Zen et nous

Le zen, sa pratique, ses textes, la méditation, le bouddhisme, zazen, mu

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frajean
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    Comment faites-vous pour gérer?

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    Message par frajean Mer 22 Oct 2008 - 10:10

    Bonjour à tous,


    J'ai été récemment troublé par la comparaison suivante: l'OMS aurait besoin de 35 Milliards de dollars pour éliminer la pauvreté dans la monde, et les grandes puissances ont débloqué en quelques jours 2000 Milliards de dollars pour la crise économique.

    Même si en cours de méditation j'essaye de m'extraire de la pollution des pensées, plus tard dans la journée je suis rejoins par ce type de réflexion et par mon impuissance au niveau individuel. Je sais qu'à moi tout seul je ne peux pas changer le monde. Mais comment faites-vous pour gérer ce genre de pensée, sachant qu'il y a la pauvreté, mais aussi la violence, la pollution, les guerres et autres dégats collatéraux dus à l'être humain?
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    Message par Fa Mer 22 Oct 2008 - 14:23

    Tu sais il y a eu un texte du Yudo, sur ce thème très intéressant, et qui disait en substance que nous étions bombardés d'informations sur le monde et sur lesquelles nous n'avions aucune possibilité d'intervention directe.

    Imaginons qu'un jour l'humanité conquière d'autres galaxies, c'est un peu comme de s'inquiéter, d'une révolte de terra-bâtisseurs, dans la galaxie d'Andromède, et qui a causé la mort de milliers de colons...

    C'est très stressant, ce genre d'information, mais que faire ? Que faire d'informations qui ne concerne pas directement notre sphère d'activité
    ?
    Tout le problème est là.
    En tant que citoyen, nous avons un certains nombre de possibilités,
    En tant que consommateurs, aussi...
    Mais c'est surtout en tant qu'être humain, que par notre savoir être nous influençons notre petite sphère relationnelle, et que nous impactons le devenir des générations futures.

    De ce point de vue là, notre pouvoir est beaucoup plus important que nous le pensons, et notre responsabilité l'est aussi.

    Nous avons l'habitude de raisonner en 3 dimensions.
    Il faut raisonner en 4 dimensions, et cela inclut le temps.
    L'espace-temps.

    Donc nous ne pouvons agir directement sur les problèmes qui sont hors de notre sphère décisionnelle immédiate, si l'on raisonne dans les trois dimensions.

    Mais si on raisonne en terme d'espace-temps, notre comportement
    , notre manière d'être influence toute l'humanité à chaque instant.

    En tant que Bouddhiste, les efforts que nous faisons pour nous éveiller,
    auront un impact sur l'humanité de demain, sur la prochaine génération, sur la société.

    L'humanité est comme une grande mare, et chaque individu crée des ondes, qui ont le pouvoir de se propager un toute la mare.

    Donc en étant ouvert,à ces possibilité d'influence du monde et de la société, nous pouvons acquérir une vision nouvelle, où nous cessons de fuir, les difficultés de notre environnement immédiat.

    à nous distraire des misères des populations qui vivent à l'autre bout de la planète.

    Non qu'il faille vivre dans l'indifférence, des destinés des autres peuples, au contraire,

    Mais tout doit se faire selon le principe : Penser global, agir local....

    Bien à toi,
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    Message par Admin Mer 22 Oct 2008 - 15:39

    Je n'aurais jamais pu l'exprimer aussi clairement que toi Djee, masi je pense exactement la même chose..
    On transforme le monde en faisant zazen Smile
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    Message par frajean Mer 22 Oct 2008 - 16:47

    Cette réponse est très explicite et elle me ramène à une remarque que j'ai reçue récemment et qui disait : "Arrête de cogiter et concentre toi sur ta respiration!" Finalement, se dire qu'en faisant zazen on participe à l'évolution de l'univers, c'est une très bonne démarche constructive. Merci pour cet éclairage!
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    Message par Invité Mer 22 Oct 2008 - 17:38

    On transforme le monde en faisant zazen si zazen nous transforme, car le monde c'est nous.

    http://fr.youtube.com/watch?v=Tluogv9EGTQ&feature=related

    Les hommes politiques ont beaucoup d'idées mais ils ne font pas grand chose. Ils réforment pour s'appercevoir peu de temps aprés qu'une autre réforme est nécessaire.

    Nous nous devons avoir peu d'idées qui ne sont de toutes façons que des idées mais beaucoup agir. Les idées s'enlisent les actions agissent. Et je pense chacun sait bien, à son niveau l'action qu'il a à faire.


    Dernière édition par Doubidou le Mer 22 Oct 2008 - 18:25, édité 1 fois
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    Message par ederlezi Mer 22 Oct 2008 - 18:24

    Oui, en faisant zazen on agit certainement sur le monde, mais il y a aussi la vie quotidienne, ici et maintenant, et ce que nous pouvons y faire. J'aime la formule dont usait Soeur Emmanuelle, dont on parle beaucoup aussi, lorsqu'elle rencontrait une nouvelle personne : "comment t'appelles-tu ? Et que fais-tu pour les autres ?" Il serait bon de se rappeler cette question de temps à autre... On n'influence quand même pas directement la vie des autres, et notamment des plus démunis, seulement en faisant zazen. Mais comme le dit Djee, dans les multiples façons d'agir on peut s'y retrouver, que ce soit la manière de consommer, de s'impliquer socialement, même de parler à ses voisins... "Juste quelqu'un de bien... Quelqu'un de bien
    Et peu importe demain..." (c'était une jolie chanson d'Enzo Enzo il y a des années).
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    Message par Yudo, maître zen Mer 22 Oct 2008 - 22:19

    ederlezi a écrit:Oui, en faisant zazen on agit certainement sur le monde, mais il y a aussi la vie quotidienne, ici et maintenant, et ce que nous pouvons y faire. J'aime la formule dont usait Soeur Emmanuelle, dont on parle beaucoup aussi, lorsqu'elle rencontrait une nouvelle personne : "comment t'appelles-tu ? Et que fais-tu pour les autres ?" Il serait bon de se rappeler cette question de temps à autre... On n'influence quand même pas directement la vie des autres, et notamment des plus démunis, seulement en faisant zazen. Mais comme le dit Djee, dans les multiples façons d'agir on peut s'y retrouver, que ce soit la manière de consommer, de s'impliquer socialement, même de parler à ses voisins... "Juste quelqu'un de bien... Quelqu'un de bien
    Et peu importe demain..." (c'était une jolie chanson d'Enzo Enzo il y a des années).
    Ici, je rappellerai avec un brin d'ironie ce que disait le Bouddha:
    "Il y a quatre catégories de personnes. Quelles sont elles?
    "La dernière et moins bonne est celle qui ne s'occupe ni des autres ni d'elle-même.
    "La troisième est celle qui s'occupe des autres et pas d'elle-même.
    "La seconde est celle qui s'occupe d'elle même et pas des autres.
    "La première et meilleure est la personne qui s'occupe d'elle même et aussi des autres."

