Bonsoir Kaïkan,
lol c'était il y a très longtemps, y'a prescription.
lol c'était il y a très longtemps, y'a prescription.
fonzie a écrit:bonjour,
une fois, ado. j'ai réfléchi c'est quoi "moi" et il y a eu comme un vide abyssal... parce que je me disais que l'inné venait de mes ancètres et parents et l'acquis de mon environnement (ce n'était pas posé en ces termes, mais pour résumer).l'ego est impermanent et l'éveil est permanent
Quand on est ado., en principe, on a un plus gros ego (ch'ai pas, c'est peut-être un préjugé, mais j'le vois comme ça, parce que besoin de s'affirmer par rapport aux adultes et tout ça)
et là, avec cette "méditation", je voyais qu'il n'y avait rien à "moi" j'avais beau chercher, j'étais tout le résultat de quelque chose ou quelqu'un, c'est même pas l'amour-propre qu'en prend un coup, si on pense à ça adolescente, c'est que ça peut faire très peur de voir qui y'a pas de "moi", même pas un petit truc perso., rien !
Je ne connaissais pas le bouddhisme, ni ce qu'est un "ego" à l'époque, si j'avais su, j'aurai eu moins peur.
BU-SO a écrit:Toutes les choses conditionnées, sans exception, sont souffrance (duhkha), impermanentes (anitya) et dépourvues de soi (anatman). Voilà les trois caractéristiques de l'existence conditionnée. Elles sont d'importance centrale, non seulement dans la philosophie bouddhique, mais dans la vie spirituelle bouddhique. Selon le Bouddha, nous ne voyons pas vraiment l'existence conditionnée tant que nous n'avons pas appris à la voir en ces termes. Si nous voyons n'importe quoi d'autre, ce n'est qu'une illusion, qu'une projection. Une fois que nous avons commencé à voir le conditionné en ces termes, alors, petit à petit, nous avons un aperçu de l'inconditionné, et cet aperçu nous guide sur notre chemin.
c'est la couverture d'une bande dessinée sur Dogen :BU-SO a écrit: