Une Connaissance Intuitive
Ajahn Sumedho
NE PAS ATTENDRE DE RÉPONSE, NE PAS DEMANDER DE FAVEURS
Autrefois, j’avais horreur de sentir mon esprit embrouillé. J’adorais, au contraire, être sûr de tout et avoir les idées claires. Chaque fois que quelque chose créait de la confusion en moi, j’essayais de trouver une espèce de réponse bien nette pour me libérer de cet état de confusion émotionnelle. Soit je cherchais à me distraire, soit j’essayais de trouver quelqu’un qui me donnerait la réponse. Je voulais une autorité, je voulais qu’un Ajahn, quelqu’un d’important, vienne me dire : « Voilà ce qui est juste ; voilà ce qui est faux. Ceci est bien, cela est mal ». Je voulais que tout soit clair pour moi et j’avais besoin de quelqu’un, d’une autorité en qui j’avais confiance et que je respectais, pour me remettre d’aplomb.
On croit parfois qu’un bon maître, une retraite de méditation, les préceptes, les Refuges ou un merveilleux Sangha va nous apporter tout le bonheur du monde et résoudre tous nos problèmes. Nous cherchons de l’aide à l’extérieur en espérant que ceci ou cela nous conviendra. C’est comme vouloir que Dieu vienne nous sortir de nos embarras et ensuite, s’il ne vient pas régler nos soucis, nous ne croyons plus en lui. « Je lui ai demandé de m’aider et il n’a rien fait. » C’est une façon puérile de voir la vie. Nous créons des problèmes et nous comptons sur papa et maman pour venir nous sortir de là, pour ramasser les morceaux.
Il y a quelques années, je me souviens avoir été très perturbé quand j’ai appris que l’une de nos nonnes d’origine américaine avait quitté la Communauté pour rejoindre le Renouveau chrétien. Juste avant, en parlant d’elle à une autre nonne, j’avais dit : « Elle est vraiment merveilleuse, si sage, son cœur est si pur. Elle sera une belle source d’inspiration pour vous. » J’étais vraiment embarrassé et dans la confusion la plus totale quand j’ai appris la nouvelle. Je me suis dit : « Mais comment a-t- elle pu être tentée par cette voie-là ? » Je me souviens avoir demandé à mon maître, Ajahn Chah : « Comment a-t-elle pu faire cela ? » Il m’a regardé avec un sourire espiègle et il a répondu : « Peut-être qu’elle a raison ». Il m’a obligé à prendre conscience de ce qui se passait en moi. J’étais sur la défensive, paranoïaque, je voulais une explication claire, je voulais comprendre, je voulais qu’il me dise qu’elle avait trahi le bouddhisme. Alors, j’ai commencé à observer ma confusion. Quand j’ai pu l’accueillir et l’accepter, elle a disparu. En prenant conscience de la confusion émotionnelle, elle a cessé d’être un problème ; c’est comme si elle s’était évaporée. Et j’ai pu voir à quel point j’avais tendance à résister à la confusion mentale.
En méditation, il est facile de voir ces états d’esprit douloureux: ne pas savoir quoi faire, être dans la confusion par rapport à la pratique, à nous-mêmes ou à la vie. Notre pratique consiste à ne pas essayer de nous débarrasser de ces états d’esprit mais simplement à prendre conscience de ce que nous ressentons: l’incertitude, l’insécurité, le chagrin, l’angoisse ; la dépression, l’inquiétude, l’anxiété, la peur, la haine de soi, la culpabilité ou le remords. On essaiera peut-être de se persuader que, si on était quelqu’un de normal et de sain, on n’aurait pas toutes ces émotions. Mais l’idée d’une personne « normale » est un mythe. Connaissez- vous des personnes vraiment normales ? Moi non.