    Ceci contrevient à notre éducation et à notre culture, mais réfléchissez-y bien et vous verrez à quel point c'est bien plus valide.

    La personne qui s'occupe des autres et pas d'elle-même néglige et maltraite le moyen par lequel elle pourrait aider les autres. Et la façon dont elle s'occupe des autres ne sera jamais qu'une façon d'éviter de régler les vrais problèmes qui l'accablent.
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    Message par JG Jeu 23 Oct 2008 - 11:15

    Il y a pleins de raisons de s'indigner dans ce monde, avoir une conduite juste et bienveillante soi-même c'est déjà bien.
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    Message par ederlezi Jeu 23 Oct 2008 - 11:18

    Réponse à Yudo :
    Mais ai-je dit quelque part qu'il fallait s'occuper des autres et pas de soi ? Pourquoi établir cette dualité ?
    Les deux sont bien indissociables, il me semble !
    Toutefois, j'aime bien ta citation du Bouddha.
    Je pense que soeur Emmanuelle que j'ai citée bien qu'elle ne soit pas bouddhiste (et à la base, je suis athée, donc si je la cite, c'est en tant que personne) visait certainement la seconde catégorie, voire la dernière. Je ne connais pas sa vie à fond, loin de là, mais je sais que si elle vivait dans le bidonville avec les chiffonniers (jusqu'à ce qu'elle soit rappelée en France), ce qui peut paraitre "ne pas s'occuper de soi", elle disait aussi qu'il faut "péter de joie". clown
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    Message par koi_boy Lun 24 Nov 2008 - 20:20

    L'un des principaux enseignements du bouddhisme est de rechercher sans cesse la racine, les origines de ce que nous vivons comme nos problemes actuels.
    Si nous faisons zazen dans le simple but d'éclairer les problèmes actuels on agit sur le monde de demain. Si nous faisons zazen en nous souvenant de la racine de ces problemes, on agit sur le monde à plus long terme.... C'est simplement mathémathique.
    En attendant, la crise actuelle n'est qu'un petit éternuement. Elle plonge ses racines dans des temps très très anciens. Il nous faut pleinement prendre conscience d'ou elle vient si nous voulons que notre pratique soit efficace.
    Elle fera sans doute quelques victimes, en apparence seulement. Il n' y a jamais eu de victimes, si dramatique on put paraitre le sort de certains. Il n'y a que des situations provisoires et étiquetées comme douloureuses parce que capturées dans un moment précis, emprisonnées par notre faible vue, extirpée du cocon de leurs entières existences.
    Une forêt est en flamme. Vous avez 2 vues possibles.
    Soit vous faites un cliché des arbres qui tombent et de ses habitant en train de cuire et restez sur ce souvenir. Soit vous prenez conscience que bientot de jeunes arbres vont pousser et que la forêt n'a finalement contracté qu'un mauvais rhume.
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    Message par Invité Mer 26 Nov 2008 - 10:24

    Une forêt est en flamme. Vous avez 2 vues possibles.
    Soit vous faites un cliché des arbres qui tombent et de ses habitant en train de cuire et restez sur ce souvenir. Soit vous prenez conscience que bientot de jeunes arbres vont pousser et que la forêt n'a finalement contracté qu'un mauvais rhume.

    Je ne suis pas sûr qu'il faille qualifier de "mauvais rhume" les bombes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, ni l'holocauste, ni aucun drame humain, comme celui d'une mère ou d'un père qui perd son enfant par exemple ou une maladie douloureuse et incurable.

    Bien sûr, les racines de la souffrance plongent profondément dans le socle de l'humanité, pour ne pas dire du règle animal qui l'a précédée. Zazen permet d'extirper ces racines, au moins à son propre niveau (et à condition de se consacrer à zazen, pas de faire zazen uniquement quand on a le temps...) mais qu'on ne se méprenne pas sur sa portée au plan mondial ou universel. Ce genre de discours me rappelle celui de la secte de Nichiren. Je suis très sceptique sur la portée réelle d'une telle croyance.

    L'idéal boddhisatva est incommensurablement difficile et sans fin. Dire "Il n' y a jamais eu de victimes, si dramatique on put paraitre le sort
    de certains. Il n'y a que des situations provisoires et étiquetées comme douloureuses parce que capturées dans un moment précis,
    emprisonnées par notre faible vue, extirpée du cocon de leurs entières existences"
    ne me paraît pas être une analyse pertinente de la réalité. En tout cas, elle me semble très éloignée de la compréhension de la nature de l'homme, par quoi il faut commencer pour agir.
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    Message par koi_boy Mer 26 Nov 2008 - 16:01

    Le terme de mauvais rhume a ses limites, comme tout assemblage de mots.
    je comprend que le terme ait pu te paraitre inapproprié et je complète ici mon raisonnement. Le rhume est une maladie d'origine virale qui si elle éprouve le corps humain, n'est toutefois pas a l'origine de son anéantissement. C'est de cette manière que notre inconscient collectif a enregistré et utilise ce mot meme si on pourrait y voir une autre signification plus globale, moins partisanne ( voir plus bas ). Jusqu'à preuve du contraire, ni Nagazaki, ni l'holocauste, ni d'autres drames humains ou écologiques que nous avons connu n'ont pour le moment reussi a éradiquer la vie sur terre et l'espèce humaine. De même que l'individu est éprouvé par un rhume, l'humanité l'a été par tous les drames que tu as cité. Et pourtant nous sommes la !!!!
    Un drame est vécu comme étant tel quand il est isolé de l'espace et du temps. Remis dans un contexte global, il perd de sa teneur. Ca ne veut pas pour autant dire qu'il soit négligeable mais juste remis a sa juste place....éprouvant, difficille mais porteur d'espoir avant tout. Si les bombes atomiques larguées sur le sol japonais ont tué beaucoup de personnes, il ne faut pas oublier qu'elles ont aussi permis la cessation anticipée de la guerre et donc ainsi sauvé d'autres vies. Il ne faut pas s'enfermer dans une vision trop instantanée source d'enflammement et de sectarisme. Ce n'est a mon sens pas une vue juste, elle conduit a la réplique, la violence en réponse d'une violence, ou pire a une dépression, au pessimisme, au laisser aller et finalement a beaucoup d'égoisme.
    Bouddhistes, nous sommes pour le moment humains. Rejeter l'homme parcequ'il est chargé de defauts et commet des erreurs ( parfois énormes ) c'est nous rejetter nous même. Pointer le doigt sur ces défauts ne rime a rien. C'est un gonflement de l'égo qui nous porte a croire que nous sommes meilleurs.
    On comprend les drames, on les saisit, on les vit mais on ne reste pas bloqué dessus. Plûtot que de t'attarder sur les drames que vivent les autres, te soucie tu pleinement de ce que tes actes sont justes et source de bonheur dans l'espace et le temps. Telle est la seule question importante que nous devons nous poser. Penser par exemple que partir en vacances au Japon contribue au réchauffement planétaire et a ses conséquences dans l'avenir pour nos heritiers. En prenant ta voiture parce que tu as décidé, pour des raisons de confort et de vue agréable que tu preferais habiter loin de ton lieu de travail, t'ai tu déja posé la question de savoir, a terme combien de vie tu détrusais ( végétale, animale...humaine ! ) ? As tu deja par exemple analysé quelle était ton empreinte sur le systeme ecologique ?
    Etre bouddhiste ce n'est pas que pratiquer zazen, c'est être aussi responsable de ses actes dans la vie quotidienne. Zazen est un outil, pas une fin en soi !!!!
    L'idéal boddhisatva est-il sans espoir ? Pour avoir de l'espoir, il faut être en paix avec SON passé et comprendre que si celui ci est chargé d'épisodes douloureux, il est aussi source de lecons et de profits pour quiconque sait le digerer ( ingestion-élimination ) comme il le convient. Se souvenir n'est pas perdre espoir. Il ne faut pas fuir SON passé, il ne faut pas non plus rester trop attaché a lui.
    Pour ce qui en est des drames individuels ( maladie, perte d'un être cher...etc...) il en va de meme. Il faut avaler sa souffrance a pleine dents. . Seule l'ingestion permet la digestion, l'élimination... C'est un processus naturel.

