autrement, l'évacuation systématique risque de devenir un nouvel attachement.
Fa a écrit:C'est comme de vouloir mettre une tête sur une tête sur...Fred a écrit:conscience de conscience...nicht.
Fa a écrit:C'est comme de vouloir mettre une tête sur une tête sur...Fred a écrit:conscience de conscience...nicht.
Comme dirait un autre ami= avant d'ingurgiter, il peut être bon de savoir ce que nous ingurgitons,Fred a écrit:Comme le dirait un ami; avant d'évacuer, il peut être bon de savoir ce que nous évacuons,
autrement, l'évacuation systématique risque de devenir un nouvel attachement.
Disons qu'entre évacuer et avoir ingurgité, il y a un espace temps à respecter pour que la digestion se fasse.Fred a écrit:Alors justement, pour creuser un peu, la question qui vient, c'est : Qu'est-ce qui est obstrué par l'éveil ?
... ... ... ... ... ....O...o....'il est possible de creuser du côté de la disparition tout d'abords du lapin albinos puis des "hihi"
Comment le sais-tu ? C'est bingo qui te l'a dit ?Tango a écrit:Curieux n'est-il pas que la conscience disparaisse, lorsqu'on dort.
Nous avons déjà soulevé ce point dans divers topics. D'ailleurs voici deux messages sélectionnés :tangolinos a écrit:Curieux n'est-il pas que la conscience disparaisse, lorsqu'on dort.
HihiFred a écrit:Comment le sais-tu ? C'est bingo qui te l'a dit ?Tango a écrit:Curieux n'est-il pas que la conscience disparaisse, lorsqu'on dort.
Bien sûr c'est lorsqu'on l'expérimente qu'on en a la certitude.Il y a l'état de veille, de rêve, de sommeil sans rêve.
Il y a un quatrième état : Turya qui transcende les trois autres.
C'est dans ce quatrième état que l'on peut se voir pendant que l'on est dans le rêve, le sommeil sans rêve, ou l'état de veille (qui parait alors une autre forme d'état "rêveur")
Turya est le nom de cet état de conscience en sanskrit (संस्कृतम् saṃskr̥tam)...
Oui, j'ai lancé ce sujet, conscience de conscience, mais pas forcément pour comprendre en quoi la conscience peut se distinguer d'elle même. En effet, cela marquerait sans doute le fait que ma main investigatrice soit d'emblée accablée d'une crampe. De plus, je ne suis pas pressé d'obtenir une réponse quant à ce que vise ce sujet comme possibilité de nous apporter une plus vaste connaissance de nous-mêmes, je pense d'ailleurs que son développement sera à chaque fois un nouveau pas dont l'accomplissement offrira à notre oeil un horizon frais à contempler et à investiguer. Comme je me sens d'humeur patiente, je pense pouvoir laisser mes opinions bien qu' existantes, en suspens dans cet espace confortable de l'absence de nécessité de les voir confirmées ou démenties. De ce fait, quant à ta proposition, au sujet de "la conscience qui a besoin de preuves tant qu'à l'existence d'une conscience qui lui serait inaccessible" je dis; à voir. Ce "à voir" me semble d'ailleurs faire écho aux preuves dont tu parles. Preuves de quoi ? Preuves que j'existe par le comment j'existe et par ce que je dois faire pour exister au mieux pour survivre avec le maximum d'efficacité ? Encore une fois, à voir. "A voir" cela pourrait signifier une forme d'attente, avec la certitude apaisante que ce qu'on attend ne viendra jamais, ne nous comblera pas, nous laissera vide, comme nous laisse vide cette image insaisissable que nous voyons chaque matin dans le miroir, qu'on fixe d'un regard interrogateur et à laquelle nous faisons des grimaces pour essayer d'en soutirer à perte une réponse. Un reflet ne répond jamais oui, jamais non, un reflet précisément n'a pas d'opinion, ne juge pas, n'évalue pas. Cette attente dont je parlais qui recule éternellement son objet, laissera en suspend toute chose : ce que je suis sensé être, ce que je suis sensé faire, ce que je suis sensé penser ou croire, ce que je suis sensé savoir, ce que les autres sont, ce que je suis sensé être pour eux, ce que je suis sensé faire pour en être aimé, pour les intéresser, pour qu'ils me respectent, pour qu'ils m'écoutent, pour que j'existe à leurs yeux etc...Conscience de conscience...Serait-ce ce regard rêvé, idéal, ce rempart que je m'offre à moi-même, ce regard qui m'est refusé par les autres qui savent ce que je suis, ce que je dois faire, ce que je dois penser ou croire, ce que je dois savoir, qui exigent de moi, qui me volent ma liberté d'être insaisissable justement, que par ce regard idéal, je tente sans relâche de confirmer au détriment de... ? A voirTango a écrit:Dis-moi, c'est bien toi qui as formulé le sujet conscience de conscience...
aussi me permettras-tu de comprendre que tu lances une opportunité pour comprendre en quoi la conscience peut se distinguer d'elle-même.
