Sur le chemin

L'eau coule
L'esprit est un éléphant.

Belle phrase de Dogen à méditer

Merci Fred et les autres pour vos réponses

Pourquoi vaincre la soif?
Laisse là s'éteindre, si tu restes sans bouger ça va se faire tout seul.
Tant que tu veux vaincre une partie de toi-meme, il y a un avant, un après, une partie, et une autre.
Il faut simplement s'asseoir avec ce qui est tel quel, meme si c'est un sentiment de division, et voir.

Bonjour Afterlife

Je pense que nos avons tous nos "soifs consumantes", nos désirs et faiblesses qui reviennent encore et encore ...

C'est ce qui fait notre condition humaine, et nous donne la possibilité d'évoluer: l'envie d'une vie harmonieuse, sereine, vivante et gaie à la fois.

Tu donnes toi même la réponse à ta question en expliquant que tu évolues: c'est grâce à cela ... que justement tu pourras changer ce que tu veux. Pas d'un coup, oh non ! Mais par paliers, en douceur et en profondeur. Quand on tombe il faut se relever, comme il est dit plus haut. Encore et encore, sans se juger, avec patience et sourire.

SANS SE JUGER, sans se culpabiliser.

Tes qualités et tes défauts sont tous des moyens de progresser, des outils qu'il faut accepter et utiliser. Tout est utile.

Si tu as un problème grave, il est bon de se faire aider, de vérifier s'il n'est pas dû à un traumatisme ou un dérèglement hormonal ou physique guérissable. On serait parfois étonné
On peut assi se faire "coacher" par un ami qui chercher aussi à se débarrasser d'une mauvaise habitude ou à en prendre des bonnes.

Bon courage, en tous cas le seul fait d'être ici montre que tu as déjà fait du chemin.

Comment se déplacer d'un monde à l'autre?
Je plonge dans un monde et j'en tire le fil.
Que me dit ce monde?
Il me dit que je me dis des choses sur lui.
Fractale.
Quand la posture s'impose et qu'elle demande à être servie :
Je redresse ma nuque, je corrige le mudrà cosmique etc... etc...

Le mental parle de deux mondes, il parle de soif consumante, il parle de fractale, il parle d'un éléphant...
Quant au doigt de pied, qu'en dit-il lui de tout cela?

Tout cela est fort intéressant et j'en suis d'accord, cela m'aide beaucoup
Merci

Parti du temple
Pas par pas
cherchant la Voie
Au loin...
Parti du temple
Car il croyait que la Voie
Etait ailleurs
Etait au loin
N'était pas là où il était...

Partant du temple,
Pas après pas
Un pas de plus, et...
Gensha se cogna l'orteil
Alors soudain, de tout son être,
Au milieu de la douleur
La question:
"qui a mal?"

Alors tout ce qu'il avait cru être lui s'évanouit, car il ne trouvait personne, à avoir mal...

Alors Gensha s'éveilla.

Etant donné mon jeune âge, je reste dans l'incertitude de ma personne. Je lis vos post avec attention et celui m'instruit beaucoup et m'aide à si je puis dire avancer. Je reste dans le problème de l'affirmation de moi, et je ne parle pas de l'égo mais plutôt de ma personnalité. Normal me direz-vous mais le problème est que je voudrais être hors des conditionnement externe, tel que la société, me sentir et être comme en sortant de zazen. Comme je l'ai dit , je ne parle pas d'un moi propre mais plutôt d'une éthique comportementale.

Afterlife a écrit:Etant donné mon jeune âge, je reste dans l'incertitude de ma personne. Je lis vos post avec attention et celui m'instruit beaucoup et m'aide à si je puis dire avancer. Je reste dans le problème de l'affirmation de moi, et je ne parle pas de l'égo mais plutôt de ma personnalité. Normal me direz-vous mais le problème est que je voudrais être hors des conditionnement externe, tel que la société, me sentir et être comme en sortant de zazen. Comme je l'ai dit , je ne parle pas d'un moi propre mais plutôt d'une éthique comportementale.

Avoir (ou développer) une forte personnalité est essentiel pour la Voie. Il en faut pour en arriver à admettre que cette personnalité dépend de l'existence des autres et du reste pour pouvoir être.

J'admets bien la fait que les autres nous conditionne d'une certaine façon, mais ne dit on pas que la réponse est en nous même, que nous somme ce que nous pensons, il est difficile pour moi, d'arriver à avoir ma personnalité indépendante, mais oui, je tâcherai à me bâtir droitement. Si vous avez des suggestions sur une éthique du comportement ou autre, vous êtes les bienvenues

Merci pour vos réponses C'est vraiment très utile ce forum pour ma part

Afterlife a écrit:Bonjour =) On me ne l'avais jamais fait le " BeforeDeath" , je vois bien et je comprend bien ce que vous voulez dire et j'en suis en total accord, mais à force d'être face à la soif consumante, j'ai belle et bien peur de me perdre

C'est pourtant la question fondamentale de "La vie de Brian" des Monty Python : "Y a-t-il une vie avant la mort?"