    pour en revenir au rhume :
    Le rhume est-il vraiment anodin ? Jadis il a tué et des etudes recentes font apparaitre qu'une souche mutante et mortelle est apparue et a deja fait quelques victimes aux etats unis. Pris dans l'isolement de ton vecu personnel, le mot de rhume te parait incorect parceque ton expérience l'assimile a quelque chose d'insignifiant et de passager mais remis dans un contexte plus global, le mot de rhume prend un autre sens.
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    Message par Invité Mer 26 Nov 2008 - 17:31

    Jusqu'à preuve du contraire, ni Nagazaki, ni l'holocauste, ni d'autres
    drames humains ou écologiques que nous avons connu n'ont pour le moment
    reussi a éradiquer la vie sur terre et l'espèce humaine. De même que
    l'individu est éprouvé par un rhume, l'humanité l'a été par tous les
    drames que tu as cité. Et pourtant nous sommes la !!!!

    L'humanité est un concept alors que la souffrance est une réalité dont chacun de nous, à des degrés divers, fait l'expérience. Je me méfie des grands concepts. Ils ont le goût et la couleur de la sagesse, mais ce n'est pas le sage qu'on enterre... lui, se contente de tourner autour du tombeau (comme le chantait Brassens).

    Un drame est vécu comme étant tel quand il est isolé de l'espace et du temps. Remis dans un contexte global, il perd de sa teneur.

    Un drame est un drame. Le sortir de son contexte (en le globalisant) n'a aucun sens. Si Gautama Siddharta avait globalisé la souffrance, il n'aurait jamais quitté son palais et nous serions privés de bouddhisme.

    Si les bombes atomiques larguées sur le sol japonais ont tué beaucoup
    de personnes, il ne faut pas oublier qu'elles ont aussi permis la
    cessation anticipée de la guerre et donc ainsi sauvé d'autres vies. Il
    ne faut pas s'enfermer dans une vision trop instantanée source
    d'enflammement et de sectarisme. Ce n'est a mon sens pas une vue juste,
    elle conduit a la réplique, la violence en réponse d'une violence, ou
    pire a une dépression, au pessimisme, au laisser aller et finalement a
    beaucoup d'égoisme.

    Ce n'est pas la problématique que je soulève. Je ne juge pas la pertinence (même si on peut la discuter par ailleurs) de l'emploi d'une arme de destruction massive pour mettre fin à la guerre. Ce que je réprouve, c'est le fait de minimiser un drame au prétexte d'une vue globale.

    Bouddhistes, nous sommes pour le moment humains. Rejeter l'homme
    parcequ'il est chargé de defauts et commet des erreurs ( parfois
    énormes ) c'est nous rejetter nous même. Pointer le doigt sur ces
    défauts ne rime a rien. C'est un gonflement de l'égo qui nous porte a
    croire que nous sommes meilleurs.

    Ce n'est pas la question.

    On comprend les drames, on les saisit, on les vit mais on ne reste pas bloqué dessus.

    Il ne s'agit pas de rester bloqué sur les drames ; il s'agit de réaliser que les hommes vivent des drames depuis l'aube des temps et qu'un homme seul vaut au moins autant que l'humanité.

    Plûtot que de t'attarder sur les drames que vivent les autres, te
    soucie tu pleinement de ce que tes actes sont justes et source de
    bonheur dans l'espace et le temps.

    Je n'ai pas à me poser ce genre de question car nul ne peut prédire, sur du long terme, la conséquence de ses actes. Le croire s'est s'illusionner. Au mieux, je peux agir sur du court terme et sur un espace réduit à ma portée. Et même dans ces conditions, je ne suis même pas certain de réussir à donner du bonheur.

    As tu deja par exemple analysé quelle était ton empreinte sur le systeme ecologique ?

    Cette notion d'emprunte écologique est très discutable. Mais, en admettant qu'elle repose sur une réalité physique (autre que statistique), quel rapport avec le sujet ici ? Même si je réduisais mon emprunte à zéro, est-ce que cela règlerait le problème des drames humains ?

    Etre bouddhiste ce n'est pas que pratiquer zazen, c'est être aussi
    responsable de ses actes dans la vie quotidienne. Zazen est un outil,
    pas une fin en soi !!!!

    Etre bouddhiste, ça veut dire seulement se reconnaître dans un courant spirituel initié par le Bouddha et pratiquer en fonction du Dharma. Pour le reste, c'est de l'interprétation et chacun fait ce qu'il peut avec ses moyens.

    L'idéal boddhisatva est-il sans espoir ? Pour avoir de l'espoir, il
    faut être en paix avec SON passé et comprendre que si celui ci est
    chargé d'épisodes douloureux, il est aussi source de lecons et de
    profits pour quiconque sait le digerer ( ingestion-élimination ) comme
    il le convient. Se souvenir n'est pas perdre espoir. Il ne faut pas
    fuir SON passé, il ne faut pas non plus rester trop attaché a lui.

    Quand je dis que l'idéal boddhisatva est incommensurablement difficile sans fin, je ne parle pas d'espoir impossible. Je dis simplement que le boddhisatva n'a de sens que tout le temps qu'il y a souffrance. Jusqu'à preuve du contraire, la souffrance n'est pas éradiquée de ce monde et donc, le boddhisatva a tout son sens. Si on suppose qu'un jour la souffrance disparaîtra de ce monde, je pense qu'on se fait pas mal d'illusions. Ce n'est pas du pessimisme mais un constat. Il tient à la nature humaine et à ses travers.

    Pour ce qui en est des drames individuels ( maladie, perte d'un être
    cher...etc...) il en va de meme. Il faut avaler sa souffrance a pleine
    dents. . Seule l'ingestion permet la digestion, l'élimination... C'est
    un processus naturel.