Le Bouddha, quant à lui, préférait parler de personnes qui écoutent, qui sont attentives, éveillées et conscientes dans l’instant présent. Des personnes dont l’esprit est ouvert et réceptif, qui font confiance à l’instant présent et à elles-mêmes. Voilà comment il nous encourage. Notre attitude envers la méditation n’a pas besoin d’être un effort pour nous débarrasser de choses – de nos obstacles mentaux, nos kilesa et nos défauts – pour devenir meilleurs. Elle devrait plutôt être une ouverture, une écoute de la vie, une attention à l’ici et maintenant, et une confiance dans notre capacité à accueillir la vie comme une expérience. Nous n’avons rien à en faire. Nous ne sommes pas obligés de redresser tout ce qui ne va pas, de résoudre tous les problèmes, de tout justifier ou de tout améliorer. Après tout, il y aura toujours quelque chose qui n’ira pas quand on vit dans le monde conditionné ; il y aura des problèmes avec nous, avec les gens qui nous entourent, avec le monastère, avec le centre de retraite, avec le pays. Les circonstances ne cessent de changer ; nous ne trouverons jamais une perfection durable. Il y aura peut-être des moments parfaits où tout sera merveilleux et juste comme nous le souhaitons, mais les circonstances de ce moment-là ne pourront pas être maintenues. Nous ne pouvons pas rester en apnée après l’inspiration ; il faut finir par expirer.
Il en va de même pour toutes les bonnes choses de la vie : les bons moments, les relations amoureuses, le succès, la chance. Certes, ces choses-là sont agréables et il ne s’agit pas de les mépriser mais nous ne pouvons pas investir notre confiance dans des choses qui sont constamment en train de changer. Une fois qu’elles atteignent leur sommet, elles ne peuvent qu’aller dans la direction opposée. On nous demande donc de ne pas prendre refuge dans la fortune, dans les gens, dans un pays ou dans un système politique, dans les relations, les belles maisons ou les bons centres de méditation. On nous demande plutôt de prendre refuge dans notre capacité à nous éveiller, à faire attention à la vie quelles que soient les conditions qui se présentent dans l’instant. Le simple fait d’être prêt à voir les choses telles qu’elles sont – comme des circonstances changeantes – nous libère du puissant piège de l’attachement et de la lutte contre les émotions ou les pensées qui apparaissent.
Voyez combien il est difficile d’essayer de résister tout le temps à ce qui est, d’essayer de vous libérer de mauvaises pensées, d’un état émotionnel ou d’une douleur. Qu’est-ce qui en résulte ? Quand j’essaie de me débarrasser de ce que je n’aime pas dans mon esprit, j’en deviens obsédé. Pas vous ? Pensez à quelqu’un que vous ne pouvez pas souffrir, quelqu’un qui vous a profondément blessé. Aussitôt, les circonstances qui nous ont mis en colère et ont créé du ressentiment contre cette personne obsèdent notre esprit. Nous en faisons tout un problème et nous le repoussons encore et encore. Plus nous le repoussons, plus nous en sommes obsédés.
Essayez cela en méditation. Prenez conscience de ce que vous n’aimez pas, de ce que vous ne voulez pas, de ce que vous détestez ou qui vous fait peur. Quand vous résistez à ces choses, vous leur donnez encore plus de force, vous leur donnez une immense influence et du pouvoir sur votre expérience consciente de la vie.
Par contre, si vous accueillez et vous vous ouvrez au mouvement naturel de la vie, dans ses bons comme dans ses mauvais aspects, que se passe-t-il ? Je sais de par ma propre expérience que, lorsque j’accepte et j’accueille l’expérience conditionnée, les choses n’ont pas de prise sur moi. Elles arrivent et repartent. On ouvre la porte et on laisse entrer toute la peur, l’angoisse, l’inquiétude, le ressentiment, la colère et le chagrin. Mais cela ne veut pas dire que l’on approuve ou que l’on aime ce qui se passe. On ne porte pas de jugement de valeur. On accueille simplement tout ce qui se présente sans essayer de l’éviter, d’y résister et sans non plus s’y attacher ou s’y identifier. Quand on accepte pleinement une chose telle qu’elle existe dans l’instant présent, on assiste à la cessation progressive de tout ce qui est conditionné.
