Traduction du moine Soto : Kaï-Kan Taï shin depuis le texte de :Yûhô Yokoi
Professor of english Aichigakuin University.
GENJÔ-KÔAN
La manifestation non dissimulée du Kôan.
Introduction. : Le Genjô-Kôan fut écrit par Dogen en automne 1233
Le texte traite de 4 questions.
1. Le domaine de l`illumination au-delà de toute dualité.
2. L`identité de la pratique et de l`illumination (shu sho ichy nyo).
3. L`identité de soi-même et des autres.
4. L`identité de la croissance et du déclin.
Soto-zen privilégie avant tout za-zen, car le Kôan se manifeste de lui-même en za-zen ou à travers les actions quotidiennes du pratiquant.
Par conséquent Dogen dit :<< Si nous trouvons cette voie et atteignons ce lieu, nos actions quotidiennes sont semblables au Kòan.
Et donc le Kòan manifesté n`est pas une vérité abstraite mais les actions vivantes d`un bouddhiste. Ceci explique la sentence : le bouddhisme Zen est la religion de nos actes quotidiens. >>
TEXTE
Quand toutes choses sont la Loi, existent les illusions et le Satori, pratique,naissance et mort, ou Bouddhas et autres êtres. Quand toutes choses sont sans substance, il n`y a ni illusion ni Satori, ni Bouddhas ou autres êtres, ni croissance ni déclin. La Voie est originellement au-delà des vues dualistes telles que : beaucoup ou peu, plus ou moins. Il y a par conséquent en synthèse croissance et déclin, illusion et Satori, Bouddhas et les autres êtres. Mais les fleurs fanent et tombent malgré notre amour pour elles ; et les mauvaises herbes poussent bien que nous les détestions. En pratiquant et réalisant toutes choses, pour le soi d`aller vers les phénomènes est illusion, pour tous les phénomènes d`aller vers le soi est Satori. Ce sont les Bouddhas qui peuvent voir l`illusion comme telle. Ce sont les autres êtres qui sont fortement attachés au Satori. De plus, il y a ceux qui réalisent le Satori au-delà du Satori, et ceux qui sont aveuglés (trompés) ä l`intérieur de leurs illusions.
Quand des Bouddhas sont vraiment Bouddhas ils ne savent pas qu`ils sont Bouddhas. Par conséquent ce sont des bouddhas éclairés se perfectionnant sans cesse (dans le quotidien).
- Quand nous voyons ou entendons les phénomènes extérieurs avec tout notre corps esprit, nous en arrivons à les voir comme nôtres. Mais ce n`est pas comme un reflet dans un miroir, ni comme le reflet de la lune dans l`eau.
- Quand nous arrivons à voir un côté l`autre est caché.
- Etudier la voie c`est s`étudier soi-même .Etudier le soi c`est s`oublier soi-même .Oublier le soi c`est être éclairé par toutes choses. D`être éclairé par tous les phénomènes c`est rejeter les barrières entre soi et les autres. A ce moment il n`y a plus de trace de Satori bien que celui-ci continue sans fin, sans limites.
- La première fois que nous cherchons la Loi (Dharma) nous sommes loin de sa frontière ; mais sitôt que la Loi nous a été correctement transmise, nous sommes des personnes éclairées.
- Quand nous retournons notre vision sur la rive depuis notre bateau, nous ressentons de façon erronée que la rive est en mouvement. Mais quand nous regardons notre bateau attentivement, nous comprenons que c`est notre embarcation qui est en mouvement. De la même façon, quand on voit toutes choses avec la trompeuse conception que notre corps et esprit sont séparés l`un de l`autre nous pensons à tort que pensée et nature intérieure sont éternels. Mais quand nous réalisons la vérité bouddhiste (que corps et esprit sont inséparables) à travers tous les actes quotidiens, nous voyons clairement que tous les phénomènes sont sans substance.