    Y a ka, faut kon... C'est ce que je dis à ma femme qui est cadre de santé dans une unité de soins palliatifs dans un hôpital. Je ne comprends pas pourquoi, parfois, elle rentre à la maison en pleurs... No
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    Message par Fa Mer 26 Nov 2008 - 20:50

    Si on suppose qu'un jour la souffrance disparaîtra de ce monde, je
    pense qu'on se fait pas mal d'illusions. Ce n'est pas du pessimisme
    mais un constat. Il tient à la nature humaine et à ses travers.

    Sans souffrance nous n'aurions pas non-plus de sensibilité, ce qui nous rend spécifiquement humain...C'est aussi cette souffrance qui nous conduit vers l'éveil qui nous rend capable du meilleur comme du pire....
    Le Bouddhisme conduit à la cessation des souffrances inutiles, celles qui fondent sur nos représentations illusoires...Celles qui véhiculent le karma.
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    Message par koi_boy Mer 26 Nov 2008 - 21:42

    Ta colère semble assez légitime au regard du monde de souffrance duquel tu semble t'arroser....Tout ton discours tourne autour de la souffrance sans jamais avoir parlé de son pendant, la joie. Il est vrai que ce n'est pas le sujet de cette discussion aussi j'espère qu'on aura l'occasion d'en reparler ulterieurement. En attendant voici a nouveaux quelques compléments.

    - Dire que l'humanité est un concept me parait assez significatif. Les mots ont souvent double ou triple sens et sous l'emprise de la precipitation, de trop de certitudes ou de la colère, on en retient qu'une seule, persuadé que le mot n'a qu'une definition, celle qui en fait est succeptible de nous arranger le mieux. Il est vrai surtout qu'avec les limites d'internet, il n'y a pas possibilité d'accompagner nos mots du ton ou des gestes qui pourrait le rendre plus explicite. Lorsque j'employais le mot d'humanité, je ne parlais pas du concept, du sentiment de bienveillance mais d'humanité au sens de genre humain, avec son histoire, son vécu. Dit et pris dans ce sens, l'humanité n'a rien d'un concept puisqu'il s'agit d'un regroupement d'individus repartis sur le temps et l'espace. Te considère tu comme un concept ? L'humanité n'est rien d'autre qu'une collectivité d'êtres humains ayant été, étant et a venir.. C'est un concept dangeureux que de reduire l'humanite a un concept....

    - Un drame n'est pas qu'un drame....il a des racines, un tronc et des feuilles. Un drame a une origine ( les racines ), est sous jacent mais bel et bien présent avant qu'il ne se matérialise. Il a certes une existence ponctuelle ( le tronc, le drame tel que tu le définit, c'est a dire le drame né, sorti au grand jour, manifesté ) et un devenir ( les conséquences, le feuillage ). Le drame c'est l'arbre tout entier. Le reduire a sa partie émergée, visible et identifiable c'est justement l'extraire de son contexte !!! En trouvant les origines de la souffrance, Siddharta Gautama a compris les manifestations de celles-ci ainsi que les conséquences de celle ci, Il a compris qu'un drame n'etait pas juste un tronc, qu'un drame n'etait pas qu'un drame. C'est peut-etre même ce qui a pu le pousser a quitter son palais, soigné de la peur des drames qui pouvaient l'attendre dehors.

    - Je suis entierement d'accord avec toi sur le fait que l'emploie d'armes ( massives ou pas d'ailleurs ) se discute. Je tenais juste a relativiser l'aspect dramatique des évenements que tu as cité. Il ne s'agit pas de minimiser. Minimiser serait par exemple de dire que ces evenements n'onrt eu aucune incidence ou de les nier. Un rhume a des incidences , il se manifeste.Tu as l'air de me reprocher l'utilisation du mot rhume et il en decoule un discours qui me pose un probleme et qu'il faut que j'aborde ici maintenant. Il faut bien remettre le mot rhume dans son contexte, celui de mon premier message. Je traitais de la crise économique actuelle !!!!. Faire dériver mes propos en les rapprochant de sujets qui semblent plus lourds et chargés d'effroi dans l'inconscient collectif comme l'explosion de bombes atomiques ou d'un genocide me parait être encore une fois tres dangeureux. Il ne s'agit pas ici de convaincre mais d'exprimer ses opinions avec franchise et honneteté. L'art de convaincre, je le laisse aux politiciens peu scrupuleux ou aux gourous allarmistes a la quête de disciples ? Minimiser est effectivement un danger . Si je minimisais, je ne serais pas autant impliqué dans la sauvegarde de notre planéte, concretement, et ne penserais pas chaque matin a ce qu'il me parait important de faire pour que nous laissions un heritage positif a nos descendants, je ne consacrerais pas l'essentiel de mon temps a m'impliquer dans des actions pour les autres. Justement parceque pour moi l'humanité n'est pas un concept mais une histoire qui continue, par nous et nos actions. Par le présent nous pouvons réamenager le passé, aussi lourd soit-il. Quand on a compris ca, on ne se charge plus l'esprit d'images terrifiantes et ne cherche pas a les diffuser a outrance. On prefere offrir un message d'espoir et un sourire present, réel et guerisseur.Pour extirper les racines de la souffrance tel que tu le suggerais précedemment, il faut en saisir l'origine, sans effroi ni passion mais avec l'esprit éclairé et debarassé de toutes pollutions. En amplifiant mes propos d'images effroyables, tu deforme le contenu de mes propos. Si minimiser est un danger, amplifier en est un également. L'éxageration qu'on peut apporter a certaines choses que l'on lit et interprete abusivement est dangereuse . C'est le resultat d'un esprit confus ou d'une peur profonde. Il nous faut etre tres vigileant.

    - "nul ne peut predire sur du long terme les conséquences de nos actes ". C'est une verité qui semble t'avoir tellement aveuglé qu'a present tu fuis la lumière. . La probabilité n'est pas la certitude, tu as raison mais elle s'en approche. Ta phrase pourrait se resumer a " de toute facon on en sait rien alors...a quoi bon !!! " c'est triste et il n'est nul surprenant que tu vois la vie de facon aussi triste. Il me semble pourtant que tu dispose d'atouts, tels qu'une culture étendue et une aisance a t'exprimer. D'autres encore que je ne connais pas probablement. Alors pourquoi tant de négation ? La negation nait d'un esprit lassé, asthenique. la certitude d'un esprit orgueilleux. .Le probablement lui nait d'un esprit volontaire et genereux, pret a connaitre ses erreurs Meme si nous ne connaissons pas de manière certaine ce que nos actes vont engendrer, il faut essayer de voir ce qui est le plus probable quant a leur répercussion. L'erreur fait avancer l'homme, la négligeance le maintient dans la torpeur. Pourquoi l'homme a t-il des jambes ?

