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Je me suis dit que certain d'entre vous pourrait-être intéressé par cet article. Il est très laborieux mais tout aussi instructif.
Vers notre « liberté de pensée » ?
Vers notre « liberté de pensée » ?
4 participants
Vers notre « liberté de pensée » ?
Komuso- Amateur
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Kaïkan- Admin
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Komuso a écrit:Je me suis dit que certain d'entre vous pourrait-être intéressé par cet article. Il est très laborieux mais tout aussi instructif.
Vers notre « liberté de pensée » ?
Bonjour Komuso,
C'est un article très intéressant... Merci...
Il y a maintenant un nouvel article que nous devons créer, nous devrions l'intituler :
Vers notre « liberté de ne pas penser » ?
Komuso- Amateur
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Bonsoir Kaikan,
Je te laisse rédiger cet article, je n'ai pas les épaules pour
Par contre ton titre m'amène une question :
Doit on "ne pas penser" ou "penser la non-pensée" ?
Je te laisse rédiger cet article, je n'ai pas les épaules pour
Par contre ton titre m'amène une question :
Doit on "ne pas penser" ou "penser la non-pensée" ?
Fred- Animateur
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Komuso :
Doit on "ne pas penser" ou "penser la non-pensée" ?
Un petit Doliprane?
tangolinos- 無為 - mui -
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Fred a écrit:Komuso :
Doit on "ne pas penser" ou "penser la non-pensée" ?
Un petit Doliprane?
Que penses-tu de la pensée ?
Komuso- Amateur
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tangolinos a écrit:Fred a écrit:Komuso :
Doit on "ne pas penser" ou "penser la non-pensée" ?
Un petit Doliprane?
Que penses-tu de la pensée ?
C'est bien ce que je pensais...
Fred- Animateur
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Date d'inscription : 17/11/2008
Komuso a écrit:tangolinos a écrit:Fred a écrit:Komuso :
Doit on "ne pas penser" ou "penser la non-pensée" ?
Un petit Doliprane?
Que penses-tu de la pensée ?
C'est bien ce que je pensais...
Voilà qui remet les pendules à l'heure
Kaïkan- Admin
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Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 -
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Komuso a écrit:Bonsoir Kaikan,
ton titre m'amène une question :
Doit on "ne pas penser" ou "penser la non-pensée" ?
Bonsoir Komuso,
Penser à ne pas penser ce n’est pas ne plus penser ; c’est laisser surgir les pensées du tréfonds de la non-pensée ; c’est s’effacer pour laisser l’espace, l’opportunité à un autre regard de se manifester à travers et au-delà de soi-même.
Komuso- Amateur
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Merci Kaïkan pour cette belle image.
Invité- Invité
Bonjour,
D'abord Komuso, j'avais déjà mis le lien de "la culture du Lotus" dans la prés. de Nerevar, mais c'est pas grave, laisses, il va s’assouplir doublement
Sinon, à part peut-être quelques exceptions (ceux qui ne pensent pas, parce qu'après tout comme on dit, il faut de tout pour faire un monde)en principe, l'Homme est déterminé à penser, donc s'il croit trouver sa liberté à ne pas penser, franchement, je pense, sans jeu de mots, qu'il se met le doigt dans l'oeil.
Et moi, finalement, ça m'arrange qu'il y ait des choses profondément déterminées comme l'orbite des planètes ou le fonctionnement de mon cerveau ou de mon système digestif quand je dors, parce que si pour que ça fonctionne, je devais être techniquement capable à chaque fois de comprendre tout ça, je sais pas s'il y aurait la place dans mon cerveau pour le choix (de la couleur des rideaux etc.).
Tout ça pour dire que je pense qu'il y a des choses et des êtres qui dans leur forme sont très très déterminés et que de ce fait, ces choses et ces êtres participent aussi au fait, que d'autres choses et êtres ont une forme de liberté (un peu comme le "renversement" du yin ou yang du Tao, quand la coupe est pleine).
Déterminé à penser des pensées + ou - déterminées ou + ou - déterminantes,
l'Homme peut se Libérer (c'est Bouddha qui l'a dit ).
D'abord Komuso, j'avais déjà mis le lien de "la culture du Lotus" dans la prés. de Nerevar, mais c'est pas grave, laisses, il va s’assouplir doublement
Sinon, à part peut-être quelques exceptions (ceux qui ne pensent pas, parce qu'après tout comme on dit, il faut de tout pour faire un monde)en principe, l'Homme est déterminé à penser, donc s'il croit trouver sa liberté à ne pas penser, franchement, je pense, sans jeu de mots, qu'il se met le doigt dans l'oeil.
Et moi, finalement, ça m'arrange qu'il y ait des choses profondément déterminées comme l'orbite des planètes ou le fonctionnement de mon cerveau ou de mon système digestif quand je dors, parce que si pour que ça fonctionne, je devais être techniquement capable à chaque fois de comprendre tout ça, je sais pas s'il y aurait la place dans mon cerveau pour le choix (de la couleur des rideaux etc.).