- Un feu de bois en se consumant devient cendres ; les cendres ne retournent jamais à l`état de feu de bois. Tout de même, nous ne devrions pas regarder le feu de bois comme un avant et la cendre comme un après. Nous devons réaliser que le feu de bois est dans la position du feu de bois avec ou sans avant ou après. La cendre est dans la position de cendre avec ou sans avant et après. Nous ne pouvons pas plus revenir en vie après notre mort que le feu de bois ne peut redevenir feu de bois à nouveau après être devenu cendres. En Bouddhisme par conséquent il est dit que : La vie ne devient jamais la mort.
La vie est au-delà de la conception de la vie, que la mort ne devient pas la vie. La mort est au-delà de la conception de la mort. Vie et mort sont tous deux seulement une étape de temps juste comme hiver et printemps. De la même façon nous ne devons pas penser que l`hiver devient le printemps, ou dire que le printemps devient l`été.
- Quand nous atteignons l`illumination (Satori), c`est exactement comme la lune se reflétant dans l`eau. (A ce moment) la lune ne devient pas mouillée ni l`eau agitée. La lumière de la lune, aussi vaste soit-elle, se reflète sur une petite quantité d`eau. La lune entière et le vaste ciel se reflètent tous deux même dans une goutte de rosée sur l`herbe ou toute autre goutte d`eau. (Dans ce cas) Comme la lune n`agite jamais l`eau, de même le Satori ne détruit jamais l`homme. Comme la goutte de rosée ne gêne jamais (le reflet de) la lune, de même l`homme n`entrave jamais le Satori. Le plus fort la lune se reflète dans l`eau, le plus haut est la lune. Nous devrions réaliser que la longueur et le manque de temps sont en unité avec le beaucoup et le peu d`eau, ainsi que le lointain et le proche de la lune.¬¬
- Tant que notre corps et esprit ne sont pas emplis par la Loi, nous pensons que nous en
avons eu assez. Au contraire, même quand notre corps et esprit sont emplis, nous
pensons qu`il manque quelque chose. Par exemple, quand nous regardons autour de notre
bateau l`océan sans limites, nous ne voyons rien que la forme circulaire de l`océan. Mais
ce grand océan n`est ni circulaire ni carré. Ses autres formes et mouvements sont innom-
brables. C`est comme un Palace pour les poissons. C`est comme un collier pour les êtres
célestes. Seulement, aussi loin que le regard puisse porter, cela apparaît temporairement
circulaire.C`est aussi le cas avec toutes choses. Tous les phénomènes, matériels ou imma-
tériels, ont des aspects divers, mais nous ne pouvons les voir et les réaliser seulement à
travers la compréhension pratique. En étudiant l`essence de toutes choses, nous devrions
réaliser que à côté des formes circulaires ou carrées il y a beaucoup d`autres aspects et
mouvements de l`océan ou des montagnes et que nous avons des mondes dans les quatre
directions. Nous devons réaliser que c`est ainsi non seulement autour de nous mais aussi
ici même, ou même dans une goutte d`eau…
SHIKI SO KU ZE KU - KU SO KU ZE SHIKI
Aussi loin que le poisson nage dans l’eau, il n’y a pas de fin à l’eau. Aussi loin que les oiseaux volent dans le ciel, il n’y a pas de fin au ciel. Mais aucun d’eux n’a jamais quitté l’eau ou le ciel. Quand leur besoin est grand, il y a grande activité ; quand leur besoin est faible, il y a peu d’activité. De cette façon ils ne manquent jamais d’exprimer leur pleine habileté en chaque chose et emploient leur libre activité en tous lieux. Mais aussitôt qu’un oiseau quitte le ciel il meurt. C’est aussi le cas quand un poisson quitte l’eau. Nous pouvons réaliser que l’eau est vie pour le poisson ; le ciel est vie pour l’oiseau ; l’oiseau est vie pour le ciel ; le poisson est vie pour l’eau ; vie est un oiseau ; ou que vie est le poisson. A propos de cela il peut y avoir beaucoup d’autres expressions. Dans le monde humain il y a pratique et Satori ou vie longue ou courte. C’est aussi l’état réel des choses. Néanmoins, si un oiseau ou un poisson essaie de traverser le ciel ou l’eau après l’avoir complètement connu, il ne trouvera aucun chemin où aller, ou aucun lieu à atteindre.