    - Sur la notion d'empreinte ecologique tu as egalement raison, elle est discutable. Mais pour rejoindre ce que je disais précedemment, ce n'est pas parcequ'elle n'est pas irrefutable qu'elle doit etre prise a la legere.
    - D'une manière generale ce que tu nomme illusion vient de tes ce que tu as vecu comme etant des echecs, des defaites. Peut-etre un jour et je te le souhaite comprendras tu qu'il n'y pas pas d'echec tant que la vie continue ( et pas seulement notre petite vie ).
    A te lire je te sens déprimé, fatigué. Probablement est-ce du a certaines epreuves que tu traverse aujourd'hui.
    Il est bon de confier ses peines mais il est dangereux de les repandre. Ce forum doit etre le vehicule du bonheur.
    Je reste a ton ecoute.
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    Message par Invité Mer 26 Nov 2008 - 22:48

    A te lire je te sens déprimé, fatigué. Probablement est-ce du a certaines epreuves que tu traverse aujourd'hui.
    Il est bon de confier ses peines mais il est dangereux de les repandre. Ce forum doit etre le vehicule du bonheur.

    Tu te méprends totalement sur mon compte. Tu n'as pas compris l'essentiel de mes propos. Peut-être me suis-je mal exprimé.

    Je trouve simplement que ton discours est idéaliste. Je ne me reconnais pas dedans et ne reconnais aucune trace de bouddhisme (en tout cas, telle que je comprends le bouddhisme) et je tenais à t'en faire part. Pour le reste, ne te fais aucun souci pour moi, je ne suis ni déprimé, ni fatigué. Laughing
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    Message par Invité Jeu 27 Nov 2008 - 11:10

    Je n'avais pas trop de temps pour répondre hier soir à quelques points particulier. J'essaye d'éclaircir aujourd'hui

    koi_boy a écrit:
    - Un drame n'est pas qu'un drame....il a des racines, un tronc et des feuilles. Un drame a une origine ( les racines ), est sous jacent mais bel et bien présent avant qu'il ne se matérialise. Il a certes une existence ponctuelle ( le tronc, le drame tel que tu le définit, c'est a dire le drame né, sorti au grand jour, manifesté ) et un devenir (les conséquences, le feuillage ). Le drame c'est l'arbre tout entier.Le reduire a sa partie émergée, visible et identifiable c'est justement l'extraire de son contexte !!! En trouvant les origines de la souffrance, Siddharta Gautama a compris les manifestations de celles-ci
    ainsi que les conséquences de celle ci, Il a compris qu'un drame n'etait pas juste un tronc, qu'un drame n'etait pas qu'un drame. C'est
    peut-etre même ce qui a pu le pousser a quitter son palais, soigné de la peur des drames qui pouvaient l'attendre dehors.

    Quand je dis qu'un "drame est un drame", je m'efforce de regarder les choses pour ce qu'elles sont. Le Bouddha a énoncé les 4 nobles vérités :

    1) La noble vérité de la souffrance
    2) La noble vérité de l'origine de la souffrance
    3) La noble vérité de l'extinction de la souffrance
    4) La noble vérité du Sentier qui conduit à l'extinction de la souffrance.

    Il importe, quand on se réfère au bouddhisme, de ne pas tout mélanger. Quand tu dis "Un drame n'est pas qu'un drame....il a des racines, un tronc et des feuilles", tu mélanges les deux premières nobles vérités. Le bouddha n'a jamais dit "La souffrance n'est pas que la souffrance". Il a dit, entre autres, dans le première noble vérité :

    "La naissance est souffrance, le déclin est souffrance, la mort est souffrance, la souffrance, les lamentations, les peines, la douleur, le désespoir sont souffrance ; les cinq agrégats de l'existence sont souffrance." et il ajoute "Que pensez-vous qui soit le plus grand, le flot des larmes versé pendant ce long chemin tandis que vous vous pressiez et vous hâtiez au long de la ronde des renaissances, uni à celui que vous ne désiriez pas, séparé de celui que vous désiriez, ou la masse des quatre océans ?... Comment cela est-il possible ? Inconcevable est le commencement de cette errance (samsara), impossible à découvrir est le premier commencement des êtres qui, aveuglé par l'ignorance, pris au piège du désir, se ruent et se pressent dans la ronde des renaissances...."

    Ce que je veux souligner, en reprenant ces extraits de textes, c'est que le bouddha n'a jamais interprété un drame (ou une souffrance) autrement que pour ce qu'il était et n'a minimisé nullement l'importance d'une souffrance, au contraire. Il importe donc, me semble-t-il, d'analyser un fait pour ce qu'il est si on veut, plus loin, en déterminer les causes et les moyens de les éradiquer. Mais en aucune manière on ne doit mélanger le remède avec la maladie. Et surtout, je crois, il ne faut pas faire dire au Bouddha autre chose que ce qui l'a dit, en particulier "Il a compris qu'un drame n'etait pas juste un tronc, qu'un drame n'etait pas qu'un drame. C'est peut-etre même ce qui a pu le pousser a quitter son palais, soigné de la peur des drames qui pouvaient l'attendre dehors" parce que c'est une contre vérité, notamment ce que j'ai relevé en gras.

    koi_boy a écrit:Je tenais juste a relativiser l'aspect dramatique des évenements que tu as cité. Il ne s'agit pas de minimiser. Minimiser serait par exemple de dire que ces evenements n'onrt eu aucune incidence ou de les nier.

    Il importe aussi, quand on discute dans un cadre philosophique comme c'est le cas ici, d'employer les mots pour ce qu'ils veulent dire et non avec une interprétation personnelle de ceux-ci. Minimiser, ça ne signifier pas nier, ou alors dans sa limite extrême. Minimiser, c'est diminuer l'importance qu'on accorde à une chose (jusque, éventuellement, à la nier). En disant que certains drames humains sont, à l'échelle de l'humanité, autant qu'un rhume (et en essayant par la suite, comme pour te rattraper aux branches, de donner au rhume l'importance qu'il n'a pas), c'est minimiser au moins, nier au plus. Ce que je souhaite te faire comprendre, c'est qu'en disant cela, tu minimises au mieux ou au pire tu nies la première des 4 nobles vérités. Je sais bien que dans ton esprit, ce n'est pas le cas. Mais il me semble important de respecter, sinon la rigueur que le Bouddha s'est imposée dans son analyse de la souffrance, au moins la valeur des mots.

    koi_boy a écrit:- "nul ne peut predire sur du long terme les conséquences de nos actes ". C'est une verité qui semble t'avoir tellement aveuglé qu'a
    present tu fuis la lumière. . La probabilité n'est pas la certitude, tu as raison mais elle s'en approche. Ta phrase pourrait se resumer a " de toute facon on en sait rien alors...a quoi bon !!! " c'est triste et il n'est nul surprenant que tu vois la vie de facon aussi triste.

