Dans ma rehcerche d'information et de documentation sur le bouddhisme zen (voir ma présentation), j'ai fait un tour à la bibliothèque de ma ville et j'ai pris un peu au hasard ce qu'il y avait au rayon religion sur le zen. Bon pas tout à fait au hasard non plus. Jai donc pris entre autre L'esprit du ch'an de Taisen Deshimaru. Je n'ai pas encore tout lu. Mais j'ai feuilleté et je suis tombé sur le verset 44.
"Comme un rêve, un fantôme, une fleur de vacuité,
Ainsi est notre vie.
Pourquoi devrions-nous souffrir
Pour saisir cette illusion ?"
J'ai été impressionné parce que ca correspond tout à fait à ce que je peux penser, ressentir de la vie. Je ne me pose pas de question sur le sens de ce verset en fait. Ca me semble une telle évidence.
Vous, qu'en pensez-vous ? Comment le ressentez-vous, le voyez-vous ? Pour ma part ça m'amène à deux questions.
On a pas à souffrir, évidemment face à cette illusion mais malgré tout c'est le cas. Alors que faire pour ne pas en souffrir ? Le détachement bien sûr. Et là se pose de plus belle pour moi la question de la pratique zen comme réponse possible.
Autre question, qui rejoint mes idées philosophiques. Face à cette illusion de la vie comment ne pas tomber dans un nihilisme. Ce que j'ai pu tirer de la phénoménologie, c'est qu'on a rien a perdre, puisqu'on a déjà en soi tout perdu, qu'on a rien. Illusion comme le dit le texte ici. Quelle limite alors ? Puisqu'on a rien à sauver, qu'on peut être véritablement libre, on pourrait tout faire (je suis mon raisonnement selon mes idées philosophiques ici). Mais on ne serait pas véritablement libre. La véritable liberté n'est pas celle d'un seul, mais de l'ensemble (de l'humanité en l'occurence).
La pratique zen me semble aller dans le même sens. On se libère dans une certaine manière au travers de la pratique. On se libère de l'illusion. Mais quel garde-fou, si je puis dire, une fois libéré, face à ce monde, à ces autres, qui sont tout autant illusoire que moi ?
Je suis peut-etre allé un peu plus loin que le texte, avec mon bagage personnel, mais ca m'intéresse beaucoup de voir ce que vous pouvez en penser depuis votre pratique. Merci.
"Comme un rêve, un fantôme, une fleur de vacuité,
Ainsi est notre vie.
Pourquoi devrions-nous souffrir
Pour saisir cette illusion ?"
J'ai été impressionné parce que ca correspond tout à fait à ce que je peux penser, ressentir de la vie. Je ne me pose pas de question sur le sens de ce verset en fait. Ca me semble une telle évidence.
Vous, qu'en pensez-vous ? Comment le ressentez-vous, le voyez-vous ? Pour ma part ça m'amène à deux questions.
On a pas à souffrir, évidemment face à cette illusion mais malgré tout c'est le cas. Alors que faire pour ne pas en souffrir ? Le détachement bien sûr. Et là se pose de plus belle pour moi la question de la pratique zen comme réponse possible.
Autre question, qui rejoint mes idées philosophiques. Face à cette illusion de la vie comment ne pas tomber dans un nihilisme. Ce que j'ai pu tirer de la phénoménologie, c'est qu'on a rien a perdre, puisqu'on a déjà en soi tout perdu, qu'on a rien. Illusion comme le dit le texte ici. Quelle limite alors ? Puisqu'on a rien à sauver, qu'on peut être véritablement libre, on pourrait tout faire (je suis mon raisonnement selon mes idées philosophiques ici). Mais on ne serait pas véritablement libre. La véritable liberté n'est pas celle d'un seul, mais de l'ensemble (de l'humanité en l'occurence).
La pratique zen me semble aller dans le même sens. On se libère dans une certaine manière au travers de la pratique. On se libère de l'illusion. Mais quel garde-fou, si je puis dire, une fois libéré, face à ce monde, à ces autres, qui sont tout autant illusoire que moi ?
Je suis peut-etre allé un peu plus loin que le texte, avec mon bagage personnel, mais ca m'intéresse beaucoup de voir ce que vous pouvez en penser depuis votre pratique. Merci.