La libération de la souffrance dont le Bouddha a parlé n’est pas, en soi, une fin de la douleur et du stress. C’est plutôt une ouverture à un choix : je peux soit être piégé par la douleur qui m’arrive, m’y attacher et en être submergé, soit l’accueillir et, en l’acceptant et en la comprenant, éviter d’ajouter de la souffrance à la douleur existante, aux expériences d’injustice, aux critiques ou aux souffrances que j’affronte. Même après son éveil, le Bouddha a subi toutes sortes de choses horribles : son cousin a essayé de l’assassiner, des gens ont essayé de le piéger, il a été blâmé et critiqué, et il a souffert de maladies graves. Mais le Bouddha n’a pas ajouté de souffrance à ces situations. Il n’a jamais réagi avec colère, ressentiment, haine ou blâme ; il a simplement accueilli les situations.
Savoir cela m’a vraiment beaucoup aidé. J’ai ainsi appris à ne pas demander de faveurs à la vie et à ne pas espérer que, si je médite beaucoup, je peux éviter les situations désagréables. «Mon Dieu, je suis moine depuis trente-trois ans. Je vous en prie, récompensez-moi pour avoir été bien sage. » J’ai essayé mais cela ne fonctionne pas. Accepter la vie sans rien demander à personne est très libérateur parce que je ne sens plus le besoin de contrôler ou de manipuler les circonstances pour que tout aille bien pour moi. Je n’ai plus besoin de m’inquiéter ou d’avoir peur de l’avenir. Il y a une paix, une absence de peur, qui arrive quand on apprend à faire confiance, à se détendre, à s’ouvrir à la vie et à analyser son vécu au lieu d’y résister ou d’en avoir peur. Si vous êtes prêt à apprendre des souffrances que la vie vous apporte, vous trouverez la stabilité imperturbable de votre propre esprit.
Adapté d’une conférence donnée en avril 1999 au Centre de méditation Spirit Rock, Woodacre, Californie.
Source
dhammadelaforet.org
avec metta
gigi
Ajahn Sumedho
NE PAS ATTENDRE DE RÉPONSE, NE PAS DEMANDER DE FAVEURS
Autrefois, j’avais horreur de sentir mon esprit embrouillé. J’adorais, au contraire, être sûr de tout et avoir les idées claires. Chaque fois que quelque chose créait de la confusion en moi, j’essayais de trouver une espèce de réponse bien nette pour me libérer de cet état de confusion émotionnelle. Soit je cherchais à me distraire, soit j’essayais de trouver quelqu’un qui me donnerait la réponse. Je voulais une autorité, je voulais qu’un Ajahn, quelqu’un d’important, vienne me dire : « Voilà ce qui est juste ; voilà ce qui est faux. Ceci est bien, cela est mal ». Je voulais que tout soit clair pour moi et j’avais besoin de quelqu’un, d’une autorité en qui j’avais confiance et que je respectais, pour me remettre d’aplomb.
On croit parfois qu’un bon maître, une retraite de méditation, les préceptes, les Refuges ou un merveilleux Sangha va nous apporter tout le bonheur du monde et résoudre tous nos problèmes. Nous cherchons de l’aide à l’extérieur en espérant que ceci ou cela nous conviendra. C’est comme vouloir que Dieu vienne nous sortir de nos embarras et ensuite, s’il ne vient pas régler nos soucis, nous ne croyons plus en lui. « Je lui ai demandé de m’aider et il n’a rien fait. » C’est une façon puérile de voir la vie. Nous créons des problèmes et nous comptons sur papa et maman pour venir nous sortir de là, pour ramasser les morceaux.
