J'ai bien lu ta réponse, Kaikan.
Intéressante.
Mais j'avais des questions liées à ce que tu avais pu écrire plus haut : tu avais dit que concernant les statuts de l'AZi nous faisions fausse piste et nous nous fourvoyions. Mais tu n'as pas expliqué en quoi.
Si tu veux que nous comprenions, faut-il alors donner les éléments concrets pour cela.
Ensuite tu dis qu'il y a plus fort à dire, et donc de donner des noms, où quand et qui.
Je serais très intéressé, de savoir ce qui te pousse à vouloir cela, et dans ce cas, ce que toi tu as pu vivre du meme registre, en disant donc où quand et avec qui, au cas échéant. Ce serait intéressant et ça pourrait nous enseigner bien des choses. Tu as du vécu, si tu en as, et que tu demandes à ce que l'on donne des noms, tu peux nous montrer la voie.
Pour ma part, je n'ai aucunement changé d'avis sur le fait que donner le nom de gens inconnus sur des faits localisés n'ayant pas d'autres témoins, ne dira rien à personne lisant ces lignes, mais que ce qui est important, ce sont les faits, et, je me répète pour la xième fois, au-delà meme de ma propre personne.
J'ai d'ailleurs vu une amie en Italie.
Son témoignage a été plus qu'intéressant : elle a pratiqué dans l'AZI. Elle s'en est allée quand tout les membres de son dojo l'avaient mandaté pour aller au carton avec le référent, et lui parler d'un membre du dojo qui avait une attitude très masculine dominante, voulant etre maitre avec des disciples. Que tout le monde, comme elle disait, a pu voir déconner pas mal. Donc on voulait qu'elle en parle. Quand elle a tenté la discussion avec le dit référent, il ne s'est meme pas arrèté, c'était en marchant jusqu' à sa chambre , ce qui montre la qualité d'écoute accordée. et quand elle a commencé à en causer, il lui a dit que de toutes façons, le gars en question correspondait avec lui par mail. Elle a compris qu'il ne l'écouterait que partialement, et elle a cloturé l'échange au vu des choses.
Puis elle a pratiqué dans un autre groupe...dont elle a reçu la charge à la mort du responsable. Puis arriva un jour une pratiquante ancienne, pourvu du shiho, qui repris le truc.
Elle voulut la plier à un zen disciplinaire paramilitaire. Jusqu'au jour où cette prétendue enseignante, finit par la frapper physiquement. Quand elle vit cela, elle lui dit qu'elle ne pouvait considérer quelqu'un qui gèrait ses émotions ainsi comme une enseignante. Les coups redoublèrent.
Aujourd'hui, elle a quitté toute structure et a créé un groupe.
Mais j'ai été pris à partie le jour où nous y sommes allés, par un gars qui en fait s'est trouvé menacé dans sa vision territoriale du dojo par ma personne. Un truc typique de mec...et quand il m'a causé, dans une grande pantomime de confrontation masculine, il a eu une attitude très méprisante envers les femmes présentes. Le genre de gars qui se prétend au-delà des formes mais qui en fait a passé tout le zazen à comptabiliser qui a croisé le centre du dojo, qui a bougé sans faire gassho avant,etc...une pratique très riche intérieurement de saisie des phénomènes extérieurs.
Ceci m'a conduit à la conclusion qu'il y avait structurellement un sacré problème dans le zen avec le féminin, les limites, l'autorité, et que ce formalisme outrancier est une défense contre le fait de sentir sa vulnérabilité.
Sinon, le fait d'aider des personnes sur le forums, cela n'est pas d'aujourd'hui que je le fais, mais depuis le début, et à partir de mon vécu, et ceci avec la personne meme dont le cas a été évoqué il y a quelques semaines. D'ailleurs, toi-meme avait profité de cela de ma part.
Sinon, Fleur de Cerisier, ta vision est juste : le zen ne remplace pas une thérapie, et elle est nécessaire dans bien des cas, sinon la pratique aggrave des symptomes. Le problème de beaucoup, c'est qu'ils se sont identifiés à des choses extérieures, le groupe, les règles, les places valorisées, les roles, et se déconnectent de leur essence. Ceci est un sacré mensonge spirituel. Mais si tout le monde y croit, alors là, dur dur de résister à la pression.
