Bonjour Kaïkan
je me suis un peu documenté sur le boson de Higgs, et c'est fantastique de voir comment les chercheurs courent après cet insaisissable.
Un peu comme si toute la forme qu'on pouvait percevoir n'était qu'illusoire, et que la véritable substance se situait dans la non-forme.
PS : Tout est relatif, et cela seul est absolu. (Auguste Comte)
Il serait plus juste de dire= "toutes les formes manifestées sont relatives, et leurs mouvances suggèrent un absolu"
Disons que ma comprenure dance le tango, entre ce relatif et cet absolu.
N'est-il pas surprenant que
+l' impermanence soit permanente ?
+l' instant présent s' éternise tel une permanence ?
Je dirais que l'être est permanent dans l"absolu suspendu dans l' éternité non-manifestée hors espace/temps, tel un potentiel de possible infini.
Par contre pour se manifester il "tombe" tel une fugacité dans l' espace/temps relatif impermanent.
Nous voyons bien à notre mesure relative que notre être est moins impermanent que ses manifestations.
Un peu comme si l'être partageait la permanence avec l'instant présent, et que ses manifestations s'engluaient dans l'écoulement du temps.
Il m'est en effet inconcevable que l'Absolu puisse se manifester , tant l'espace devrait pouvoir recevoir l'éternité dans l'instant, et donc toutes les manifestations à la fois.
Ainsi l' Absolu non-manifestable tout à la fois, est là devant notre nez, en train de se déployer dans des fugacités relatives manifestées, qui néanmoins le suggèrent.
En espérant que le déploiement de mes propos puissent vous suggérer ma comprenure tangolesque...
Kaïkan, ça me rappelle ton image des traces qui s' effacent avec les vagues.
L'être se promène avec la permanence de l'instant présent, et ses manifestations se perdent dans l'engluement du temps qui passe.