Nombre de messages : 3335 Age : 76 Localisation : Montpellier Emploi/loisirs : Artisan/ Maître zen Humeur : Colérique, lourd, égoïste, antipathique.Ou sympa, équanime, altruiste et sympathique. C selon Date d'inscription : 13/04/2008
On connait la source par l'eau qui en surgit... Si vous voulez connaître l'enseignement d'un maître regardez l'attitude de ses disciples.
C'est un peu comme: "on reconnait l'arbre à ses fruits".
C'est sûr que les enseignants dont les élèves sont sectaires, incohérents (certaines "nonnes" qui se rasent le crâne et mettent des boucles d'oreilles et se maquillent...) voire mesquins ou méchants, c'est pas trop une référence...
Il y en a une (une amie de Zendo, sans doute) que, arrivant derrière elle dans la rue, je lui ai dit pour rire "vous êtes suivie par un maître zen". Elle me répond, "il y en a plein qui se prétendent maîtres zen". j'aurais dû lui répondre, "il y en a encore plus qui prétendent pratiquer le Zen".
J'aime bien les deux parenthèses Mais à vrai dire, j'ai pas compris ce qui est choquant dans la première parenthèse, le zen aime bien les paradoxes, alors pourquoi une nonne qui a le crane rasé peut pas avoir des boucles d'oreilles et se maquiller ? c'est pas parce qu'elle n'a pas renoncé aux boucles d'oreilles et au maquillage que ça veut dire qu'elle n'a pas renoncé à d'autres choses moins futiles et réellement représentatives d'un véritable renoncement. Franchement, je préfère une nonne qui ne renonce pas aux boucles et au maquillage, plutôt qu'une nonne qui ne renonce pas à "la mesquinerie et à la méchanceté", pour reprendre les exemples que tu dis.
Je ne pense pas qu'au prétexte de ne pas s'attacher à la forme, que la forme doit pour autant être négligée, tout dépend de ce qu'est mis dans la forme et en plus, il y a la forme visible et la forme invisible. A quoi servirait de se raser le crane, de pas mettre de boucles d'oreilles et pas se maquiller si c'est pour faire genre que la nonne est une véritable renonçante, pour "se prétendre" renonçante par devant et que par derrière elle est "méchante". Mieux vaudrait encore que par devant elle paraisse maquillée et méchante, et par derrière gentille.
Dans le bouddhisme, je ne connais pas trop, mais je suppose que c'est comme dans le christianisme où le "voeu de chasteté" (qui se rapprocherait du renoncement bouddhiste) s'attache des fois trop aux formes en négligeant l'esprit de la chasteté. Ce n'est pas parce qu'on dit la Vierge Marie que ça doit être pris à la lettre. Pure aux yeux de Dieu, c'est pas forcément pur au sens où l'entendent différentes écoles, en principe c'est au-delà des clochers...
D'ailleurs, la phrase "vous êtes suivie par un maître zen" peut avoir plusieurs entendements aussi, c'est quand même pas pareil de suivre quelqu'un dans la rue et de suivre la voie, même si parfois ça peut être pareil, tout dépend des circonstances.
Et pour le proverbe zen:
Si vous voulez connaître l'enseignement d'un maître regardez l'attitude de ses disciples.
il peut y avoir différents sens, on peut par exemple l'analogier avec le "maitre intérieur" où le " maître" est esprit et les "disciples" sont les oeuvres de cet esprit, ce qui s'est concrétisé dans la forme, ou cristallisé... dans la matière.
(une amie de Zendo, sans doute)
je parie que c'était "flocon"
"Gandalf" au début est d'un gris plus fonçé que le gris de saroumane, mais on connait la suite du film
Nombre de messages : 6086 Age : 77 Localisation : Jura-alsacien Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 - Humeur : insaisissable Date d'inscription : 19/11/2009
A propos de la nature "éveillée" du sommeil profond...