Il y a quelques années, je me souviens avoir été très perturbé quand j’ai appris que l’une de nos nonnes d’origine américaine avait quitté la Communauté pour rejoindre le Renouveau chrétien. Juste avant, en parlant d’elle à une autre nonne, j’avais dit : « Elle est vraiment merveilleuse, si sage, son cœur est si pur. Elle sera une belle source d’inspiration pour vous. » J’étais vraiment embarrassé et dans la confusion la plus totale quand j’ai appris la nouvelle. Je me suis dit : « Mais comment a-t- elle pu être tentée par cette voie-là ? » Je me souviens avoir demandé à mon maître, Ajahn Chah : « Comment a-t-elle pu faire cela ? » Il m’a regardé avec un sourire espiègle et il a répondu : « Peut-être qu’elle a raison ». Il m’a obligé à prendre conscience de ce qui se passait en moi. J’étais sur la défensive, paranoïaque, je voulais une explication claire, je voulais comprendre, je voulais qu’il me dise qu’elle avait trahi le bouddhisme. Alors, j’ai commencé à observer ma confusion. Quand j’ai pu l’accueillir et l’accepter, elle a disparu. En prenant conscience de la confusion émotionnelle, elle a cessé d’être un problème ; c’est comme si elle s’était évaporée. Et j’ai pu voir à quel point j’avais tendance à résister à la confusion mentale.
En méditation, il est facile de voir ces états d’esprit douloureux: ne pas savoir quoi faire, être dans la confusion par rapport à la pratique, à nous-mêmes ou à la vie. Notre pratique consiste à ne pas essayer de nous débarrasser de ces états d’esprit mais simplement à prendre conscience de ce que nous ressentons: l’incertitude, l’insécurité, le chagrin, l’angoisse ; la dépression, l’inquiétude, l’anxiété, la peur, la haine de soi, la culpabilité ou le remords. On essaiera peut-être de se persuader que, si on était quelqu’un de normal et de sain, on n’aurait pas toutes ces émotions. Mais l’idée d’une personne « normale » est un mythe. Connaissez- vous des personnes vraiment normales ? Moi non.
Le Bouddha, quant à lui, préférait parler de personnes qui écoutent, qui sont attentives, éveillées et conscientes dans l’instant présent. Des personnes dont l’esprit est ouvert et réceptif, qui font confiance à l’instant présent et à elles-mêmes. Voilà comment il nous encourage. Notre attitude envers la méditation n’a pas besoin d’être un effort pour nous débarrasser de choses – de nos obstacles mentaux, nos kilesa et nos défauts – pour devenir meilleurs. Elle devrait plutôt être une ouverture, une écoute de la vie, une attention à l’ici et maintenant, et une confiance dans notre capacité à accueillir la vie comme une expérience. Nous n’avons rien à en faire. Nous ne sommes pas obligés de redresser tout ce qui ne va pas, de résoudre tous les problèmes, de tout justifier ou de tout améliorer. Après tout, il y aura toujours quelque chose qui n’ira pas quand on vit dans le monde conditionné ; il y aura des problèmes avec nous, avec les gens qui nous entourent, avec le monastère, avec le centre de retraite, avec le pays. Les circonstances ne cessent de changer ; nous ne trouverons jamais une perfection durable. Il y aura peut-être des moments parfaits où tout sera merveilleux et juste comme nous le souhaitons, mais les circonstances de ce moment-là ne pourront pas être maintenues. Nous ne pouvons pas rester en apnée après l’inspiration ; il faut finir par expirer.
Il en va de même pour toutes les bonnes choses de la vie : les bons moments, les relations amoureuses, le succès, la chance. Certes, ces choses-là sont agréables et il ne s’agit pas de les mépriser mais nous ne pouvons pas investir notre confiance dans des choses qui sont constamment en train de changer. Une fois qu’elles atteignent leur sommet, elles ne peuvent qu’aller dans la direction opposée. On nous demande donc de ne pas prendre refuge dans la fortune, dans les gens, dans un pays ou dans un système politique, dans les relations, les belles maisons ou les bons centres de méditation. On nous demande plutôt de prendre refuge dans notre capacité à nous éveiller, à faire attention à la vie quelles que soient les conditions qui se présentent dans l’instant. Le simple fait d’être prêt à voir les choses telles qu’elles sont – comme des circonstances changeantes – nous libère du puissant piège de l’attachement et de la lutte contre les émotions ou les pensées qui apparaissent.