Je ne connais pas Monty Python ( ah ah ! l'inculte ! ), enfin si mais que de nom

Donc me revoilà avec une nouvelle question, car plus je plonge dans mes problèmes qui m’empêchent d'avancer, je découvre enfin la source du problème, l'avidité ! Que faire, que dire !?

Afterlife a écrit:Je ne connais pas Monty Python ( ah ah ! l'inculte ! ), enfin si mais que de nom

Donc me revoilà avec une nouvelle question, car plus je plonge dans mes problèmes qui m’empêchent d'avancer, je découvre enfin la source du problème, l'avidité ! Que faire, que dire !?

Ce manque que nous ressentons en nous et qui nous pousse à trouver toutes sortes de moyens de le remplir (les conquêtes amoureuses, l'argent, les propriétés, les biens, les connaissances, les collections de n'importe quoi, etc.) est une donnée fondamentale de notre être. Sans ce manque, pas de mouvement possible, pas de vie.

C'est pourquoi il faut apprendre à faire le pas en arrière qui nous permet de voir les choses dans une autre perspective. L'avidité et son contraire, l'aversion (ou répugnance) sont une forme de pensée qui nous pousse à nous dire :"non, cette réalité que je vis, je n'en veux pas, je veux autre chose", de là l'insatisfaction qui nous mine.

D'où aussi cette chanson bouddhiste fondamentale du milieu du XX° siècle:

Ah les Rolling Stones çà je connais ( surtout Satisfaction avec mon petit groupe ) , mais donc, on ne doit pas se laisser manger par ce manque ?

Afterlife a écrit:Ah les Rolling Stones çà je connais ( surtout Satisfaction avec mon petit groupe ) , mais donc, on ne doit pas se laisser manger par ce manque ?

Justement, c'est lui qui nous permet d'avancer. C'est comme ce jouet qui consiste en une plaque et des carrés qu'on doit bouger pour réaliser un dessin ou un ordre de chiffres ou de lettres. On ne peut bouger les carrés que parce qu'il en manque un. Si on remplissait ce manque, il n'y aurait plus de jeu.

Ah merde, je viens de commander Sacré Graal, des Monty Python!
Le sens de la vie m'avait beaucoup fait rire aussi, surtout la scène avec la mort!

Je vois je comprends mieux, merci beaucoup

Mais ne faut-il pas tendre vers l'aversion ?

Afterlife a écrit:Mais ne faut-il pas tendre vers l'aversion ?

Non plus. L'idée est simplement de prendre les choses telles qu'elles sont. Certains vont tout de suite pousser de hauts cris en disant que c'est du fatalisme, du quiétisme. Ce n'est pas cela.

Si on pense que quelque chose peut (ou doit) être fait, il faut le faire; mais pour ce, il faut utiliser ce qu'on a sous la main. Dire "Si seulement (je gagnais au loto)/(j'étais riche)/(j'étais célèbre)/(j'avais de l'influence)" et autres excuses, c'est, comme le dit Michel Onfray à propos de ceux qui se moquaient de Proudhon: "je ne veux rien changer maintenant, parce que je changerai tout demain" avec un "demain" qui ne vient jamais.

Les choses se font ici et maintenant, avec ce dont on dispose. Si tout ce dont on dispose, c'est de la merde, eh bien, on doit faire avec de la merde, et c'est tout. On peut, évidemment, espérer que les choses soient moins extrêmes, mais les Japonais frappés par le tremblement de terre, le tsunami et l'explosion des centrales atomiques de Fukushima n'ont guère le choix: il leur faut faire avec, sinon, ils ne feraient tout simplement pas. 仕方がない

Donc, ni avidité, ni aversion, ni ignorance.
(L'ignorance étant ici celle du fait que tout est lié)

Merci Comme on a dit : prend ce qui te manque dans ce que tu as" mais alors, il faut regarder dans nous-même. Cependant, où est le lien entre avidité et "ce que l'on fait avec" ? Faut-il en être un décroché observateur ?

Afterlife a écrit:Merci Comme on a dit : prend ce qui te manque dans ce que tu as" mais alors, il faut regarder dans nous-même. Cependant, où est le lien entre avidité et "ce que l'on fait avec" ? Faut-il en être un décroché observateur ?

L'avidité, c'est aussi vouloir retenir ce qu'on a. Tu manges un bon gâteau, et quand il n'y en a plus, tu es malheureux parce que tu voudrais qu'il y en ait encore.

les choses simples sont les plus difficiles ... on ne peut échapper, il n'existe aucune justification ... nous devons "seulement" respecter ce qui concerne la réalité de notre vie, n'est pas?

Je ne vois pas comment respecter cette partie, car pour la mienne cela me ronge lentement, je cherche pour l'avidité à la laisser inerte mais existante, je ne sais pas si c'est une bonne idée mais j'essaie de changer cela

Après recherche, il y a donc 3 poisons : L'avidité, la haine et l'ignorance