Le zen n'est pas être perfectionniste, c'est avant tout l'éveil pour tous les êtres.
Effectivement, comme j'ai commencé mes études d'infirmier en même temps que le zen, ça m'a éduqué des deux côtés, l'un renvoyant à l'autre.
Ce qui m'a frappé lors de mon premier stage en psy, c'est l'aspect complètement fracturé des postures des psychotiques : on sent que l'énergie est brisée de toutes parts.
Je pense qu'on ne peut baser la posture sur une simple concentration somatique : la sensation d'unicité du corps esprit est avant tout une expérience subjective...et je crois que le transfert sur l'enseignant devient alors la référence première qui sert de repère au pratiquant, avant même la technique du zazen.
J'ai eu un jour à gèrer un patient qui était complètement déraciné, et qui faisait peur : en fait il avait du mal à réaliser où il était, et pourquoi....c'est normal, en plus il était fort intelligent, et ce déni de son état était compréhensible...que faire? Lui imposer un constat que de toute évidence il n'assume pas tant c'est difficile à accepter?? Non.
juste un accompagnement instant par instant : revenir dans ses pieds, ses sensations brutes, revenir au réel le plus direct, qui ne bouge pas, au contact avec les choses, pas brasser de la pensée....je peux dire que moi aussi ça m'a fait pratiquer....car je pense que le calme, la concentration, le fait d'être là, complètement, c'est contagieux si on le pratique.
L'écoute sans jugement, est le truc premier, la porte d'entrée et de sortie.
Une écoute du corps esprit tout entier.
Je pense que quand on apporte cette qualité de présence, alors ça aide inconsciemment ceux qui sont là.
Ca demande aussi d'abandonner la technique, d'en relativiser la forme, pour aller vers l'essentiel.
Effectivement, comme j'ai commencé mes études d'infirmier en même temps que le zen, ça m'a éduqué des deux côtés, l'un renvoyant à l'autre.
Ce qui m'a frappé lors de mon premier stage en psy, c'est l'aspect complètement fracturé des postures des psychotiques : on sent que l'énergie est brisée de toutes parts.
Je pense qu'on ne peut baser la posture sur une simple concentration somatique : la sensation d'unicité du corps esprit est avant tout une expérience subjective...et je crois que le transfert sur l'enseignant devient alors la référence première qui sert de repère au pratiquant, avant même la technique du zazen.
J'ai eu un jour à gèrer un patient qui était complètement déraciné, et qui faisait peur : en fait il avait du mal à réaliser où il était, et pourquoi....c'est normal, en plus il était fort intelligent, et ce déni de son état était compréhensible...que faire? Lui imposer un constat que de toute évidence il n'assume pas tant c'est difficile à accepter?? Non.
juste un accompagnement instant par instant : revenir dans ses pieds, ses sensations brutes, revenir au réel le plus direct, qui ne bouge pas, au contact avec les choses, pas brasser de la pensée....je peux dire que moi aussi ça m'a fait pratiquer....car je pense que le calme, la concentration, le fait d'être là, complètement, c'est contagieux si on le pratique.
L'écoute sans jugement, est le truc premier, la porte d'entrée et de sortie.
Une écoute du corps esprit tout entier.
Je pense que quand on apporte cette qualité de présence, alors ça aide inconsciemment ceux qui sont là.
Ca demande aussi d'abandonner la technique, d'en relativiser la forme, pour aller vers l'essentiel.