Moi je n'en suis pas sûr.
Nous avons une façon de s'asseoir qui ne permet pas la plupart du temps d'ouvrir le bassin.
Or, les psoas, et tous les muscles profonds liés aux cuisses et à l'abdomen qui s'y insèrent, s'y nouent de façon chronique.
suffit de lire la littérature sur les thérapies psycho corporelles, notamment celles qui s'intéressent au travail sur les fascias (fasciapulsologie, etc...ou massage biodynamique, et toutes les thérapies asiatiques, tui na shiatsu etc...).
Tu parles d'un travail plutôt volontariste, externe.
Regarde, la plupart des gymnastes sentent-ils combien ils ont des tensions qui ne cèdent pas?
zazen un jour m'a révéle une chose : une tension existe là où on n'est pas conscient. De cela je suis persuadé, par mentalement, mais par expérience concrète...et en ce moment, je suis inconscient en plein d'endroits!
Sûr qu'on peut avec un travail mécanique, obtenir le résultat que tu dis. Je ne le nie pas.
Par contre, à un certain stade, je pense que ça ne suffit pas : il faut travailler sur un relâchement profond. C'est un véritable lâcher prise du corps et de l'esprit.
Le lotus demande cela : passer à travers la peur d'avoir mal, qui empèche les cuisses, le bassin, de se relâcher, et l'appui, l'enracinement de se faire. quand on passe ce cap, alors le lotus devient facile, le temps ne compte plus, on peut même s'y endormir. Les asiatiques y arrivent très bien.
Mais je crois que ce n'est pas seulement une conformation physique, mais avant tout énergétique. Une façon d'habiter son corps.
Mais le lotus n'est pas une fin en soi. sinon on devient dogmatique.
Par contre, essayer d'en faire l'expérience est intéressant.
Quand on y arrive, même le demi lotus semble ne pas avoir la même force d'enracinement.
j'ai bien réussi entre 30 et 40 ans, alors qu'à quatre ans je ne le faisais pas. En bon occidental.
C'est donc que c'est possible, et pas qu'une question de souplesse physique (plan sur lequel j'ai régressé ces dernières années).
Quand à la question des tensions inconscientes, je pense qu'on trouve quand même des choses qu'on ne connaissait pas, faute de se connaître soi-même. Souvent on ne connaît même pas ce qu'on a déjà. donc le redcouvrir est déjà une grande chose!
Nous avons une façon de s'asseoir qui ne permet pas la plupart du temps d'ouvrir le bassin.
Or, les psoas, et tous les muscles profonds liés aux cuisses et à l'abdomen qui s'y insèrent, s'y nouent de façon chronique.
suffit de lire la littérature sur les thérapies psycho corporelles, notamment celles qui s'intéressent au travail sur les fascias (fasciapulsologie, etc...ou massage biodynamique, et toutes les thérapies asiatiques, tui na shiatsu etc...).
Tu parles d'un travail plutôt volontariste, externe.
Regarde, la plupart des gymnastes sentent-ils combien ils ont des tensions qui ne cèdent pas?
zazen un jour m'a révéle une chose : une tension existe là où on n'est pas conscient. De cela je suis persuadé, par mentalement, mais par expérience concrète...et en ce moment, je suis inconscient en plein d'endroits!
Sûr qu'on peut avec un travail mécanique, obtenir le résultat que tu dis. Je ne le nie pas.
Par contre, à un certain stade, je pense que ça ne suffit pas : il faut travailler sur un relâchement profond. C'est un véritable lâcher prise du corps et de l'esprit.
Le lotus demande cela : passer à travers la peur d'avoir mal, qui empèche les cuisses, le bassin, de se relâcher, et l'appui, l'enracinement de se faire. quand on passe ce cap, alors le lotus devient facile, le temps ne compte plus, on peut même s'y endormir. Les asiatiques y arrivent très bien.
Mais je crois que ce n'est pas seulement une conformation physique, mais avant tout énergétique. Une façon d'habiter son corps.
Mais le lotus n'est pas une fin en soi. sinon on devient dogmatique.
Par contre, essayer d'en faire l'expérience est intéressant.
Quand on y arrive, même le demi lotus semble ne pas avoir la même force d'enracinement.
j'ai bien réussi entre 30 et 40 ans, alors qu'à quatre ans je ne le faisais pas. En bon occidental.
C'est donc que c'est possible, et pas qu'une question de souplesse physique (plan sur lequel j'ai régressé ces dernières années).
Quand à la question des tensions inconscientes, je pense qu'on trouve quand même des choses qu'on ne connaissait pas, faute de se connaître soi-même. Souvent on ne connaît même pas ce qu'on a déjà. donc le redcouvrir est déjà une grande chose!