Et puis si tu es sur ce forum c'est que peut etre et suremment tout le monde est un maitre pour tout le monde
Evidemment Tara, le partage est là, le maître n'est pas seulement celui qu'on croit. Les oreilles des uns font bouger les langues des autres, et les langues des uns font bouger les oreilles des autres.
Le chemin reste toujours à découvrir comme à pratiquer... L' exigence de l'un fait cheminer l'autre... Il y a toujours à donner comme à recevoir...
un peu d'histoire... Il y a des "privilégiés" qui prennent des multi-pseudos simultanés sur nangpa, pour "flatter" le forum et le travail de son administration; ce qui permet à ces multi-pseudos d'élever certains tout en rabaissant d'autres. Déjà signalé: http://nangpa2.free.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=22&t=4799
propagande ... t'es le "brother" de gigi, l'admin, elle va certainement être beaucoup plus souple avec toi...
il doit pouvoir aussi compter sur les personnes qui l'entourent et qu'il est sensé guider sur la voie. Moi, ça ne me gêne pas qu'un maître s'occupe essentiellement des parties administratives pendant que d'autres lavent les chiottes et font le jardin. Souvent le maître a déjà pas mal donné sur ce plan et certains continuent d'ailleurs à faire ce genre de tâches, parce qu'ils ne sont pas toujours entourés de personnes pour les aider. Quand ils prennent la direction d'un zendo important, il y a un tas de trucs à gérer, notamment faire vivre le sangha. Ça ne tourne pas tout seul.
Le goût du pouvoir est une donnée "câblée" en nous, parce qu'elle fait partie du règne animal, dont, volens nolens, nous faisons partie. Il me paraît probable qu'un des moyens les plus simples d'y succomber, c'est de nier en soi cette possibilité. Et ceux qui se sont pratiquement "auto-proclamés" maîtres (par exemple en excipant du soutien de plusieurs milliers de membres d'une association, pour aller chercher une reconnaissance administrative) sont certainement encore plus vulnérables que les autres.....
A l'époque de La Fontaine, tous les emplois publics étaient des "offices" (comme les charges d'avoué ou de notaire, encore aujourd'hui). On déboursait une somme forfaitaire à l'Etat, et on se renflouait sur la bête. Les officiers devaient, statutairement, s'habiller de noir. Des "corbeaux". Ces corbeaux étaient généralement assez aisés, voire riches, et on disait déjà, à l'époque, qu'un office était un "fromage". En particulier ceux de collecteur d'impôts. Mais pas seulement. Les nobles, eux, étaient les seuls à avoir le droit (réellement le droit "légal") de s'habiller "de marques" comme nous dirions nous, c'est à dire, de porter de beaux habits en soie, en couleurs et des rubans etc. Souvent en rouge; mais ils étaient aussi souvent désargentés. D'où la cour pressante que certains pouvaient faire à des "officiers" bien pourvus. Comme leur éducation les entraînait à savoir bien s'exprimer... "Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute"...
Sur le forum de tirru...Thanatos etc. aussi, les portes sont "toujours ouvertes":
shikantaza a écrit:...Bien entendu si ce n'est pas sérieux et que l'enseignant recherche le pognon, la gloire et la puissance, alors les portes sont grandes ouvertes.
Yudo, maître zen a écrit:... Je discutais encore il y a peu avec un ami japonais: je lui disais à quel point m'énervait cette manie importée de chez eux qui consiste à rabattre le caquet à ceux qui la ramènent trop avec un "c'est ton ego qui parle" ou "ton ego est trop fort" ou autre variantes. Il m'a répondu qu'effectivement, il avait ça en horreur...
je ne pense pas que cette "manie" vienne du Japon, parce que cette forme perverse de censure c'est un peu partout dans le monde, c'est comme ceux qui ignorent ceux qu'ils considèrent comme ignorants