Si nous trouvons cette voie ou atteignons ce lieu, nos actions quotidiennes sont semblables au kôan ; parce que cette voie et ce lieu ne sont ni grands ni petits, ni à soi ni aux autres, jamais n’existent depuis le début, ne se manifestent jamais dans le présent, mais existent telles qu’elles sont. Donc, en pratiquant et réalisant la Voie, quand nous obtenons une chose nous la maîtrisons ; quand nous voyons une action nous la faisons. Ici est le lieu et le chemin de l’accomplissement. A ce moment on ne peut les connaître clairement, parce que notre connaissance surgit simultanément avec la réalisation de la Voie.
Nous ne devons pas penser que cette réalisation nous est compréhensible. Bien sûr cela peut apparaître ainsi, mais notre propre réalité inhérente ne va pas toujours apparaître. En ce sens son apparence ne peut pas être complètement décrite comme telle.
Le Maître zen Pao-Che du Mont Ma-Ku s’éventait, quand un moine vint et demanda : « La nature du vent est éternelle et pénètre partout. Pourquoi vous éventez-vous ? » Pao-Che dit : « Vous pouvez savoir que la nature du vent est éternelle, mais pas le fait qu’il pénètre partout. »
Le moine dit : « Que signifie les derniers mots ? » Mais Pao-Che seulement s’éventa. Voyant cela le moine fit une inclinaison reconnaissante devant lui.
Telle est la réalisation de la Loi par la pratique, sa transmission vivante. Si nous disons que nous ne devrions pas nous éventer parce que la nature du vent est éternelle ou que nous pouvons entendre le vent même quand nous ne nous éventons pas, nous ne connaissons ni l’éternité ni la nature du vent. La nature du vent est éternelle, aussi la manière de s’entraîner des pratiquants bouddhiste change la terre en or et transforme l’eau de la longue rivière en lait délicieux.
Professor of english Aichigakuin University.
GENJÔ-KÔAN
La manifestation non dissimulée du Kôan.
Introduction. : Le Genjô-Kôan fut écrit par Dogen en automne 1233
Le texte traite de 4 questions.
1. Le domaine de l`illumination au-delà de toute dualité.
2. L`identité de la pratique et de l`illumination (shu sho ichy nyo).
3. L`identité de soi-même et des autres.
4. L`identité de la croissance et du déclin.
Soto-zen privilégie avant tout za-zen, car le Kôan se manifeste de lui-même en za-zen ou à travers les actions quotidiennes du pratiquant.
Par conséquent Dogen dit :<< Si nous trouvons cette voie et atteignons ce lieu, nos actions quotidiennes sont semblables au Kòan.
Et donc le Kòan manifesté n`est pas une vérité abstraite mais les actions vivantes d`un bouddhiste. Ceci explique la sentence : le bouddhisme Zen est la religion de nos actes quotidiens. >>
TEXTE
Quand toutes choses sont la Loi, existent les illusions et le Satori, pratique,naissance et mort, ou Bouddhas et autres êtres. Quand toutes choses sont sans substance, il n`y a ni illusion ni Satori, ni Bouddhas ou autres êtres, ni croissance ni déclin. La Voie est originellement au-delà des vues dualistes telles que : beaucoup ou peu, plus ou moins. Il y a par conséquent en synthèse croissance et déclin, illusion et Satori, Bouddhas et les autres êtres. Mais les fleurs fanent et tombent malgré notre amour pour elles ; et les mauvaises herbes poussent bien que nous les détestions. En pratiquant et réalisant toutes choses, pour le soi d`aller vers les phénomènes est illusion, pour tous les phénomènes d`aller vers le soi est Satori. Ce sont les Bouddhas qui peuvent voir l`illusion comme telle. Ce sont les autres êtres qui sont fortement attachés au Satori. De plus, il y a ceux qui réalisent le Satori au-delà du Satori, et ceux qui sont aveuglés (trompés) ä l`intérieur de leurs illusions.
