Le hazard n'existe pas

Bonsoir, je vais vous raconter ce que j'ai vécu aujourd'hui, vous voulez bien? oui criez-vous, merçi!
Une jeune femme rentre dans mon magasin et me demande si j'ai toujours l'écharpe avec le bonnet, le col roulé et les gants intégrées, elle me dit que sa copine vient de l'appeller concernant ce produit complètement fou et qu'elle était tellement pressée qu'elle est rentrée dans le magasin d'à coté.
Je lui montre l'écharpe, à ce moment rentre une dame agée de 77 ans qui lui sourit, elles se connaissent car elle se sont rencontées dans le magasin d'à coté, nous parlons toutes trois de choses et d'autres et la femme agée nous dit avoir perdue ses 2 filles mortes très jeunes, la jeune femme a les larmes aux yeux voyant remonter à la surface la souffrance de cette femme, elles tombent dans les bras l'une de l'autre et pleurent ensemble.
Elles se sont échangées leurs coordonnées et son partie ensemble prendre le verre d'une nouvelle amitié naissante.
La jeune femme avait de la compassion pour celle qui avait vu mourrir ces 2 filles et cette dernière avait trouver de la chaleur humaine, une écoute et un partage pour sa douleur.
Et il y en a encore qui croit au hazard!

Bonsoir Tara
Il n' y a pas de hasard ...Il n' y a que du bazard...
Ce qui veut dire par là, que dans un bazard il y a beaucoup de bazard, et que dans ce bazard on peut même y trouver un objet qu'on pourrait nommer hasard pour ne pas se casser la tête à lui trouver un autre nom.
Par contre si on prend, je n'oserais pas dire "par hasard", cet objet nommé hasard, on peut alors se poser la question: Est-ce un hasard que ce hasard ?

Oui, Tara tu peux le dire, c'est ton magnétisme qui a attiré ces deux femmes pour qu'elles fusionnent.
Oui Tara tu peux tout dire, tu pourrais arriver à le croire ou à le faire croire.
Disons qu'il s'agit simplement de regarder cette expérience comme un signe, un cygne qui passerait sur l'eau, juste pour en indiquer la surface...

TARA a écrit:Bonsoir, je vais vous raconter ce que j'ai vécu aujourd'hui, vous voulez bien? oui criez-vous, merçi!

Bonjour Tara,

Ce que j'aime bien dans ton histoire, c'est que la rencontre s'est d'abord faite, parce qu'au départ, la jeune femme s'est trompée de magasin. (Qu'est-ce qui se vend dans le magasin à côté ? c'est un magasin de quoi ?).

En même temps, "l'écharpe avec le bonnet, le col roulé et les gants intégrées" est une protection contre le froid, objet trouvé dans ton magasin, par celle qui apporte de la "chaleur" humaine, si j'ai bien compris (elle te l'a finalement acheté, le "bonnet"... tout ça ?).

Et il y en a encore qui croit au hazard!

L'exclamation peut se voir de différentes façons, hors contexte de ce que tu viens de nous raconter.
Elle peut être employée, dans une situation où des personnes s'entendent pour faire croire à un hasard à une autre personne. Par exemple, un enfant voudrait un petit chat. Ses parents vont chercher un chat à la SPA et s'arrangent pour que l'enfant trouve le chat dans son jardin. Et les parents de lui dire "Ho, quel hasard !"
On peut donc se poser la question quand on est confronté à une situation de hasard, (par exemple on pense ou on a rêvé dans la nuit, à une personne qu'on n'a pas vu depuis longtemps, le téléphone sonne et c'est cette personne), s'il n'y a pas une instance supérieure (dans le sens non hiérarchique, mais plutôt parent/enfant symbolique, comme dans l'exemple précédent, qui apporte au juste instant) qui s'occupe de nous servir...
Dans le premier exemple, si les parents ne finissent pas par dire que le chat, c'est eux qui l'ont amené au jardin, l'enfant croira au hasard. Si les parents renouvellent la situation souvent, l'enfant en grandissant, va se poser des questions et peut-être finir par comprendre que ses parents, ne sont pas étrangers à ces hasards. Ce qui n'empêche pas le "vrai" hasard d'exister.
Dans le deuxième exemple, c'est un peu pareil. Si des situations de "vrai" hasard se multiplient, on peut se poser des questions, parce que la probabilité du hasard devient de plus en plus improbable, et en fait, ce que nous croyons du hasard n'en est pas. Ce qui n'empêche pas encore le hasard d'exister par ailleurs.

tangolinos a écrit:Disons qu'il s'agit simplement de regarder cette expérience comme un signe, un cygne qui passerait sur l'eau, juste pour en indiquer la surface...

C'est bien d'observer sans trop chercher à interpréter, parce que rien que le fait d'observer un phénomène, change le phénomène.
Donc l'observateur interprèterait alors un phénomène qui agit ou réagit du fait qu'il est observé par cet observateur;
Ce serait l'interprétation d'un phénomène observé par cet observateur, mais pas l'interprétation du phénomène. Je ne sais pas si par cette différence, on peut faire une analogie avec le subjectif et l'objectif, en tout cas, c'est une image.

Il n'y a surtout aucune analyse à faire de ce qui s'est passé, Le hazard n'existe pas car tout est à sa place en ce monde, vous, moi, nous, et tous les autres, c'est la pureté de cet échange qui est beau car ni l'une ni l'autre ne se connaissaient.
L'amour pur pour les uns et les autres sans allez au delà de ce que sont les autres.
Le magasin d'à coté est un magasin de retouches.

TARA a écrit:...Le magasin d'à coté est un magasin de retouches.

... il n'y a qu'un seul fil qui conduit notre vie, il y en a qui prennent de la chaine à vache et d'autre du fil de soie mais chacun peut transformer cette chaine à vache lourde et froide en un fil de soie fin et doux et surtout très résistant à tout!
https://zen-et-nous.1fr1.net/t262p15-ne-pas-savoir

TARA a écrit:Il n'y a surtout aucune analyse à faire de ce qui s'est passé, Le hazard n'existe pas car tout est à sa place en ce monde, vous, moi, nous, et tous les autres, c'est la pureté de cet échange qui est beau car ni l'une ni l'autre ne se connaissaient.