L'hypertrophie bénigne de la prostate rend la miction difficile. L'hypertrophie tout court de la prostate empêche carrément de pisser.
L'hypertrophie de l'ego empêche d'aimer, d'être bienveillant.
On traduit souvent à tort le terme maitri par "compassion", ce qui est une traduction malheureuse et un peu fausse. cum (avec) patire (pâtir, souffrir) laisse entendre qu'on participe de la souffrance de l'autre. Ce qui est le plus souvent faux et sert juste à se donner bonne conscience.
Ce dont il est question dans le Bouddhisme, c'est de se laisser gagner par l'amour universel (ce genre de phrase fait malgré tout un peu trop sirupeux... bleeh!), je dirais plus simplement par l'esprit de bienveillance. Vouloir l'harmonie autour de soi, que les gens et les choses soient bien, c'est aussi se souhaiter à soi-même un environnement agréable. C'est comme faire la cuisine. Il y a la recette (l'intellect, l'idéal), les ingrédients (la matière), mais tout ça reste inerte tant qu'il n'y a pas l'action de mettre la main à la pâte. Et le résultat n'est pas que la somme de toutes ces choses. Si on aime ce qu'on fait, qu'on veut que les personnes qui mangeront le résultat de nos efforts soient réjouis de ce qu'ils mangeront, qu'on fait les choses avec plaisir et non pas lassitude, de mauvais gré, parce qu'on est payé pour ça, mais que etc, etc., le résultat sera extrêmement différent avec les mêmes ingrédients, la même recette et les mêmes gestes de préparation.
Et lorsqu'on a réussi à réjouir tous les convives, c'est aussi nous mêmes qui nous réjouissons.
Cette bienveillance demande de l'ouverture. Et l'hypertrophie de l'ego l'empêche. Et j'ai de plus en plus l'impression que cette hypertrophie se manifeste d'autant que la personne est disposée à rabrouer les autres sur le leur.
L'hypertrophie de l'ego empêche d'aimer, d'être bienveillant.
On traduit souvent à tort le terme maitri par "compassion", ce qui est une traduction malheureuse et un peu fausse. cum (avec) patire (pâtir, souffrir) laisse entendre qu'on participe de la souffrance de l'autre. Ce qui est le plus souvent faux et sert juste à se donner bonne conscience.
Ce dont il est question dans le Bouddhisme, c'est de se laisser gagner par l'amour universel (ce genre de phrase fait malgré tout un peu trop sirupeux... bleeh!), je dirais plus simplement par l'esprit de bienveillance. Vouloir l'harmonie autour de soi, que les gens et les choses soient bien, c'est aussi se souhaiter à soi-même un environnement agréable. C'est comme faire la cuisine. Il y a la recette (l'intellect, l'idéal), les ingrédients (la matière), mais tout ça reste inerte tant qu'il n'y a pas l'action de mettre la main à la pâte. Et le résultat n'est pas que la somme de toutes ces choses. Si on aime ce qu'on fait, qu'on veut que les personnes qui mangeront le résultat de nos efforts soient réjouis de ce qu'ils mangeront, qu'on fait les choses avec plaisir et non pas lassitude, de mauvais gré, parce qu'on est payé pour ça, mais que etc, etc., le résultat sera extrêmement différent avec les mêmes ingrédients, la même recette et les mêmes gestes de préparation.
Et lorsqu'on a réussi à réjouir tous les convives, c'est aussi nous mêmes qui nous réjouissons.
Cette bienveillance demande de l'ouverture. Et l'hypertrophie de l'ego l'empêche. Et j'ai de plus en plus l'impression que cette hypertrophie se manifeste d'autant que la personne est disposée à rabrouer les autres sur le leur.