Intéressante.
Mais j'avais des questions liées à ce que tu avais pu écrire plus haut : tu avais dit que concernant les statuts de l'AZi nous faisions fausse piste et nous nous fourvoyions. Mais tu n'as pas expliqué en quoi.
Si tu veux que nous comprenions, faut-il alors donner les éléments concrets pour cela.
Ensuite tu dis qu'il y a plus fort à dire, et donc de donner des noms, où quand et qui.
Je serais très intéressé, de savoir ce qui te pousse à vouloir cela, et dans ce cas, ce que toi tu as pu vivre du meme registre, en disant donc où quand et avec qui, au cas échéant. Ce serait intéressant et ça pourrait nous enseigner bien des choses. Tu as du vécu, si tu en as, et que tu demandes à ce que l'on donne des noms, tu peux nous montrer la voie.
Pour ma part, je n'ai aucunement changé d'avis sur le fait que donner le nom de gens inconnus sur des faits localisés n'ayant pas d'autres témoins, ne dira rien à personne lisant ces lignes, mais que ce qui est important, ce sont les faits, et, je me répète pour la xième fois, au-delà meme de ma propre personne.
J'ai d'ailleurs vu une amie en Italie.
Son témoignage a été plus qu'intéressant : elle a pratiqué dans l'AZI. Elle s'en est allée quand tout les membres de son dojo l'avaient mandaté pour aller au carton avec le référent, et lui parler d'un membre du dojo qui avait une attitude très masculine dominante, voulant etre maitre avec des disciples. Que tout le monde, comme elle disait, a pu voir déconner pas mal. Donc on voulait qu'elle en parle. Quand elle a tenté la discussion avec le dit référent, il ne s'est meme pas arrèté, c'était en marchant jusqu' à sa chambre , ce qui montre la qualité d'écoute accordée. et quand elle a commencé à en causer, il lui a dit que de toutes façons, le gars en question correspondait avec lui par mail. Elle a compris qu'il ne l'écouterait que partialement, et elle a cloturé l'échange au vu des choses.
Puis elle a pratiqué dans un autre groupe...dont elle a reçu la charge à la mort du responsable. Puis arriva un jour une pratiquante ancienne, pourvu du shiho, qui repris le truc.
Elle voulut la plier à un zen disciplinaire paramilitaire. Jusqu'au jour où cette prétendue enseignante, finit par la frapper physiquement. Quand elle vit cela, elle lui dit qu'elle ne pouvait considérer quelqu'un qui gèrait ses émotions ainsi comme une enseignante. Les coups redoublèrent.
Aujourd'hui, elle a quitté toute structure et a créé un groupe.
Mais j'ai été pris à partie le jour où nous y sommes allés, par un gars qui en fait s'est trouvé menacé dans sa vision territoriale du dojo par ma personne. Un truc typique de mec...et quand il m'a causé, dans une grande pantomime de confrontation masculine, il a eu une attitude très méprisante envers les femmes présentes. Le genre de gars qui se prétend au-delà des formes mais qui en fait a passé tout le zazen à comptabiliser qui a croisé le centre du dojo, qui a bougé sans faire gassho avant,etc...une pratique très riche intérieurement de saisie des phénomènes extérieurs.
Ceci m'a conduit à la conclusion qu'il y avait structurellement un sacré problème dans le zen avec le féminin, les limites, l'autorité, et que ce formalisme outrancier est une défense contre le fait de sentir sa vulnérabilité.
Sinon, le fait d'aider des personnes sur le forums, cela n'est pas d'aujourd'hui que je le fais, mais depuis le début, et à partir de mon vécu, et ceci avec la personne meme dont le cas a été évoqué il y a quelques semaines. D'ailleurs, toi-meme avait profité de cela de ma part.
Sinon, Fleur de Cerisier, ta vision est juste : le zen ne remplace pas une thérapie, et elle est nécessaire dans bien des cas, sinon la pratique aggrave des symptomes. Le problème de beaucoup, c'est qu'ils se sont identifiés à des choses extérieures, le groupe, les règles, les places valorisées, les roles, et se déconnectent de leur essence. Ceci est un sacré mensonge spirituel. Mais si tout le monde y croit, alors là, dur dur de résister à la pression.