    Bon, en dehors de ton interprétation (de la façon dont je vois la vie) qui n'appartient qu'à toi et dans laquelle, évidemment, je ne me reconnais pas, je relève simplement, dans la première des quatre nobles vérités, ce qu'a dit le Bouddha : "Inconcevable est le commencement de cette errance (samsara), impossible à découvrir est le premier commencement des êtres qui, aveuglé par l'ignorance, pris au piège du désir, se ruent et se
    pressent dans la ronde des renaissances.
    .". Je ne sais comment tu interprètes cela, mais, de mon point de vue, c'est à rapprocher de ce que j'ai écrit, à savoir :"nul ne peut prédire sur du long terme les conséquences de nos actes". Pourquoi ? Parce que cette absence de prédictibilité tient à la nature même du samsara. C'est même aussi une conséquence du deuxième principe de la thermodynamique en physique (entropie) qui est de nature statistique. Et il n'est pas inutile, chaque fois que c'est possible, de prendre dans la science des principes qui ont été compris par le Bouddha bien avant la connaissance de la thermodynamique.

    Il me semble pourtant que tu dispose d'atouts, tels qu'une culture étendue et une aisance a t'exprimer. D'autres encore que je ne connais pas probablement. Alors pourquoi tant de négation ? La negation nait d'un esprit lassé, asthenique. la certitude d'un esprit orgueilleux. .Le probablement lui nait d'un esprit volontaire et genereux, pret a connaitre ses erreurs Meme si nous ne connaissons pas de manière certaine ce que nos actes vont engendrer, il faut essayer de voir ce qui est le plus probable quant a leur répercussion. L'erreur fait avancer l'homme, la négligeance le maintient dans la torpeur. Pourquoi l'homme a t-il des jambes ?

    D'abord, il n'y a aucune négation à dire les choses telles qu'elles sont, c'est à dire attestées par l'observation. En revanche, la négation, au sens ou il convient de l'entendre ici, c'est celui d'affirmer qu'un "drame n'est pas qu'un drame" avec l'ensemble de ton argumentation. Enfin, je n'ai jamais dit, au prétexte qu'on ne pouvait connaître les conséquences de nos actes, qu'il ne fallait pas agir ou, pire, qu'il ne fallait pas reconnaître nos erreurs.

    Bref, je trouve qu'en plus d'un discours idéaliste, tu as une tendance à la manipulation de la pensée des autres avec, ce que je juge très désagréable, une façon un peu hautaine de le dire.
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    Message par koi_boy Jeu 27 Nov 2008 - 11:28

    Nous diron donc que j'ai mal interpreté tes lignes ....
    Tu me trouve idéaliste et je saisis le sens que tu donne a ce mot. D'autres me trouveront plus simplement optimiste. Le Bouddha était-il un optimiste ou un idéaliste en décidant de diffuser ses trouvailles en créant le dharma ? Etait-il illusioné de croire que dans cette démarche il pourrait changer certaines choses ? L'idéalisme est un concept né d'une civilisation sans espoir, réaliste dit-on...J'ai longtemps eté de ton point de vue, ce qui explique que je te comprend. Mais comprendre n'est pas se contenter d'accepter. La compassion n'est pas de la passivité . Je ne crois effectivement pas a une forme de bouddhisme vidée de son sens pratique, qui consisterait uniquement a croiser les jambes lors de méditations et a croiser les bras le reste du temps.
    Martin Luther King, Nelson Mandella ou soeur Emmanuelle étaient pour beaucoup de leurs contemporains des idéalistes dans le sens qu'on accorde a ce mot aujourd'hui. Si on fait le bilan de leur vie, il y a fort a parier qu'il fut des plus concret. Eux aussi étaient bouddhistes. Non dans le sens que tu reserve a ce mot, celui de l'appartenance a une congrégation, a un milieu fermé, élitiste et comme tout milieu trop hermétique succeptible d'accueillir le ferment de nombreuses moisissures de l'esprit. Ils l'etaient a travers leur actes puisque c'est aussi par nos actes que nous influons sur le monde matériel. Ils ne croisaient certes pas leurs jambes mais savaient utiliser leurs bras.
    Il y a plusieurs manières de s'engager sur la voie du bouddhisme. S'inscrire dans un dojo en est une, juste une. Le zen est un outil, parmi d'autres, pas une fin en soi. Le dharma autrefois unifié est aujourd'hui morcellé en une multitude d'ecoles qui comme toi cèdent a la tentation de croire qu'il détiennent une vérité unique. C'est une dérive.
    Tu ne reconnaitras sans doute une fois de plus aucune trace de bouddhisme dans ces lignes...J'en ai trouvé plein dans les tiennes.
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    Message par koi_boy Jeu 27 Nov 2008 - 11:46

    Encore une fois je vois que tu occulte des parties essentielles de mon message pour n'en retenir que ce qui semble t'arranger. Tu en extrait quelques lignes et fournit des informations complementaires qui peuvent ouvrir a nouveau la discussion et sur lesquelles je m'attarderais plus tard .
    En attendant, tu ne parles pas de ce qui etait primordial dans mon message a savoir que le mot de rhume s'appliquait a la crise économique mondiale et non a toutes les images d'horreur que tu as ensuite collé dessus, te laissant transporté par un état de colère facilement perceptible et entrainant cet échange dans des considérations intempestives.
    Est-ce un point de vue logique et scientifique que de deformer les propos des autres en les vidant de leurs contexte et les completant de mots et d'images ? Est-ce une attitude bouddhiste ?
    Je sais en effet que je ne te parais pas sympathique. La n'est en effet pas mon intention sur ce site. Je ne suis pas ici pour faire de la politique ou abreuver mon ego. C'est sans doute ce qui fait la difference de nos languages....
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    Message par koi_boy Jeu 27 Nov 2008 - 13:46

    Je termine ici avec comme promis quelques complements sur tes derniers écrits qui ont le parfum d'attaques.
    1 - tu confond drame et souffrance. Les 4 nobles vérutés s'appliquent a la souffrance non au drame. Le drame est un evenement, une manifestation, une manifestation. La souffrance est un etat de l'esprit, une sensation. Si les 2 sont liés ils ne sont pas pour autant identiques. Ta confusion sur l'emploi des mots est excessivement dangereuse a nouveau. Tout la suite de ton discours n'est donc pas acceptable puisqu'il repose sur le remplacement d'un mot que j'ai employé ( drame ) par un autre qui finalement t'arrange mieux ( souffrance ) .Je vois qu'il s'agit pour toi d'une pratique courrante.....
    2 - Concernant mes remarques sur l'imprevisibilité de nos actes a terme, la encore il ne me semble pas que tu fasse bonne lecture de ce que j'ai ecrit. J'ai clairement dit qu'il s'agissait d'une verité mais que pour autant on ne doit pas rester paralysé face a celle ci.
    Je suis navré de te voir si agressif et desireux de convaincre ne rechignant pas a deformer mes propos pour en tirer ton parti.
    Je pense qu'il est temps pour le moment de clore cette conversation et te laisse donc le loisir de le faire puisque tel semble etre ta seule preoccupation.
    Je passe trop de temps par ici négligeant du coup d'autres terrains plus fertiles.
    La parole est donc a toi.
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    Message par Invité Jeu 27 Nov 2008 - 14:06

    Hum, je ne sais si cette conversation nous mènera quelque part. Aussi, je ne vais pas m'étendre trop longtemps sur cette question. Je veux néanmoins te répondre point par point pour tenter, si c'est encore possible, de clarifier les choses entre nous.

