Les jhāna et nibbāna
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La voie du dhamma
Une voie légitime et saine
Cette voie qui est censée amener les êtres à la fin de la souffrance, est une voie légitime et saine. C’est une voie dans laquelle s’engage toute personne suffisamment sensée et suffisamment intelligente. Seuls, les animaux – qui ne peuvent pas échapper à leur misère quotidienne – s’y entretiennent de la manière la plus confuse qui soit, en continuant de vivre malgré eux dans un monde de prédation, d’agressivité, de peur, de fuite, de haine et de violence.
Les humains ont une capacité que les animaux n’ont pas. Dans un premier temps, c’est de concevoir qu’il est peut-être possible d’y échapper. Dans un deuxième temps, désirer sincèrement vouloir y échapper et d’aller vers quelque chose, vers un lieu, un état, une expérience qui en serait totalement vide.
Nous avons pour cela, certains organes mentaux, qui font partie de notre condition humaine. Ils nous donnent la possibilité de discriminer en ce qui est susceptible de pouvoir nous aider sur cette voie d’une part, et ce qui est susceptible de nous entretenir dans la misère, la souffrance, l’agressivité, la violence et la prédation d’autre part. Nous avons cette capacité à discerner ce qui est habile (kusala) de ce qui est malhabile (akusala).
L’habileté
Le mot pali « kusala » est devenu en anglais « skill » et en latin « scola ». Nous savons que le mot « école » a la même racine, qui signifie « habileté », puisque l’école est justement l’endroit où l’on est censé développer l’habileté. « kusala » signifie donc « habile ». Comme le précise le commentaire du « dhamma saṃghani », rédigé par Buddha Gosa, le mot « kusala » désigne l’habileté d’un artisan à accomplir son œuvre. Voilà donc le sens du mot « kusala », qui ne signifie pas « bien » ou « bon », mais « habile », dans le sens que c’est intelligent, que c’est fin, que c’est ce qui va nous aider à aller mieux. C’est habile, car cela va nous amener à moins de souffrance, et nous aider à avancer. « akusala » signifie donc « malhabile ». C’est ce qui est maladroit, ce qui nous fait manquer notre opération.
Nous sommes dans une école ; l’école de l’habileté précisément. Nous allons nous habituer à développer les comportements habiles, utiles, constructifs et bénéfiques. Parallèlement, nous allons nous habituer à abandonner les comportements malhabiles, malheureux et générateurs de souffrance et de peine.
Réfléchir par nous-mêmes
Pour lire la suite suivre le lien → http://dhammadana.org/dhamma/jhana_nibbana.htm
avec metta
gigi