concept: participe passé de concipere ---> cf. concevoir
Je me disais aussi, tout le monde parle de concept, y doit y avoir un rapport avec conception.
donc...
"concevoir": du latin concipere, proprement "contenir entièrement" d'où
"former en soi (un enfant)",
"former (une idée)",
"assembler (des mots) en formule".
Ce verbe est composé de cum (co) et de capere (attraper, contenir) ---> cf. capter, chasser.
Le mot a été introduit pour "former un enfant en soi" et simultanément avec le sens intellectuel de "se représenter par la pensée" (vers 1119). Ce dernier a donné, par extension et transposition au domaine affectif le sens d'"éprouver un sentiment" (fin XIIe, XIIIe s.), devenu archaïque.
Par métonymie, l'accent étant mis sur le produit ou le résultat de l'activité d'abstraction, il a aussi l'acceptation de "former dans son esprit, dans son imagination" (fin XIIe s.). repris au verbe latin, le sens d'"exprimer en certains termes, rédiger" (1538) ne s'est pas répandu.
"former une idée", "assembler des mots en formule",
vu la def., je vois pas bien comment on peut pas faire de concepts sur un forum, mais bref ! c'est encore un koan zen, ça.
En réalité, ce que nous croyons être une pipe, n'est que notre concept de pipe. la pipe elle-même est assez différente.
Pour l'astrophysicien, elle peut être par exemple une multitude d'atomes etc.
Cette pipe en réalité est sans cesse en transformation, dans le temps et dans l'espace, elle n'est faite que d'éléments non pipe. La pipe dépend tellement de ces éléments que si on les retirait, il n'y aurait plus de pipe. la forêt, l'arbre, le menuisier sont des éléments non pipe, comme le sont les parents du menuisier, le pain qu'ils ont mangé etc. Si nous savons regardé profondément la pipe, nous verrons tous ces éléments en elle.
Thich Nhat Hanh
(il a dit pareil sauf que l'exemple est une table, mais j'ai pris la pipe pour que l'image frappe les esprits... parce que y'avait pas d'image avec "ceci n'est pas une table").
un argument ad hominem est construit comme suit :
A affirme la proposition B.
Opposer que A n'est pas crédible (pour des raisons liées à ses paroles, à ses actes) quand il dit B.
Donc la proposition B est fausse.
C'est une technique de rhétorique.
Un argument ad hominem est a priori valable, mettant l'adversaire face à une contradiction entre ses actes et ses paroles d'une part et son argumentation d'autre part.
Pour le distinguer de l'attaque personnelle illégitime, Schopenhauer appelle attaques ad personam celles qui portent directement sur l'adversaire en tant que personne, et non pas sur la cohérence de sa thèse ou sur la conformité de ses paroles avec ses actes.
Les arguments ad hominem circumstantiæ sont ceux consistant à mettre en avant des faits relatifs au passé ou aux convictions d'une personne pour discréditer son point de vue. Il consiste souvent à affirmer que la personnalité du locuteur biaise l'argument.
L'argument ad hominem tel qu'il a été défini n'est un sophisme que s'il sert à démontrer la fausseté de la proposition présentée. Il est un outil utilisé quotidiennement à bon escient s'il sert à juger de la crédibilité de cette proposition. Il est bien sûr difficile de distinguer ces deux utilisations.
Supposons qu'un juge ait devant lui deux témoins.
Le premier (ayant fait l'objet d'une condamnation par le passé) affirme A.
Le second (sans casier judiciaire) affirme B, incompatible avec A.
En l'absence de preuves irréfutables dans un sens ou dans l'autre (ce qui est le cas le plus fréquent), lequel croira-t-il ? Probablement le second. Est-ce suffisant pour condamner ou relâcher l'accusé ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Argumentum_ad_hominem
"- c'est bon, j'maitrise
- j'veux pas savoir c'que ça donne quand tu maîtrises pas !"