    Tu me trouve idéaliste

    Non, je dis que ton discours l'est. Il y a une nuance de taille. Je ne te connais pas. Je ne fais que lire ce que tu as écrit.

    Le Bouddha était-il un optimiste ou un idéaliste en décidant de diffuser ses trouvailles en créant le dharma ?

    Ni l'un, ni l'autre. Le Bouddha était réaliste. Ce qui ne signifie pas qu'il était désespéré (au sens où on entend ordinairement ce mot) mais qu'il était sans espoir (au sens ou il n'était pas optimiste).

    J'ai longtemps eté de ton point de vue, ce qui explique que je te comprend

    Tu n'as manifestement pas compris mes propos. Par conséquent, je doute fort que tu me comprennes.

    Mais comprendre n'est pas se contenter d'accepter.

    Eh bien je suis d'accord, mais comprendre consiste aussi et surtout à comprendre, ce que tu ne fais pas (me concernant en tout cas).

    Je ne crois effectivement pas a une forme de bouddhisme vidée de son
    sens pratique, qui consisterait uniquement a croiser les jambes lors de
    méditations et a croiser les bras le reste du temps.

    Personne ne croit à ça et je me demande ce qui te pousse à en parler ici.

    Martin Luther King, Nelson Mandella ou soeur Emmanuelle étaient pour
    beaucoup de leurs contemporains des idéalistes dans le sens qu'on
    accorde a ce mot aujourd'hui. Si on fait le bilan de leur vie, il y a
    fort a parier qu'il fut des plus concret. Eux aussi étaient
    bouddhistes. Non dans le sens que tu reserve a ce mot, celui de
    l'appartenance a une congrégation, a un milieu fermé, élitiste et comme
    tout milieu trop hermétique succeptible d'accueillir le ferment de
    nombreuses moisissures de l'esprit. Ils l'etaient a travers leur actes
    puisque c'est aussi par nos actes que nous influons sur le monde
    matériel. Ils ne croisaient certes pas leurs jambes mais savaient
    utiliser leurs bras.

    Les personnes que tu cites n'étaient pas des bouddhistes mais des chrétiens (entre catholiques et protestants). Le fait que leurs actions peuvent s'inscrire dans des préceptes bouddhistes n'en font pas des bouddhistes pour autant. Je crois que tu accordes au mot "bouddhiste" une acception qu'il n'a pas. Ce n'est pas la première fois que le bouddhisme est vidé de son sens pour devenir quelque chose qui se réfère à lui sans pour autant être lui-même.

    Il y a plusieurs manières de s'engager sur la voie du bouddhisme.
    S'inscrire dans un dojo en est une, juste une. Le zen est un outil,
    parmi d'autres, pas une fin en soi. Le dharma autrefois unifié est
    aujourd'hui morcellé en une multitude d'ecoles qui comme toi cèdent a
    la tentation de croire qu'il détiennent une vérité unique. C'est une
    dérive.

    C'est très difficile de te suivre. Tu dis 1) "Qu'il y a plusieurs manières de s'engager sur la voie du bouddhisme" et 2) que "le Dharma est morcelé en une multitude d'écoles qui cèdent à la tentation de croire qu'elles détiennent la vérité unique". Il s'agit là de données contradictoires.

    Concernant le fait de détenir la vérité, je ne crois pas avoir énoncé rien de tel mais je te laisse libre de tes propos. Le fait de relever exactement la parole du Bouddha n'est pas montrer qu'on détient la vérité. C'est juste essayer de parler clairement dans un cadre précis. Sinon, c'est une dérive sans fin.

    tu ne parles pas de ce qui etait primordial dans mon message
    a savoir que le mot de rhume s'appliquait a la crise économique
    mondiale et non a toutes les images d'horreur que tu as ensuite collé
    dessus, te laissant transporté par un état de colère facilement
    perceptible et entrainant cet échange dans des considérations
    intempestives
    .

    Je n'ai fait que relever ton propos relativement au drame. J'ai d'ailleurs pris soin d'indiquer plusieurs aspects de drames, depuis la bombe atomique jusqu'à la perte d'un enfant pour montrer qu'il n'existe pas de grands et de petits drames. En cela, je n'ai fait que respecter la parole du Bouddha, mais à la limite on s'en fout, et ceux qui expriment la souffrance et qui n'ont pas, comme toi, le recul nécessaire pour minimiser leur douleur. Je n'étais pas du tout en colère et je te prierais, à l'avenir, de t'abstenir de juger ma psychologie à partir de mes propos.

    Est-ce un point de vue logique et scientifique que de deformer les
    propos des autres en les vidant de leurs contexte et les completant de
    mots et d'images ? Est-ce une attitude bouddhiste ?

    Je n'ai pas déformé tes propos, je les ai relevé point par point et même si, dans leur contexte global, ce que tu disais dans le détail n'avait rien à voir avec ton intention, je considère qu'il est logique, scientifique et même bouddhiste de relever les briques d'un raisonnement quand ces briques me paraissent douteuses. On ne construit rien de solide sur des bases incertaines et douteuse et c'est la raison pour laquelle je suis intervenu.

    Je sais en effet que je ne te parais pas sympathique

    Non, tu ne sais rien, tu interprètes. Je n'ai pas de sentiment te concernant puisque je ne te connais pas (et tu ne me connais pas non plus). Nous sommes sur un forum public, je critique un discours, une méthode, pas un individu. Si tu t'es senti attaqué par mes propos, j'en suis désolé. Je ne pas, à ta place, t'extraire de tes propos. C'est ton travail.
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    Message par koi_boy Jeu 27 Nov 2008 - 14:47

    Je commence a comprendre que ce forum peut etre peuplé de gens malhonnetes, mals intentionnés.
    Tu m'ecris que tu me trouve desagreable et hautain pour ensuite dire que j'interprete. Tu extirpe les mots qui t'arrangent de mon discours pour les travestir etc...
    C'est affligeant.
    Ce n'est pourtant pas surprenant, le support permettant d'attaquer facilement sans prendre le moindre risque. C'est anonyme. En temoigne l'absence de photos, sauf pour ceux qui ont certainement le courage de leurs opinions.
    Il y a pourtant certainement par ici des personne probablement sages et animées de bonnes intention.
    C'est la seule chose qui me paraisse essentielle et continue a me donner envie d'agir.
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    Message par Fa Jeu 27 Nov 2008 - 15:04

    Ne serait-ce pas le frottement des tempéraments très différents ?
    C'est l' inconvénient de forum,
    qui ne sont pas toujours le meilleurs moyen de communication...
    Le mal-entendus sont fréquents :

    Connaissez-vous cette petite histoire ?:

    Car tout est prétexte au Dharma :

    Un moine cheminait dans une barque, l'air était brumeux
    on y voyait pas grand chose
    Et c'est alors qu'il vit une autre barque arriver droit sur lui ,
    Il fait une petite manœuvre pour l'éviter,
    mais cette barque semble insister et lui foncer dessus...
    Il se met à injurier le conducteur de l'autre barque,
    l'affublant de tous les noms d'oiseaux qu'il a , à son répertoire...

