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avec metta
gigi
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gigi
Eh bien voilà une vérité qui est enseignée depuis des lustres par divers courants philosophiques depuis l'islam soufi, certaines branches de l'hindouisme jusqu'au Zen en passant par certaines écoles ésotériques.
Le plus étrange mystère n'est pas la création du monde mais bel et bien le fait que personne ne veut entendre parler de l'ici et maintenant, que beaucoup fuient le réel.
La force de la pensée (hier/demain) semble considérable et est semblable à une sorte de force magnétique millénaire contre laquelle lutter est difficile, voire impossible.
L'éveil ne se situe que dans l'ici et maintenant et nulle part ailleurs. Ça semble si simple, si évident si facile... et pourtant...
Le célèbre "ici et maintenant" de la doctrine Zen semble rester souvent lettre morte.
On dit oui oui je le sais, je connais cette phrase puis on passe à autre chose...
Dans un autre registre, Gurdjieff disait toujours que l'homme vit dans le sommeil, et que toute sa vie n'est que du rêve. Un rêve dont il a peu de chance de sortir. Et lorsque l'homme en sort ce n'est que par de brefs instants d'éveils accidentels et involontaires.
U.G précise que si on s'éveillait brutalement à la réalité le "je" imploserait brutalement au dedans et que cela serait comparable à une sorte de réaction nucléaire, physique, qui nous rendrait fou subitement. Car le "je" n'aurait physiquement plus d'espace pour exister dans la non-dualité absolue. La réalité, l'ici et maintenant absolu recèle une énergie fantastique.
Ce retour vers le berceau du réel ne devrait se faire que progressivement...
Mais je le redis personne ne veut en entendre parler. J'ai remarqué que cette voie est très rapidement contestée, car il semble exister des défenses inconscientes qui défendent coute que coute la forteresse du "je". Dans le fond l'attachement à sa personne, à ses croyances, à ses rêves, à sa souffrance est tel que ça en devient décourageant.
Et pourtant le paradis est là sous nos pieds, mais peu ont conscience d'avoir des pieds.
gigi a écrit:(...) c'est vrai que le mental n'aime pas du tout la simplicité,