Je m'étonne à chaque fois de constater que pour la majorité des zénistes français (je parle évidemment des deshimaristes en général), il existe un personnage mythique nommé Kôdô Sawaki dont la représentation me fait un peu pitié.
Voilà un bonhomme qui a enseigné le zen de 1922 à 1965, c-à-d 43 ans, sans avoir laissé aucune trace autre que celle de Taisen Deshimaru qui est le seul à avoir entendu son message, et cela sur le tard, juste avant la mort de Sawaki, qui l'ordonne avant de mourir et lui donne la transmission du Dharma dans un rêve après sa mort.
Ce qui fait que toute personne prétendant pratiquer le zen dans une tradition qui ne soit pas celle de Taisen Deshimaru est un faussaire, qui ne connaît pas le véritable enseignement de Kodo Sawaki.
Les milliers de personnes qui ont écouté ses conférences ne comptent pas. Les centaines qui ont suivi ses enseignements ne comptent pas. Les huit personnes qu'il a personnellement choisies pour avoir le droit de se dire ses disciples et à qui il a transmis le Dharma ne comptent pas. Ce personnage était visiblement assez falot pour s'être autant trompé dans le choix de ses disciples, et pour avoir perdu autant de temps à parler dans le vide sans que jamais ses paroles aient été suivies du moindre effet.
__________
Il en existe évidemment un autre, un être humain de chair et de sang qui a vécu de 1880 à 1965, qui a connu le Zen très tôt dans sa vie, qui en a fait sa pratique fondamentale et qui, à partir de 1922, a tout fait pour qu'un maximum de gens en fassent tout autant, laïcs comme moines.
De ces milliers de personnes qui ont assisté à ses conférences, un forte proportion semble en avoir retenu quelque chose de solide. Parmi elles des centaines de laïcs ont fait à leur tour de zazen un élément fondamental de leur vie. Bon nombre de moines aussi, sans être des disciples acceptés de Sawaki, en ont fait autant: Zuigaku Renpo Niwa, par exemple, qui toujours pratiqua Zazen et qui, lorsqu'il fut abbé de Eiheiji, tenta autant que possible d'amener les moines à le pratiquer, et dont les disciples Moriyama rôshi et Nishijima rôshi firent de la pratique et de l'enseignement de Zazen un élément fondamental de leur vie.
Il me paraît évident aussi que les neuf personnes qu'il a personnellement choisies pour être ses disciples et ses successeurs ne peuvent être accusées de n'avoir rien entendu à Sawaki.
Aussi, lorsque des azédistes répandent orbi et urbi l'ânerie que de suivre un enseignement dans la lignée de Sawaki mais non de Deshimaru, s'est se tromper de chemin et ne pas être dans la lignée de Sawaki, je pense qu'il s'agit d'une insulte manifeste à l'oeuvre de ce dernier.
Voilà un bonhomme qui a enseigné le zen de 1922 à 1965, c-à-d 43 ans, sans avoir laissé aucune trace autre que celle de Taisen Deshimaru qui est le seul à avoir entendu son message, et cela sur le tard, juste avant la mort de Sawaki, qui l'ordonne avant de mourir et lui donne la transmission du Dharma dans un rêve après sa mort.
Ce qui fait que toute personne prétendant pratiquer le zen dans une tradition qui ne soit pas celle de Taisen Deshimaru est un faussaire, qui ne connaît pas le véritable enseignement de Kodo Sawaki.
Les milliers de personnes qui ont écouté ses conférences ne comptent pas. Les centaines qui ont suivi ses enseignements ne comptent pas. Les huit personnes qu'il a personnellement choisies pour avoir le droit de se dire ses disciples et à qui il a transmis le Dharma ne comptent pas. Ce personnage était visiblement assez falot pour s'être autant trompé dans le choix de ses disciples, et pour avoir perdu autant de temps à parler dans le vide sans que jamais ses paroles aient été suivies du moindre effet.
__________
Il en existe évidemment un autre, un être humain de chair et de sang qui a vécu de 1880 à 1965, qui a connu le Zen très tôt dans sa vie, qui en a fait sa pratique fondamentale et qui, à partir de 1922, a tout fait pour qu'un maximum de gens en fassent tout autant, laïcs comme moines.
De ces milliers de personnes qui ont assisté à ses conférences, un forte proportion semble en avoir retenu quelque chose de solide. Parmi elles des centaines de laïcs ont fait à leur tour de zazen un élément fondamental de leur vie. Bon nombre de moines aussi, sans être des disciples acceptés de Sawaki, en ont fait autant: Zuigaku Renpo Niwa, par exemple, qui toujours pratiqua Zazen et qui, lorsqu'il fut abbé de Eiheiji, tenta autant que possible d'amener les moines à le pratiquer, et dont les disciples Moriyama rôshi et Nishijima rôshi firent de la pratique et de l'enseignement de Zazen un élément fondamental de leur vie.
Il me paraît évident aussi que les neuf personnes qu'il a personnellement choisies pour être ses disciples et ses successeurs ne peuvent être accusées de n'avoir rien entendu à Sawaki.
Aussi, lorsque des azédistes répandent orbi et urbi l'ânerie que de suivre un enseignement dans la lignée de Sawaki mais non de Deshimaru, s'est se tromper de chemin et ne pas être dans la lignée de Sawaki, je pense qu'il s'agit d'une insulte manifeste à l'oeuvre de ce dernier.