni selon la lignée de Mâhâkâshyapa.
Vers l'âge de 20 ans, renonçant à son royaume, il devint moine bouddhiste et se rendit en Chine en empruntant la route de la soie, pour arriver à Nankin vers 520 où il demanda à voir l'Empereur Wudi de la dynastie Liang. La renommée de Daruma, un homme assez impressionnant, le précédait. Son nom signifiait dans sa langue « l'illuminé », et il apportait soi-disant la connaissance de la vérité et de la loi (Boddhi et Dharma) qu'il détenait de son prédécesseur Prajnata. Néanmoins il avait parcouru plusieurs milliers de kilomètres, aussi l'empereur convoqua les hauts dignitaires de l'empire et les représentants du Bouddhisme en Chine. Mais l'audience se passa mal, et Daruma quitta la cour plus ou moins sereinement selon les versions…
Daruma traversa le fleuve Yang Tse, paraît-il sur un simple roseau, et alla se présenter au vieux monastère appelé Shaolin Si (Shorin Ji en japonais, voulant dire « le monastère de la jeune forêt »), situé sur le mont Songshan dans la province de Henan. Là, poussé par l'incompréhension des moines, ou alors mis à l'écart du monastère par ceux-ci, il se serait mis en méditation devant le mur d'une grotte en surplomb durant neuf ans afin de pratiquer le Bi Guan (contemplation murale). On dit que ses larmes donnèrent naissance à un théier, ou encore qu'il se serait mutilé les paupières (de là les représentations de Daruma avec l'air « féroce »), celles-ci donnant un théier après avoir été jetées au sol. C'est depuis lors que le thé a été utilisé dans les cérémonies du Chan (Zen).
Un jour, il fut illuminé (satori), et décida de transmettre sa nouvelle doctrine. Il laissa tomber l'Hinayana (école bouddhique du petit véhicule) et se mit au Mahayana (Bouddhisme du grand véhicule), intégra la méditation (Dhyâna) qu'il nomma Chan (Zen en japonais), simplifia les rites, élimina le besoin de textes sacrés et professa que ses adeptes trouveraient la voie de Bouddha en regardant à l'intérieur d'eux-mêmes. Les moines Shaolin, soit disant subjugués, auraient alors pris Daruma comme patriarche.
À la tête du monastère, il constata que les moines éprouvaient certaines difficultés tant physiques que morales, et décida donc de créer une série d'exercices en vue de fortifier le corps et l'esprit de ses disciples (Ken Zen Ichi Nyo). Il se servit du kempo légué par ses prédécesseurs, ainsi que du Yoga et du Kalaripayat, et nomma sa méthode Shi Pa Lo Han, « les 18 mains de Bouddha ». Bien que toutes ces techniques existaient déjà depuis longtemps en Chine, Daruma fut le premier à les associer, et le triple but du Shaolin quan Fa de Daruma (ou Shorin shōrinji kempō en japonais) était donc de fortifier le mental, de maintenir une bonne santé et de donner aux moines le pouvoir de se défendre.
Parce que les moines s'intéressaient de moins en moins à la méditation au profit du kempō, ou peut-être parce qu'ils ironisaient de plus en plus sur son comportement à méditer en face du mur de sa grotte et sur le fait qu'il n'avait formé qu'un seul disciple en neuf ans, un jour Daruma partit. On annonça sa mort vers 557, mais en ouvrant son tombeau on ne trouva à l'intérieur qu'une robe et une sandale, tandis que des témoins l'auraient aperçu sur le dos d'un tigre, en route pour l'Inde, et chaussé d'une unique chaussure…
Après le départ de Daruma, la méditation Chan (Zen) s'est progressivement détachée du Kempō avec son successeur, Hui Ke (il se serait coupé un bras pour prouver la sincérité de son geste à son maître), et la méthode évolua en fonction des personnalités des différents successeurs. Le sixième patriarche, se nommant Hui Neng et qui était laïc (aux environs de 638-716), favorisait la méditation et finit par quitter le monastère pour ne pas imposer son point de vue. Il créa alors l'école Zen et conçut un enseignement fondé sur la méditation austère en position assise dite Zuo Chan ou Zazen, méthode encore enseignée à l'heure actuelle.
Quoi qu'il en soit, de nombreuses disciplines aussi bien chinoises que japonaises ou autres reconnaissent leurs origines en la méthode de Daruma.