Quand des Bouddhas sont vraiment Bouddhas ils ne savent pas qu`ils sont Bouddhas. Par conséquent ce sont des bouddhas éclairés se perfectionnant sans cesse (dans le quotidien).
- Quand nous voyons ou entendons les phénomènes extérieurs avec tout notre corps esprit, nous en arrivons à les voir comme nôtres. Mais ce n`est pas comme un reflet dans un miroir, ni comme le reflet de la lune dans l`eau.
- Quand nous arrivons à voir un côté l`autre est caché.
- Etudier la voie c`est s`étudier soi-même .Etudier le soi c`est s`oublier soi-même .Oublier le soi c`est être éclairé par toutes choses. D`être éclairé par tous les phénomènes c`est rejeter les barrières entre soi et les autres. A ce moment il n`y a plus de trace de Satori bien que celui-ci continue sans fin, sans limites.
- La première fois que nous cherchons la Loi (Dharma) nous sommes loin de sa frontière ; mais sitôt que la Loi nous a été correctement transmise, nous sommes des personnes éclairées.
- Quand nous retournons notre vision sur la rive depuis notre bateau, nous ressentons de façon erronée que la rive est en mouvement. Mais quand nous regardons notre bateau attentivement, nous comprenons que c`est notre embarcation qui est en mouvement. De la même façon, quand on voit toutes choses avec la trompeuse conception que notre corps et esprit sont séparés l`un de l`autre nous pensons à tort que pensée et nature intérieure sont éternels. Mais quand nous réalisons la vérité bouddhiste (que corps et esprit sont inséparables) à travers tous les actes quotidiens, nous voyons clairement que tous les phénomènes sont sans substance.
- Un feu de bois en se consumant devient cendres ; les cendres ne retournent jamais à l`état de feu de bois. Tout de même, nous ne devrions pas regarder le feu de bois comme un avant et la cendre comme un après. Nous devons réaliser que le feu de bois est dans la position du feu de bois avec ou sans avant ou après. La cendre est dans la position de cendre avec ou sans avant et après. Nous ne pouvons pas plus revenir en vie après notre mort que le feu de bois ne peut redevenir feu de bois à nouveau après être devenu cendres. En Bouddhisme par conséquent il est dit que : La vie ne devient jamais la mort.
La vie est au-delà de la conception de la vie, que la mort ne devient pas la vie. La mort est au-delà de la conception de la mort. Vie et mort sont tous deux seulement une étape de temps juste comme hiver et printemps. De la même façon nous ne devons pas penser que l`hiver devient le printemps, ou dire que le printemps devient l`été.
- Quand nous atteignons l`illumination (Satori), c`est exactement comme la lune se reflétant dans l`eau. (A ce moment) la lune ne devient pas mouillée ni l`eau agitée. La lumière de la lune, aussi vaste soit-elle, se reflète sur une petite quantité d`eau. La lune entière et le vaste ciel se reflètent tous deux même dans une goutte de rosée sur l`herbe ou toute autre goutte d`eau. (Dans ce cas) Comme la lune n`agite jamais l`eau, de même le Satori ne détruit jamais l`homme. Comme la goutte de rosée ne gêne jamais (le reflet de) la lune, de même l`homme n`entrave jamais le Satori. Le plus fort la lune se reflète dans l`eau, le plus haut est la lune. Nous devrions réaliser que la longueur et le manque de temps sont en unité avec le beaucoup et le peu d`eau, ainsi que le lointain et le proche de la lune.¬¬
- Tant que notre corps et esprit ne sont pas emplis par la Loi, nous pensons que nous en
avons eu assez. Au contraire, même quand notre corps et esprit sont emplis, nous
pensons qu`il manque quelque chose. Par exemple, quand nous regardons autour de notre
bateau l`océan sans limites, nous ne voyons rien que la forme circulaire de l`océan. Mais
ce grand océan n`est ni circulaire ni carré. Ses autres formes et mouvements sont innom-
