cette vie à laquelle j'aspire...

Yudo, maître zen a écrit:La plupart du temps, c'est un fantasme. Les personnes qui se retrouvent dans le réel de ce fantasme, la plupart du temps, se retrouvent en fait en enfer, parce que ce qu'elles avaient considéré, ce n'était pas la réalité de cette vie, mais l'idéalisation opposée à certains des problèmes qu'elles ressentaient dans leur vie urbaine.

kaïkan a écrit:

Yudo, maître zen a écrit:La plupart du temps, c'est un fantasme. Les personnes qui se retrouvent dans le réel de ce fantasme, la plupart du temps, se retrouvent en fait en enfer, parce que ce qu'elles avaient considéré, ce n'était pas la réalité de cette vie, mais l'idéalisation opposée à certains des problèmes qu'elles ressentaient dans leur vie urbaine.

Problèmes qu'elles n'avaient pas réussi à résoudre...

Ai-je bien complété le fond de ta pensée?

G-Ni a écrit:Hello à tous,

souvent j'entends des gens dire qu'ils aspirent à vivre loin de tout, dans un temple sans prétention, dans la nature, au calme et au bon air...

Me gratifierez-vous de vos commentaires sur un tel souhait?

Merci

frank a écrit:(...)
Ou encore beaucoup de français rêvent du canada mais les canadiens passent leur temps à râler après la neige qu'il connaissent si longtemps dans l'année ...

Yudo, maître zen a écrit:...il y a de quoi se plaindre à longueur d'année...

kaïkan a écrit:Bonsoir G-NI,

Désolé d'être le rabats-joie !

Ne pense pas.
Ne réfléchis pas.
N'imagine pas.
N'analyse pas
Ne médite pas

Laisse ton esprit dans son état naturel, normal, ordinaire.

Un dénommé TILOPA disciple de Marpa est peut-être l'auteur d'une citation similaire dans les montagnes tibétaines.

G-Ni a écrit:Hello à tous,

souvent j'entends des gens dire qu'ils aspirent à vivre loin de tout, dans un temple sans prétention, dans la nature, au calme et au bon air...

Me gratifierez-vous de vos commentaires sur un tel souhait?

Merci

Fred a écrit:

"Souviens-toi d'oublier"
F. Nietzsche

-Les plus grandes révélations ne sont encore que blancs nuages dans le ciel infini de l'esprit indifférencié.

lausm a écrit:

Mais pour en faire l'expérience, le réel du quotidien met en pièce toute idéalisation, et l'on se retrouve à poil face à soi-même.
Avec le froid qui entre partout dans la maison, avec 14 degrés à trois mêtres du poele à bois.
Avec la gaine qui se bouche, et pas moyen de chauffer.
Avec la bagnole en panne, et loin de tout.
Avec la neige qui bloque tout dans un bled où déneiger ça n'existe que par la bienveillance de l'agriculteur d'à côté.
Avec les gens qui ont aussi peur qu'en ville, sauf qu'ils ont des fantasmes et idéalisations différents, qui les poussent à s'enfermer pareil derrière leur volet
[...]

cela dit, plus que le temple perdu, mon envie serait plus, chez nous, de faire un éco hameau spirituel, un lieu de pratique, avec aussi de l'art, des activités de santé, de la culture pour subvenir à ses besoins, une tentative d'autonomisation par rapport à nos aliénations sociétales. revenir à des choses simples, basiques.
Revenir à la Terre.

Ici il y a au moins quatre maisons à investir et retaper de fond en comble!

mais un truc auquel je ne déroge pas : le potager.

frank a écrit: Ou encore beaucoup de français rêvent du canada mais les canadiens passent leur temps à râler après la neige qu'il connaissent si longtemps dans l'année ...

Rosevelyne a écrit:
D'autre part, je dis aussi souvent que j'ai une grande facilité à vivre la solitude... mais je ne me suis jamais retrouvée seule plus de deux mois...
Dans la solitude, on peut difficilement échapper à ses démons...
Pour ma part, je crains alors de «manquer quelque chose» en n'étant pas entourée de gens... cette crainte provient peut-être d'un manque qui serait plutôt en moi...