Turīya (devanāgarī: तुरीय) est un terme sanskrit qui signifie le quatrième état de conscience au-delà de ceux de veille, rêve et sommeil. Dans les différents courants de philosophie monastique hindoue, Turīya (ou chaturtha) est un État de conscience pure. Il s'agit d'un quatrième état de conscience qui sous-tend et qui transcende les trois états de la conscience commune : l'État de la conscience éveillée (Jagrata), l'État de rêve (svapna), et le sommeil sans rêve (susupti).(Suṣupti: le point sous le "s" fait prononcer suschupti... ndlr)
Selon Vasugupta « Il y a, cependant, un quatrième état de la conscience, appelé turiya. C'est la conscience du soi central ou Siva dans chaque individu. Ceci est un témoignage de la conscience auquel l'individu n'est normalement pas sensible. Le turiya est cidananda - conscience pure et béatitude. L'esprit de l'individu est conditionné par les énergies (Vasana) de vies antérieures. Lorsque les pratiques de yoga le libère alors qu'il est encore en vie, son esprit devient déconditionné, puis il atteint la conscience Turiya, et devient un Jivan Mukta ».
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J'aime bien les deux parenthèses Mais à vrai dire, j'ai pas compris ce qui est choquant dans la première parenthèse, le zen aime bien les paradoxes, alors pourquoi une nonne qui a le crane rasé peut pas avoir des boucles d'oreilles et se maquiller ? c'est pas parce qu'elle n'a pas renoncé aux boucles d'oreilles et au maquillage que ça veut dire qu'elle n'a pas renoncé à d'autres choses moins futiles et réellement représentatives d'un véritable renoncement. Franchement, je préfère une nonne qui ne renonce pas aux boucles et au maquillage, plutôt qu'une nonne qui ne renonce pas à "la mesquinerie et à la méchanceté", pour reprendre les exemples que tu dis.
Je ne pense pas qu'au prétexte de ne pas s'attacher à la forme, que la forme doit pour autant être négligée, tout dépend de ce qu'est mis dans la forme et en plus, il y a la forme visible et la forme invisible. A quoi servirait de se raser le crane, de pas mettre de boucles d'oreilles et pas se maquiller si c'est pour faire genre que la nonne est une véritable renonçante, pour "se prétendre" renonçante par devant et que par derrière elle est "méchante". Mieux vaudrait encore que par devant elle paraisse maquillée et méchante, et par derrière gentille.
Dans le bouddhisme, je ne connais pas trop, mais je suppose que c'est comme dans le christianisme où le "voeu de chasteté" (qui se rapprocherait du renoncement bouddhiste) s'attache des fois trop aux formes en négligeant l'esprit de la chasteté. Ce n'est pas parce qu'on dit la Vierge Marie que ça doit être pris à la lettre. Pure aux yeux de Dieu, c'est pas forcément pur au sens où l'entendent différentes écoles, en principe c'est au-delà des clochers...
D'ailleurs, la phrase "vous êtes suivie par un maître zen" peut avoir plusieurs entendements aussi, c'est quand même pas pareil de suivre quelqu'un dans la rue et de suivre la voie, même si parfois ça peut être pareil, tout dépend des circonstances.
Et pour le proverbe zen:
Si vous voulez connaître l'enseignement d'un maître regardez l'attitude de ses disciples.
il peut y avoir différents sens, on peut par exemple l'analogier avec le "maitre intérieur" où le " maître" est esprit et les "disciples" sont les oeuvres de cet esprit, ce qui s'est concrétisé dans la forme, ou cristallisé... dans la matière.
(une amie de Zendo, sans doute)
je parie que c'était "flocon"
"Gandalf" au début est d'un gris plus fonçé que le gris de saroumane, mais on connait la suite du film
Je suis assez d'accord, dans l'ensemble. Juste quelques petites précisions. Se raser le crâne, c'est, symboliquement, "abandonner toutes les distinctions". Si se raser le crâne n'est plus que la manifestation extérieure de l'adhésion à quelque chose (qui serait ici le Zen, pris en tant que "truc" décidément détaché de toute référence historique réelle au Buddhadharma), je me permets de le critiquer, ne fut-ce qu'au titre de l'élégance. Mais le renoncement à la mesquinerie et à la méchanceté me paraît bien plus important, effectivement.