brables. C`est comme un Palace pour les poissons. C`est comme un collier pour les êtres
célestes. Seulement, aussi loin que le regard puisse porter, cela apparaît temporairement
circulaire.C`est aussi le cas avec toutes choses. Tous les phénomènes, matériels ou imma-
tériels, ont des aspects divers, mais nous ne pouvons les voir et les réaliser seulement à
travers la compréhension pratique. En étudiant l`essence de toutes choses, nous devrions
réaliser que à côté des formes circulaires ou carrées il y a beaucoup d`autres aspects et
mouvements de l`océan ou des montagnes et que nous avons des mondes dans les quatre
directions. Nous devons réaliser que c`est ainsi non seulement autour de nous mais aussi
ici même, ou même dans une goutte d`eau…
SHIKI SO KU ZE KU - KU SO KU ZE SHIKI
Aussi loin que le poisson nage dans l’eau, il n’y a pas de fin à l’eau. Aussi loin que les oiseaux volent dans le ciel, il n’y a pas de fin au ciel. Mais aucun d’eux n’a jamais quitté l’eau ou le ciel. Quand leur besoin est grand, il y a grande activité ; quand leur besoin est faible, il y a peu d’activité. De cette façon ils ne manquent jamais d’exprimer leur pleine habileté en chaque chose et emploient leur libre activité en tous lieux. Mais aussitôt qu’un oiseau quitte le ciel il meurt. C’est aussi le cas quand un poisson quitte l’eau. Nous pouvons réaliser que l’eau est vie pour le poisson ; le ciel est vie pour l’oiseau ; l’oiseau est vie pour le ciel ; le poisson est vie pour l’eau ; vie est un oiseau ; ou que vie est le poisson. A propos de cela il peut y avoir beaucoup d’autres expressions. Dans le monde humain il y a pratique et Satori ou vie longue ou courte. C’est aussi l’état réel des choses. Néanmoins, si un oiseau ou un poisson essaie de traverser le ciel ou l’eau après l’avoir complètement connu, il ne trouvera aucun chemin où aller, ou aucun lieu à atteindre.
Si nous trouvons cette voie ou atteignons ce lieu, nos actions quotidiennes sont semblables au kôan ; parce que cette voie et ce lieu ne sont ni grands ni petits, ni à soi ni aux autres, jamais n’existent depuis le début, ne se manifestent jamais dans le présent, mais existent telles qu’elles sont. Donc, en pratiquant et réalisant la Voie, quand nous obtenons une chose nous la maîtrisons ; quand nous voyons une action nous la faisons. Ici est le lieu et le chemin de l’accomplissement. A ce moment on ne peut les connaître clairement, parce que notre connaissance surgit simultanément avec la réalisation de la Voie.
Nous ne devons pas penser que cette réalisation nous est compréhensible. Bien sûr cela peut apparaître ainsi, mais notre propre réalité inhérente ne va pas toujours apparaître. En ce sens son apparence ne peut pas être complètement décrite comme telle.
Le Maître zen Pao-Che du Mont Ma-Ku s’éventait, quand un moine vint et demanda : « La nature du vent est éternelle et pénètre partout. Pourquoi vous éventez-vous ? » Pao-Che dit : « Vous pouvez savoir que la nature du vent est éternelle, mais pas le fait qu’il pénètre partout. »
Le moine dit : « Que signifie les derniers mots ? » Mais Pao-Che seulement s’éventa. Voyant cela le moine fit une inclinaison reconnaissante devant lui.
Telle est la réalisation de la Loi par la pratique, sa transmission vivante. Si nous disons que nous ne devrions pas nous éventer parce que la nature du vent est éternelle ou que nous pouvons entendre le vent même quand nous ne nous éventons pas, nous ne connaissons ni l’éternité ni la nature du vent. La nature du vent est éternelle, aussi la manière de s’entraîner des pratiquants bouddhiste change la terre en or et transforme l’eau de la longue rivière en lait délicieux.
Dernière édition par Kaïkan le Lun 12 Fév 2018 - 14:22, édité 3 fois