C'est pourquoi j'ai évoqué la "jouissance" à pouvoir jouer avec son ego comme avec un yoyo.Yudo, maître zen a écrit:tangolinos a écrit:Il est en effet difficile d'échapper à l'ivresse du pouvoir
d'autant que le maître zen est sensé se détacher de son ego, il se retrouve face à un sacré obstacle à franchir lorsque la foule l'acclame.
Disons que la voie est perpétuelle, et qu' inévitablement de nouveaux obstacles surgissent.
Je ne crois pas, non. Ou alors, il faut faire attention à l'interprétation de cette expression. Il s'agit de prendre conscience que le "je" n'a pas d'existence propre; qu'il n'existe que par sa confrontation au "tu", et au "ils" (etc). Il faut donc, paradoxalement, un ego bien construit et solide pour pouvoir admettre cela. Une personne sans personnalité ("ego") ne pourra pas franchir ce pas, qui la laisserait totalement désemparée dans un monde qui n'est pas simple.
Qui peut le moins peut le plus, mais qui peut le plus peut-il le moins ?