Dans mon interpellation "Vous êtes suivie par un maître zen", ma plaisanterie portait sur le fait que je marchais derrière cette personne, avec en plus une intention de décalage en utilisant le titre. Mais, comme il est par trop fréquent, j'ai eu la confirmation que les "zenistes" ont rarement le sens de l'humour. Ce que d'autres que moi auront pu vérifier.
Yudo, maître zen a écrit: Se raser le crâne, c'est, symboliquement, "abandonner toutes les distinctions". ...
Faut dire aussi que c'est pas banal d'être suivi par un maître zen ! on aurait plutôt tendance à penser que c'est les disciples qui suivent les maîtres t'as inversé les rôles j'y étais pas, mais peut-être elle était aussi une "pince sans rire": https://zen-et-nous.1fr1.net/t212p75-essais-sur-le-bouddhisme-zen-dt-suzuki#5867
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Yudo, maître zen a écrit: Se raser le crâne, c'est, symboliquement, "abandonner toutes les distinctions". ...
Faut dire aussi que c'est pas banal d'être suivi par un maître zen ! on aurait plutôt tendance à penser que c'est les disciples qui suivent les maîtres t'as inversé les rôles j'y étais pas, mais peut-être elle était aussi une "pince sans rire": https://zen-et-nous.1fr1.net/t212p75-essais-sur-le-bouddhisme-zen-dt-suzuki#5867
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La nature profonde du pet que l'on soit éveillé ou en sommeil profond :
Des gaz s'accumulent et "descendent" le long du gros intestin, pour arriver dans le rectum. La pression effectuée par les muscles de l'abdomen fait qu'au bout d'un moment, on n'y tient plus : c'est le pet. De très sérieuses études ont démontré que l'être humain pète environ 14 fois par jour, l'homme étant a priori plus prolifique que la femme.
Pourquoi ça fait du bruit ?
En réalité, le pet n'est pas toujours bruyant, cela dépend de la pression de l'air à la sortie. Si elle est très faible, le pet sera silencieux. Quand on pète, la peau autour de l'anus vibre, ce qui fait vibrer l'air et produit donc un son. Il peut être plus ou moins grave : plus les muscles de l'anus sont tendus, plus l'anus vibre vite et plus le son produit est aigu.
Certains aliments sont plus susceptibles que d'autres de provoquer des gaz, qui engendreront des pets. C'est le cas de beaucoup de fruits et légumes, notamment les fameux haricots secs, mais aussi le chou, les radis ou les oignons. Les produits laitiers libèrent eux aussi beaucoup de gaz lors de la digestion. Selon notre alimentation, on peut expulser un quart à deux litres de gaz par jour.
Lorsqu'on veut s'amuser à se faire péter, il suffit d'avaler de l'air. Il sera souvent libéré à l'autre bout de la chaîne environ 30 minutes plus tard.
Si cela devient vraiment maladif, le médecin peut prescrire des médicaments qui aident à la digestion de certains sucres complexes. Ainsi, on fabriquera moins de gaz. Et pourquoi ça pue ?
Ces flatuosités, comme les appellent les médecins, sont la plupart du temps très malodorantes. Pourtant, la plupart des gaz libérés sont inodores : dioxyde de carbone, hydrogène et méthane. Mais le pet contient aussi du sulfure d'hydrogène, célèbre pour son odeur d'œuf pourri. Le scatole et l'indole sont deux produits chimiques également présents dans le pet et qui sentent particulièrement mauvais. Pourtant, bizarrement, ils sont couramment utilisés en parfumerie : à petites doses, ils sentent très bon.