Bonjour à toutes et à tous,
Comme mentionné dans ma présentation cela fait une bonne dizaine d'années que le bouddhisme me questionne. Ma relation à ce dernier ressemble à celle de certains vieux (en vérité cela fait presque 20 ans que je fantasme sur le bouddhisme !) couples: on se fait la guerre, on se réconcilie. On croie qu'on est pas fait l'un pour l'autre puis on se dit qu'on pourrait essayer encore un peu pour voir...
Concrètement je n'ai pas énormément de mal à méditer quotidiennement et cela me plait. Le côté solitaire de ma pratique ne me dérange pas même si parfois cela me ferait plaisir de pratiquer dans un groupe avec un certain cadre (d'où ma visite récente au dojo de ma ville). Et pourtant, méditer sans cadre "spirituel" me semble (cela ne concerne que moi bien sûr) un peu "nu". Il manque un truc...
Bien sûr je peux pallier à cela en lisant (ce que je fais), en étant fidèle à mes valeurs, en pratiquant dans des groupes de zazen non religieux (il y en a dans ma ville) et tout simplement en vivant vraiment (plus difficile: je m'y astreint). après tout on a pas à être religieux pour être spirituel.
Seulement voilà je reviens toujours au bouddhisme en général et au zen en particulier alors même que le côté religieux m'attire et m'énerve à la fois. Concrètement je voudrais être bouddhiste en enfreignant quotidiennement certains préceptes inhérent à ma "foi", parfois je voudrais peut-être être bouddhiste sans entendre parler de Bouddha !
Pour l'instant je fais zazen "pour voir" (usuellement je médite sans être strict sur ma position), comme pour expérimenter cet outil que Bouddha nous à légué. Mais si je vais plus loin tout en ne voulant pas faire l'impasse sur mes "mauvais comportements", qu'est-ce que je suis ?
- Un mec qui fantasme dans un trip japonisant (c'est de la faute à Goldorak) ?
- Un lecteur qui s'est laissé bouffer par ses lectures zen mais qui ne veut pas sortir des livres ?
- Un bonhomme qui passe du stade de bouddhiste refoulé au stade du bouddhiste défroqué ?
- Un mauvais bouddhiste ?
- Un bouddhiste lambda ?
Est-ce que j'aurais le "droit" de me dire bouddhiste: "Salut les gars j'suis bouddhiste mais qu'est-ce que je fais comme saloperies !". Est-ce que je peux tenter cette voie en espérant me corriger petit à petit avec le temps ou est-ce que l'on me dira: "Eh petit si t'as pas les couilles de tout respecter à la lettre c'est pas la peine de venir !".
Et puis d'abord, sur un plan moral, cela veut dire quoi être un bouddhiste zen ?
Comme mentionné dans ma présentation cela fait une bonne dizaine d'années que le bouddhisme me questionne. Ma relation à ce dernier ressemble à celle de certains vieux (en vérité cela fait presque 20 ans que je fantasme sur le bouddhisme !) couples: on se fait la guerre, on se réconcilie. On croie qu'on est pas fait l'un pour l'autre puis on se dit qu'on pourrait essayer encore un peu pour voir...
Concrètement je n'ai pas énormément de mal à méditer quotidiennement et cela me plait. Le côté solitaire de ma pratique ne me dérange pas même si parfois cela me ferait plaisir de pratiquer dans un groupe avec un certain cadre (d'où ma visite récente au dojo de ma ville). Et pourtant, méditer sans cadre "spirituel" me semble (cela ne concerne que moi bien sûr) un peu "nu". Il manque un truc...
Bien sûr je peux pallier à cela en lisant (ce que je fais), en étant fidèle à mes valeurs, en pratiquant dans des groupes de zazen non religieux (il y en a dans ma ville) et tout simplement en vivant vraiment (plus difficile: je m'y astreint). après tout on a pas à être religieux pour être spirituel.
Seulement voilà je reviens toujours au bouddhisme en général et au zen en particulier alors même que le côté religieux m'attire et m'énerve à la fois. Concrètement je voudrais être bouddhiste en enfreignant quotidiennement certains préceptes inhérent à ma "foi", parfois je voudrais peut-être être bouddhiste sans entendre parler de Bouddha !
Pour l'instant je fais zazen "pour voir" (usuellement je médite sans être strict sur ma position), comme pour expérimenter cet outil que Bouddha nous à légué. Mais si je vais plus loin tout en ne voulant pas faire l'impasse sur mes "mauvais comportements", qu'est-ce que je suis ?
- Un mec qui fantasme dans un trip japonisant (c'est de la faute à Goldorak) ?
- Un lecteur qui s'est laissé bouffer par ses lectures zen mais qui ne veut pas sortir des livres ?
- Un bonhomme qui passe du stade de bouddhiste refoulé au stade du bouddhiste défroqué ?
- Un mauvais bouddhiste ?
- Un bouddhiste lambda ?
Est-ce que j'aurais le "droit" de me dire bouddhiste: "Salut les gars j'suis bouddhiste mais qu'est-ce que je fais comme saloperies !". Est-ce que je peux tenter cette voie en espérant me corriger petit à petit avec le temps ou est-ce que l'on me dira: "Eh petit si t'as pas les couilles de tout respecter à la lettre c'est pas la peine de venir !".
Et puis d'abord, sur un plan moral, cela veut dire quoi être un bouddhiste zen ?