Voyez combien il est difficile d’essayer de résister tout le temps à ce qui est, d’essayer de vous libérer de mauvaises pensées, d’un état émotionnel ou d’une douleur. Qu’est-ce qui en résulte ? Quand j’essaie de me débarrasser de ce que je n’aime pas dans mon esprit, j’en deviens obsédé. Pas vous ? Pensez à quelqu’un que vous ne pouvez pas souffrir, quelqu’un qui vous a profondément blessé. Aussitôt, les circonstances qui nous ont mis en colère et ont créé du ressentiment contre cette personne obsèdent notre esprit. Nous en faisons tout un problème et nous le repoussons encore et encore. Plus nous le repoussons, plus nous en sommes obsédés.
Essayez cela en méditation. Prenez conscience de ce que vous n’aimez pas, de ce que vous ne voulez pas, de ce que vous détestez ou qui vous fait peur. Quand vous résistez à ces choses, vous leur donnez encore plus de force, vous leur donnez une immense influence et du pouvoir sur votre expérience consciente de la vie.
Par contre, si vous accueillez et vous vous ouvrez au mouvement naturel de la vie, dans ses bons comme dans ses mauvais aspects, que se passe-t-il ? Je sais de par ma propre expérience que, lorsque j’accepte et j’accueille l’expérience conditionnée, les choses n’ont pas de prise sur moi. Elles arrivent et repartent. On ouvre la porte et on laisse entrer toute la peur, l’angoisse, l’inquiétude, le ressentiment, la colère et le chagrin. Mais cela ne veut pas dire que l’on approuve ou que l’on aime ce qui se passe. On ne porte pas de jugement de valeur. On accueille simplement tout ce qui se présente sans essayer de l’éviter, d’y résister et sans non plus s’y attacher ou s’y identifier. Quand on accepte pleinement une chose telle qu’elle existe dans l’instant présent, on assiste à la cessation progressive de tout ce qui est conditionné.
La libération de la souffrance dont le Bouddha a parlé n’est pas, en soi, une fin de la douleur et du stress. C’est plutôt une ouverture à un choix : je peux soit être piégé par la douleur qui m’arrive, m’y attacher et en être submergé, soit l’accueillir et, en l’acceptant et en la comprenant, éviter d’ajouter de la souffrance à la douleur existante, aux expériences d’injustice, aux critiques ou aux souffrances que j’affronte. Même après son éveil, le Bouddha a subi toutes sortes de choses horribles : son cousin a essayé de l’assassiner, des gens ont essayé de le piéger, il a été blâmé et critiqué, et il a souffert de maladies graves. Mais le Bouddha n’a pas ajouté de souffrance à ces situations. Il n’a jamais réagi avec colère, ressentiment, haine ou blâme ; il a simplement accueilli les situations.
Savoir cela m’a vraiment beaucoup aidé. J’ai ainsi appris à ne pas demander de faveurs à la vie et à ne pas espérer que, si je médite beaucoup, je peux éviter les situations désagréables. «Mon Dieu, je suis moine depuis trente-trois ans. Je vous en prie, récompensez-moi pour avoir été bien sage. » J’ai essayé mais cela ne fonctionne pas. Accepter la vie sans rien demander à personne est très libérateur parce que je ne sens plus le besoin de contrôler ou de manipuler les circonstances pour que tout aille bien pour moi. Je n’ai plus besoin de m’inquiéter ou d’avoir peur de l’avenir. Il y a une paix, une absence de peur, qui arrive quand on apprend à faire confiance, à se détendre, à s’ouvrir à la vie et à analyser son vécu au lieu d’y résister ou d’en avoir peur. Si vous êtes prêt à apprendre des souffrances que la vie vous apporte, vous trouverez la stabilité imperturbable de votre propre esprit.
Adapté d’une conférence donnée en avril 1999 au Centre de méditation Spirit Rock, Woodacre, Californie.
Source
dhammadelaforet.org
avec metta
gigi