Pour en donner une simple, déjà: quand le maître dit: "Les montagnes sont des montagnes. Les rivières sont des rivières." Ces mots ne signifient pas que les montagnes soient des « montagnes » : ils signifient que les montagnes sont des montagnes.
Il faut comprendre qu'on est dans le même type de discours que dans le Sûtra du Diamant. Les montagnes ne sont pas le concept dont le nom français est "montagnes". Elles sont des montagnes (elles sont ce qu'elles sont) en dehors des notions de montagnes et du concept de montagnes.
Et si Dôgen parle des "montagnes bleues qui marchent", c'est aussi parce que la seule matière qui constitue les montagnes ne suffit pas, parce qu'à la limite, on est au niveau moléculaire et qu'à ce titre il n'y a pas de véritable différence entre nous et elles. Elles "marchent" parce qu'elles sont en action. On dirait que Dôgen a conscience de ce que les montagnes sont en continuel mouvement.
Il faut comprendre qu'on est dans le même type de discours que dans le Sûtra du Diamant. Les montagnes ne sont pas le concept dont le nom français est "montagnes". Elles sont des montagnes (elles sont ce qu'elles sont) en dehors des notions de montagnes et du concept de montagnes.
Et si Dôgen parle des "montagnes bleues qui marchent", c'est aussi parce que la seule matière qui constitue les montagnes ne suffit pas, parce qu'à la limite, on est au niveau moléculaire et qu'à ce titre il n'y a pas de véritable différence entre nous et elles. Elles "marchent" parce qu'elles sont en action. On dirait que Dôgen a conscience de ce que les montagnes sont en continuel mouvement.