Comprends alors que je me cantonne que dans la conscience qui a besoin de preuves tant qu'à l' existence d'une conscience qui lui serait inaccessible.
Une question me vient avec cette phrase.Kaïkan a écrit:C'est vraiment la conscience d'être conscient qu'on est en train de dormir, avec ou sans rêves, et cette conscience perdure pendant l'état dit de veille...
Mais y-a-t-il quelque chose sur l'état intermédiaire entre l'état sommeil avec rêve et l'état veille ?Kaïkan a écrit:Turya qui transcende les trois autres.
Un réalisateur et metteur en scène joue dans son propre film et profite du spectacle...Kaïkan a écrit:
Ce n'est pas une éventuelle conscience qui nous serait inconsciente...
C'est vraiment la conscience d'être conscient qu'on est en train de dormir, avec ou sans rêves, et cette conscience perdure pendant l'état dit de veille...
Bien sûr c'est lorsqu'on l'expérimente qu'on en a la certitude.Il y a l'état de veille, de rêve, de sommeil sans rêve.
Il y a un quatrième état : Turya qui transcende les trois autres.
C'est dans ce quatrième état que l'on peut se voir pendant que l'on est dans le rêve, le sommeil sans rêve, ou l'état de veille (qui parait alors une autre forme d'état "rêveur")
Turya est le nom de cet état de conscience en sanskrit (संस्कृतम् saṃskr̥tam)...
Il est bien naturel d'en douter si on ne l'a pas vécu.
fonzie a écrit:Mais y-a-t-il quelque chose sur l'état intermédiaire entre l'état sommeil avec rêve et l'état veille ?
Un état dans lequel on est conscient, mais dont on ne peut dire si cet état "intermédiaire" était l'état de sommeil avec rêve ou l'état de veille ?
C'est comme quand on vient de se réveiller d'un rêve conscient (on savait qu'on rêvait) et donc on sait être en état de veille, mais on s'aperçoit que l'image du rêve est "matérialisée" dans la chambre.
L'image du rêve est alors trop "irréelle" pour que l'on soit à l'état de veille (c'est comme un rêve) et en même temps, cette image est très réelle puisqu'on sait (ou persuadé) d'être en état de veille, puisque justement on vient de se réveiller d'un rêve dont on était conscient.
Un état intermédiaire où on est conscient mais où on ne peut dire si on est dans l'état de sommeil avec rêve ou dans l'état de veille, en gros, conscient d'être incapable de dire si l'on est conscient (état de veille) ou inconscient (état de sommeil avec rêve qui se croit en état de veille) ?
ps:
le seul indice, qui tendrait à faire penser qu'il s'agissait d'un état de veille, est de na pas avoir eu l'impression de se réveiller une deuxième fois (si je peux dire), mais cet état intermédiaire ayant provoqué une grande peur, on n'a pas le temps de "psy-analyser" la situation.
Oui, j'ai lu qu'il y en a qui arrive à "diriger" leurs rêves conscients; perso. je n'y arrive pas, la seule chose que je "dirigeais" était le pouvoir de me réveiller quand je voulais, jusqu'à la découverte de cet état intermédiaire entre le rêve conscient et la certitude d'état de réveil, c'est-à-dire un état où on ne peut dire si c'est en état de sommeil avec rêve ou si c'est en état d'éveil. Et j'y vois peut-être un rapport avec ceux (dont je ferais partie) qui cherchent à "saisir" l'insaisissable quand l'intellect cherche à tout expliquer et cet état intermédiaire serait venu comme une ironie du sort pour déstabiliser ce "jeu intellectuel".Kaïkan a écrit:C'est justement dans ces états "intermédiaires" qu'on prend conscience de cette possibilité offerte par une autre conscience que celle de veille de sommeil ou de rêve. Le moment où on s'endort est parfois une possibilité, mais le plus souvent c'est le moment où on sort du rêve en se rendant compte qu'on est en train de rêver mais que ce rêve persiste encore pendant un certain temps durant lequel on est parfaitement conscient d'être en train de rêver. Il y a donc bien une possibilité d'être conscient de ses rêves. Si on devient un tant soit peu éveillé à cela on peut diriger ses rêves en quelque sorte. Un peu comme un conducteur de char peut guider les chevaux avec les rênes.