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Vîrya - Nan Shan
毘梨耶・精進
A partir du corps, des sens,
de la connaissance et du langage,
l'illusion se forme et de reforme naturellement,
créant le moi, créant la souffrance.
C'est l'énergie qui permet d'échapper à la souffrance,
par le maintien constant de la posture,
de l'attention vigilante,
détruisant chaque germe d'illusion.
Par elle nous sommes dans l'agir et non le pâtir,
nous sommes en chemin.
Le pratiquant envisage d'abord la voie
comme une transcendance personnelle,
une renaissance dans un état supérieur,
mais en vérité,
seule l'illusion peut mourir et renaître.
L'éveil procède d'une disparition
et non d'une affirmation,
c'est une entité illusoire qui meurt,
qui n'a jamais existé.
Alors montre son visage
celui qui était là dès l'origine,
et même avant,
le Bouddha.
Vîrya pâramita procède de la sagesse transcendante,
et non du moi.
Elle ne provient pas d'un surcroît d'effort,
mais d'une obstination profonde,
d'une certitude intérieure,
elle est l'esprit d'investigation ininterrompu,
nécessaire à la grande découverte.
Provenant de la sagesse de tréfonds,
c'est l'expression de la Bodhi.
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