Tout ça pour dire que je pense qu'il y a des choses et des êtres qui dans leur forme sont très très déterminés et que de ce fait, ces choses et ces êtres participent aussi au fait, que d'autres choses et êtres ont une forme de liberté (un peu comme le "renversement" du yin ou yang du Tao, quand la coupe est pleine).
Déterminé à penser des pensées + ou - déterminées ou + ou - déterminantes,
l'Homme peut se Libérer (c'est Bouddha qui l'a dit
).et on est libre de le dire comme ça, aussi(...) laisser surgir les pensées du tréfonds de la non-pensée ; c’est s’effacer pour laisser l’espace, l’opportunité à un autre regard de se manifester à travers et au-delà de soi-même.
Komuso- Amateur
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Bonjour Fonzie,
En effet, je n'avais pas vu, il me faudra être plus attentif. Avec cette double dose, on ne saura tolérer le "demi"lotus ?
Pour ce qui est de ne pas penser, je ne suis même pas sur que ce soit humainement possible, je n'ai en tout cas pas l'impression que ça me soit déjà arrivé. La pensée se déroule, comme/avec le temps.
Aussi responsable que l'on soit de nos actes, l'inter-dépendance fait qu'on ne peut être le seul scénariste de notre vie. Des actions produites dans l'infiniment petit ont des répercussions jusqu'à l'infiniment grand, et inversement. Dans ce maillage, notre liberté de penser/agir est infiniment grande/petite.
Pour ce qui est des rideaux, le poids des influences culturelles et sociales nous laissent-elles le choix de la couleur ?
Si bouddha dit que l'homme peut se libérer, oeuvrons dans ce sens. (c'est marrant, ça rejoint une citation de Stevie Wonder que j'ai vu quelque part !)
En effet, je n'avais pas vu, il me faudra être plus attentif. Avec cette double dose, on ne saura tolérer le "demi"lotus ?
Pour ce qui est de ne pas penser, je ne suis même pas sur que ce soit humainement possible, je n'ai en tout cas pas l'impression que ça me soit déjà arrivé. La pensée se déroule, comme/avec le temps.
Aussi responsable que l'on soit de nos actes, l'inter-dépendance fait qu'on ne peut être le seul scénariste de notre vie. Des actions produites dans l'infiniment petit ont des répercussions jusqu'à l'infiniment grand, et inversement. Dans ce maillage, notre liberté de penser/agir est infiniment grande/petite.
Pour ce qui est des rideaux, le poids des influences culturelles et sociales nous laissent-elles le choix de la couleur ?
Si bouddha dit que l'homme peut se libérer, oeuvrons dans ce sens. (c'est marrant, ça rejoint une citation de Stevie Wonder que j'ai vu quelque part !)
Fred- Animateur
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Date d'inscription : 17/11/2008
Tango :
Que penses-tu de la pensée ?
Tiens il m'est venu en tête une petite histoire pour "répondre" à ta question. Tant pis pour le Doliprane
Un chasseur vit dans un champs un lapin albinos.
Il le tira et le tua.
Après l'avoir dépouillé, il l'offrit à sa femme qui le dépeça.
Ayant longuement mijoté, le soir venu, toute la famille s'en régala...
Moralité : albinos ou pas, cette bête fût l'occasion d'un bon repas.
tangolinos- 無為 - mui -
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Date d'inscription : 04/05/2010
Bonjour Fred
Ton histoire est un véritable remède pour les racistes.
C'est vrai tiens ! pourquoi les racistes, ne haïssent pas les leurs ?
Ton histoire est un véritable remède pour les racistes.
C'est vrai tiens ! pourquoi les racistes, ne haïssent pas les leurs ?
Kaïkan- Admin
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Je vais te rassurer Komuso, c'est humainement possible de ne pas penser.Komuso a écrit:Pour ce qui est de ne pas penser, je ne suis même pas sur que ce soit humainement possible, je n'ai en tout cas pas l'impression que ça me soit déjà arrivé.
C'est d'ailleurs l'occupation favorite de tous les moines zen...
tangolinos- 無為 - mui -
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Humeur : quantique
Date d'inscription : 04/05/2010
Kaïkan a écrit:
Je vais te rassurer Komuso, c'est humainement possible de ne pas penser.
C'est d'ailleurs l'occupation favorite de tous les moines zen...
Ah ces moines ! ce sont de fins gourmets finalement.
Fins parce qu'ils élèvent leurs perceptions vers le plus subtil, jusqu'à frôler le non-manifesté.
Dans ce non-manifesté il y a le potentiel infini de toutes les éventuelles pensées qui pourraient surgir dans la conscience. Ces petits malins de moines ont compris qu'il ne fallait pas se laisser distraire par ces apparitions qui les détournent de l'attention sur leur être au profit de ses manifestations aléatoires.
La puissance mentale n'est pas tant dans la profusion des idées, mais justement dans leur sélection.
