Pour faire suite à la conversation sur la relaxation
Ces expériences au cours de ces deux relaxations m’auront fait découvrir que l’esprit ne vagabondait plus guère que lorsqu’il était attentif à quelque chose. Ça parait tellement évident, n’est-ce pas ? Cependant précisons qu’au cours d’une relaxation l’attention est grandement facilitée par une sensation de lourdeur, de pesanteur qu’il serait bien difficile de ne pas remarquer. Ordinairement notre esprit est plutôt loin du corps. On pourrait même dire que l’esprit mène sa vie pendant que le corps vit la sienne. Qui peut se targuer de ressentir son corps en permanence ? Je suis sportif depuis longtemps et bien que j’ai certainement un ressenti corporel plus aiguisé que la moyenne cela ne fait pas de moi une personne différente des autres. Je suis comme tout le monde, mon esprit vagabonde, prend la tangente. Alors, il suffirait pour sortir du flot de nos pensées de trouver l’activité qui susciterait notre attention ou d’exercer la modalité sensorielle qui la faciliterait nous permettant ainsi de garder le contact avec la réalité. Pour moi le ressenti corporel, pour d’autres la perception visuelle, pour d’autres encore l’écoute, la musique, la marche, l’écriture, que sais-je encore …
L’aspect étonnant et amusant de cette affaire et qui rendrait certainement envieux plus d’un méditant (dont je suis également, je le précise) c’est qu’en cherchant à apprendre une technique de relaxation reflexe ou automatique (car la méditation est loin d’être une panacée) je découvre fortuitement un moyen propice en ce qui me concerne pour accéder à un état de conscience claire. Et s’il existe de multiples façon d’accéder à cet état de clarté perceptive, la difficulté réside probablement pour nombre de gens de trouver le processus qui leur conviennent le mieux et cela en fonction de leurs caractéristiques personnelles.
Maintenant, pour ce qui concerne la résolution du problème du vagabondage de l’esprit suite à la relaxation, il m’avait semblé que la procédure de retour à l’état dit « normal » était probablement un peu longue ou pas assez dynamique entrainant probablement cet état de torpeur chez moi. Aussi ai-je décidé au cours du processus dit de « réveil » de la troisième relaxation d’ouvrir immédiatement les yeux et de mobiliser plus activement mes membres et cela malgré les consignes opposées du professeur. Bien m’en a pris puisqu’ à l’ouverture des yeux je me suis aperçu que ma vision était très claire et que par ailleurs mon corps n’avait pas besoin d’un « réveil lent et très progressif ». La cerise sur le gâteau, c’est qu’à la place de cet état de torpeur, un état de perception claire mais sans doute quelque peu amoindri a duré quelques heures après la relaxation.
Voilà, j’espère que ces informations vous auront intéressés. De mon côté, je remercie les différents intervenants qui au cours de la précédente conversation m’auront apporté leurs points de vue dans la résolution de ce petit problème.
Ces expériences au cours de ces deux relaxations m’auront fait découvrir que l’esprit ne vagabondait plus guère que lorsqu’il était attentif à quelque chose. Ça parait tellement évident, n’est-ce pas ? Cependant précisons qu’au cours d’une relaxation l’attention est grandement facilitée par une sensation de lourdeur, de pesanteur qu’il serait bien difficile de ne pas remarquer. Ordinairement notre esprit est plutôt loin du corps. On pourrait même dire que l’esprit mène sa vie pendant que le corps vit la sienne. Qui peut se targuer de ressentir son corps en permanence ? Je suis sportif depuis longtemps et bien que j’ai certainement un ressenti corporel plus aiguisé que la moyenne cela ne fait pas de moi une personne différente des autres. Je suis comme tout le monde, mon esprit vagabonde, prend la tangente. Alors, il suffirait pour sortir du flot de nos pensées de trouver l’activité qui susciterait notre attention ou d’exercer la modalité sensorielle qui la faciliterait nous permettant ainsi de garder le contact avec la réalité. Pour moi le ressenti corporel, pour d’autres la perception visuelle, pour d’autres encore l’écoute, la musique, la marche, l’écriture, que sais-je encore …
L’aspect étonnant et amusant de cette affaire et qui rendrait certainement envieux plus d’un méditant (dont je suis également, je le précise) c’est qu’en cherchant à apprendre une technique de relaxation reflexe ou automatique (car la méditation est loin d’être une panacée) je découvre fortuitement un moyen propice en ce qui me concerne pour accéder à un état de conscience claire. Et s’il existe de multiples façon d’accéder à cet état de clarté perceptive, la difficulté réside probablement pour nombre de gens de trouver le processus qui leur conviennent le mieux et cela en fonction de leurs caractéristiques personnelles.
Maintenant, pour ce qui concerne la résolution du problème du vagabondage de l’esprit suite à la relaxation, il m’avait semblé que la procédure de retour à l’état dit « normal » était probablement un peu longue ou pas assez dynamique entrainant probablement cet état de torpeur chez moi. Aussi ai-je décidé au cours du processus dit de « réveil » de la troisième relaxation d’ouvrir immédiatement les yeux et de mobiliser plus activement mes membres et cela malgré les consignes opposées du professeur. Bien m’en a pris puisqu’ à l’ouverture des yeux je me suis aperçu que ma vision était très claire et que par ailleurs mon corps n’avait pas besoin d’un « réveil lent et très progressif ». La cerise sur le gâteau, c’est qu’à la place de cet état de torpeur, un état de perception claire mais sans doute quelque peu amoindri a duré quelques heures après la relaxation.
Voilà, j’espère que ces informations vous auront intéressés. De mon côté, je remercie les différents intervenants qui au cours de la précédente conversation m’auront apporté leurs points de vue dans la résolution de ce petit problème.