komyo a écrit:Cela va peut etre idiot comme réflexions, si si j'en suis tout a fait capable
Bienvenu au club des ânes. Il y a cela de magique, c'est lorsqu'on sait qu'on est un âne qu'on l'est plus. Par contre si on croit ne plus l'être c'est foutu.
mais l'observateur ne change pas de la naissance à la mort. Quoiqu'il se passe, il vit son film. A part peut etre dans des moments d'inconscience et encore.
Tu optes donc pour la déduction qui affirmerait que l'observateur existe.
Pour tout te dire, il me semble que cette attitude ressemble à la mienne. ça permet au moins de se distinguer les uns des autres et de confronter nos visions.
S'observer, s'observant, ou cherchant a comprendre ce jeu, n'étant qu'une variante de ce processus.
Il me semble avoir lu que l'oeil ne peut se voir, ce qui traduit assez bien cette idée.
Le processus de dissolution de l'observateur que l'on expérimente en méditation est lui intéressant, je ne suis pas un spécialiste des états yoguiques mais comme le disait justement le dailai lama on sait qu'on était en méditation en en sortant.
Je suis bien d'accord de distinguer la vision qu'on peut avoir en état méditatif, et en état non-méditatif.
En effet l' état méditatif permet d'approcher le non-duel absolu, et, la redescente dans l'état non-méditatif est bien une chute dans la dualité relative.
Ainsi si on parle du haut de son souvenir de son état absolu on dit certaines choses contradictoires avec le contexte manifesté qui est bien duel et relatif.
J'ai l'impression que la répétition de cette expérience, atténue les attachements et permet un autre type d'action dans le quotidien.
Sans nul doute la source est dans l' Absolu, et il est utile d'aller s'y ressourcer.
Quant a ce que l'on vit et que perçoit continuellement l'observateur c'est la manifestation du karma individuel, existence humaine, empreintes et aussi du karma collectif, les vagues de l'océan.
Chacun a ses propres expériences, chacun a son chemin... le karma devient sensible a celui qui doit passer un obstacle, d'autant que s'il ne le voit pas l'obstacle s'amplifie.
Quitterons nous la surface pour nous dissoudre définitivement dans l'omniscience de sat chit ananda ?
Grande question.
Ce qui importe finalement c'est de vivre avec ce point d'interrogation sans qu'il soit pour nous une souffrance.
Entre mourir et s'endormir comme chaque soir , y-a-t-il vraiment une distinction ?