    Mais quand il voit arriver la barque, prés de lui..
    Il découvre avec stupeur que la barque qu'il croyait conduite...
    était vide...à la dérive...
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    Message par Invité Jeu 27 Nov 2008 - 15:46

    Je poursuis ici et termine à cause de postage croisés qui ne m'ont pas permis de lire le dernier message de koi_Boy. J'y réponds donc.

    1 - tu confond drame et souffrance. Les 4 nobles vérutés s'appliquent a la souffrance non au drame.

    Tu essayes, là encore (comme pour le rhume), de te rattraper aux branches et c'est gênant à la fin. Je te renvoie, concernant la distinction entre drame et souffrance, à la liste (non exhaustive) de ce que constitue la souffrance dans le première des nobles vérité. Le bouddha dit précisément "Qu'est-ce que la souffrance ? Le chgrin s'élevant de telle ou telle perte ou infortune que l'on supporte, le tourment, l'alarme, le chagrin secret, la désolation secrète : ceci est appelé souffrance". Un drame est un évènement douloureux, catastrophique pour les victimes. Tu ne me feras pas croire ici que tu considères le drame comme étranger à la souffrance.

    Ta confusion sur l'emploi des mots est excessivement dangereuse a
    nouveau. Tout la suite de ton discours n'est donc pas acceptable
    puisqu'il repose sur le remplacement d'un mot que j'ai employé ( drame
    ) par un autre qui finalement t'arrange mieux ( souffrance ) .Je vois
    qu'il s'agit pour toi d'une pratique courrante.....

    Bin non, tu vois, je te démontre que dans son acception de la souffrance, le Bouddha inclu le drame. Et, en toute honnêté, on ne voit pas comment il aurait pu l'exclure alors qu'il prend soin de dresser une liste de peines aussi exhaustive que possible.

    Et je vois aussi que tu me prêtes des intentions qui ne sont pas les miennes.

    Concernant mes remarques sur l'imprevisibilité de nos actes a terme, la
    encore il ne me semble pas que tu fasse bonne lecture de ce que j'ai
    ecrit. J'ai clairement dit qu'il s'agissait d'une verité mais que pour
    autant on ne doit pas rester paralysé face a celle ci.

    Je ne pense pas avoir fait une mauvaise lecture de tes propos à ce sujet. Je t'ai répondu sur ce point précis de tes propos "C'est une verité qui semble t'avoir tellement aveuglé qu'a present
    tu fuis la lumière. . La probabilité n'est pas la certitude, tu as
    raison mais elle s'en approche. Ta phrase pourrait se resumer a " de
    toute facon on en sait rien alors...a quoi bon !!! " c'est triste et il
    n'est nul surprenant que tu vois la vie de facon aussi triste
    ". qui ne correspondait en rien avec ce que j'avais écrit et qui n'est que de l'interprétation.

    Je suis navré de te voir si agressif et desireux de convaincre ne rechignant pas a deformer mes propos pour en tirer ton parti.

    Je ne suis pas agressif. Là encore, tu interprètes et essayes de me faire porter une intention que je n'ai pas (celle de te nuire pour en tirer partie). Que tu te sois senti blessé est un fait, mais ce fait n'implique pas que j'avais l'intention de te nuire.

    Je passe trop de temps par ici négligeant du coup d'autres terrains plus fertiles.

    Je passe aussi pas mal de temps ici. C'est un peu spécial parce que je découvre ce forum et m'efforce de lire à peu près tout. Je réponds quand il me semble que ma contribution a sa place, conformément à la charte de ce forum. Je ne sais si mes propos son pertinents. Il ne m'appartient pas de le dire, mais si mes contributions nuisaient à la bonne tenue de ce forum, bien évidemment, je me retirerais.

    Je commence a comprendre que ce forum peut etre peuplé de gens malhonnetes, mals intentionnés.

    Jusqu'à présent, nos échanges sur ce thread ne concerne que deux personnes, toi et moi. Il me parait donc exagéré et injuste d'y inclure d'autres personnes ("forum peuplé de gens malhonnêtes").

    Ce n'est pourtant pas surprenant, le support permettant d'attaquer
    facilement sans prendre le moindre risque. C'est anonyme. En temoigne
    l'absence de photos, sauf pour ceux qui ont certainement le courage de
    leurs opinions.

    Ce n'est pas parce que je n'ai pas mis ma photo en avatar que je n'ai pas le courage de mes opinions. Ceux et celles qui me connaissent dans la vie savent parfaitement qui je suis et ce que je dis et peuvent éventuellement me juger. Sur un forum public, ouvert à toute sorte de personnes et de robots, il ne me parait pas utile de faire ma propre publicité. Je n'ai rien à vendre et il n'est pas nécessaire de voir mon visage et des informations personnelles me concernant pour discuter librement avec moi. Je ne suis par ailleurs pas contre une discussion en privé, les mp sont faits pour ça. Ici, sur un forum, on ne juge pas des personnes mais des propos tenus. Les propos sont comme la barque dont parle Djee : ils sont vides de personnes.

    Il y a pourtant certainement par ici des personne probablement sages et animées de bonnes intention.
    C'est la seule chose qui me paraisse essentielle et continue a me donner envie d'agir.

    Si tu considères que je suis malhonnête, tu as la liberté de ne pas donner suite à mes propos. Pour ma part, sauf à ce qu'il me soit prié de partir d'ici, je répondrai à toutes les contributions qui me paraissent digne d'intérêt, quel que soit, par ailleurs, le sens de cet intérêt, et cela aussi longtemps que j'en aurai le désir ou le temps.

    Djee a écrit:Ne serait-ce pas le frottement des tempéraments très différents ?
    C'est l' inconvénient de forum,
    qui ne sont pas toujours le meilleurs moyen de communication...
    Le mal-entendus sont fréquents :

    Je suis conscient de cela et c'est la raison pour laquelle je m'applique à répondre point par point, de manière à exclure, autant que possible, les intentions pour juger le seul contenu de la phrase. C'est une pratique que je m'efforce de garder sur les forums de philosophie (et ce thread est bien dans le sous groupe "philosophie") et de sciences humaines en général (qui requierent un minimum de rigueur scientifique). Il en serait autrement dans le cadre d'une relation "zen". Il est d'ailleurs à noter que mes échanges avec koi_boy sur sa propre présentation n'ont pas la même tenue.

    Connaissez-vous cette petite histoire ?:

    Je ne la connaissais pas et elle est riche d'enseignement et fort à propos ici Laughing

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