L' acte juste surgit au delà de la pensée.
Kaïkan- Admin
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Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 -
Humeur : insaisissable
Date d'inscription : 19/11/2009
[wow]custom:Gassho Tout le Monde,,Pour approfondir notre liberté de penser ou de ne pas penser... ( zazen est une Voie vers notre liberté non ? ),B9121B/t[/wow]
Dans le message n°8 on peut lire : Penser à ne pas penser ce n’est pas ne plus penser ; c’est laisser surgir les pensées du tréfonds de la non-pensée ; c’est s’effacer pour laisser l’espace, l’opportunité à un autre regard de se manifester à travers et au-delà de soi-même.
Pour être plus explicite il faut ajouter quelques précisions. Il y a en chacun, une partie de la conscience dont l’occupation principale est de produire des pensées comme un crabe produit des bulles. Il n’est pas question de supprimer cette partie de nous ni de la réduire au silence. Il est par contre fortement question de s’émanciper d’un processus dont nous ne voulons pas être la victime. Par conséquent l’attitude du pratiquant est de se désintéresser du processus de la pensée pour reporter toute son attention sur la posture, la tension juste (tension-détente) et la respiration lente et profonde.
La production de pensées n’est pas arrêtée par la volonté personnelle car il n’y a que le retrait de l’assentiment à manifester un intérêt envers cette activité. On s’aperçoit alors que la pensée, lorsqu’elle n’est ni approuvée ni rejetée mais dédaignée, se calme naturellement et des espaces de « non-pensée » surgissent et se produisent régulièrement, interrompant la ratiocination continuelle.
De plus, la pensée n’étant ni dirigée ni souhaitée, elle provient de zones de consciences plus profondes et se manifeste sous forme de souvenirs, d’images hypnagogiques et de toutes sortes d’aspects révélant une connaissance de nos propres profondeurs qui nous était caché jusqu’alors.
On peut donc devenir spectateur indépendant et impartial de l’activité mentale subconsciente ou subliminale qui règne dans les parties autrefois inaccessibles de notre propre conscience, et sans essayer de tomber dans l’auto-psychanalyse, accéder quand même à une connaissance intérieure inattendue et surprenante.
Cependant il ne faut rien saisir et ne rien rechercher car toute intention embrume la clarté de la vision.
C’est maintenant plus clair :
Penser à ne pas penser ce n’est pas ne plus penser ; c’est laisser surgir les pensées du tréfonds de la non-pensée ; c’est s’effacer pour laisser l’espace, l’opportunité à un autre regard de se manifester à travers et au-delà de soi-même.
Vers notre « liberté de ne pas penser » ?
Dans le message n°8 on peut lire : Penser à ne pas penser ce n’est pas ne plus penser ; c’est laisser surgir les pensées du tréfonds de la non-pensée ; c’est s’effacer pour laisser l’espace, l’opportunité à un autre regard de se manifester à travers et au-delà de soi-même.
Pour être plus explicite il faut ajouter quelques précisions. Il y a en chacun, une partie de la conscience dont l’occupation principale est de produire des pensées comme un crabe produit des bulles. Il n’est pas question de supprimer cette partie de nous ni de la réduire au silence. Il est par contre fortement question de s’émanciper d’un processus dont nous ne voulons pas être la victime. Par conséquent l’attitude du pratiquant est de se désintéresser du processus de la pensée pour reporter toute son attention sur la posture, la tension juste (tension-détente) et la respiration lente et profonde.
La production de pensées n’est pas arrêtée par la volonté personnelle car il n’y a que le retrait de l’assentiment à manifester un intérêt envers cette activité. On s’aperçoit alors que la pensée, lorsqu’elle n’est ni approuvée ni rejetée mais dédaignée, se calme naturellement et des espaces de « non-pensée » surgissent et se produisent régulièrement, interrompant la ratiocination continuelle.
De plus, la pensée n’étant ni dirigée ni souhaitée, elle provient de zones de consciences plus profondes et se manifeste sous forme de souvenirs, d’images hypnagogiques et de toutes sortes d’aspects révélant une connaissance de nos propres profondeurs qui nous était caché jusqu’alors.
On peut donc devenir spectateur indépendant et impartial de l’activité mentale subconsciente ou subliminale qui règne dans les parties autrefois inaccessibles de notre propre conscience, et sans essayer de tomber dans l’auto-psychanalyse, accéder quand même à une connaissance intérieure inattendue et surprenante.
Cependant il ne faut rien saisir et ne rien rechercher car toute intention embrume la clarté de la vision.
C’est maintenant plus clair :
Penser à ne pas penser ce n’est pas ne plus penser ; c’est laisser surgir les pensées du tréfonds de la non-pensée ; c’est s’effacer pour laisser l’espace, l’opportunité à un autre regard de se manifester à travers et au-delà de soi-même.
Komuso- Amateur
- Nombre de messages : 101
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Localisation : Metz
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Merci Kaïkan pour ces précisions, c'est très intéressant.
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