Ce texte sera traduit par BulleOcéan ou bien finalement par Kaïkan et Yudo....
Qu'ils en soient remerciés...
Merci de votre compréhension (ce site est en langue française).
LEONARD COHEN : ZEN PRACTICE, A TASTE OF HONEY
Jikan Leonard Cohen – Excerpts from video interview on being a Zen monk with Joshu Roshi Sasaki (video link posted below)
Extraits de l'interview sur être un moine zen avec Joshu Roshi Sasaki (video ci-dessous)“Maybe this whole activity (Zen practice) is a response to the sense of despair that I’ve always had.”
"Peut-être que cette totale activité (la pratique du zen) est une réponse au sentiment de désespoir que j'ai toujours eu"“The quality of a relationship with Roshi (Joshu Roshi Sasaki) is very instructive. He is both the friend and the enemy. He is just what he is. He is going to be the enemy to your self-indulgence. . . . . He is going to be all that he has to be to turn you away from depending upon him. And finally you just say to yourself—this guy is absolutely true.”
"La qualité d'une relation avec le roshi (le maître Jashu Sasaki) est très instructove, Il est à la fois ami et ennemi. Il est juste ce qu'il est. Il va être l'ennemi de votre laisser-aller... Il sera tout ce qu'il doit être pour vous détourner de toute dépendance envers lui. Et finalement vous vous dites- ce type est absolument vrai."“His love is a kind of liberating love, and his company is a kind of liberating company. He is only interested in you making an effort to be your (real, true) self. That’s a very, very helpful kind of friend. That’s the kind of friend we should be to each other.”
"Son amour est une sorte de libération de l'amour, et sa compagnie une libération de la compagnie. Il est seulement intéressé dans votre effort d'être votre (réel, vrai) vous-même. C'est une sorte d'ami très, très utile.C'est le genre d'ami que nous devrions être les uns envers les autres."(talking about the angst of writing poems, songs, etc.) " . . . it’s just the same way in zazen—things arise that are very, very disturbing. And there’s no way around it; there’s no way over it; there’s no way to the side of it; there’s no way under it; there’s no forgetting it, you know. You have to sit in the very bonfire of that distress, and you have to sit there until you’re burnt away, and it’s ashes and it’s gone.
( Parlant de l'angoisse d'écrire des poésies, des chansons, etc)"... c'est la même chose en zazen-des choses surgissent qui sont très,très dérangeantes. Et c'est l'impasse autour de ça; au-dessus de ça; à côté de ça; en-dessous de ça; il n'y a pas de possibilités d'oublier tout ça, vous savez. Vous devez être assis dans le même feu de joie de cette détresse et vous devez être assis là jusqu'à ce que vous soyez brûlés et que ça devienne des cendres et que c'est parti."(speaking of true experience in Zen practice) "When you get out of the way of your own love, it becomes true and it doesn’t have any—when it’s not fixed, when it’s not solidified and when it’s not focused rigidly on another object—it broadcasts in front of you, to the back of you, to the right of you, to the left of you, above you and beneath you, and you’re in the center of a force field that includes everything, that has no inside or no outside, that doesn’t look at anything, nor does it need to be looked at.
It’s like the taste of honey or chocolate when you’re very young, when you eat something sweet. Every cell in your body says, “Thank you.” That’s what it’s like.”
(Parlant de la véritable expérience de la pratique du zen) "Quand on s'enlève des pattes de son propre amour, il devient sincère et il n'a plus aucun... -- quand il n'est pas fixé, quand il n'est pas solidifié et quand il n'est pas rigidement concentré sur un autre objet -- il diffuse devant vous, derrière vous, à votre droite, à votre gauche, au-dessus de vous et en-dessous de vus, et vous êtes le centre d'un champ de force qui comprend tout, qui n'a ni intérieur ni extérieur, qui ne regarde rien et qui n'a nul besoin qu'on le regarde.
C'est comme le goût du miel ou du chocolat quand on est très jeune, quand on mange un truc sucré. Chaque cellule de votre corps vous dit "Merci". C'est comme ça que c'est."