Accueil
"Il faut qu'une porte sans porte soit ouverte ou fermée."
koan d'Alfred de Musset.
koan d'Alfred de Musset.
+10
Riendutout
Frédérique
gigi
zanshin
Kaïkan
Yudo, maître zen
esprit du débutant
Kalki
Fred
Fenrir
14 participants
"Nos" poèmes
Rémi- Amateur
Nombre de messages : 158
Age : 35
Localisation : Nord Est de la France
Emploi/loisirs : musique, peinture, littérature ...
Humeur : changeante, évidemment.
Date d'inscription : 12/12/2017
tangolinos- 無為 - mui -
- Nombre de messages : 3054
Localisation : en bas à gauche
Humeur : quantique
Date d'inscription : 04/05/2010
@ rémi
Pour un maçon, une porte est une ouverture à préserver.
Pour un menuisier, une porte est quelque chose qui peut s 'ouvrir ou se fermer.
Pour un maçon, une porte est une ouverture à préserver.
Pour un menuisier, une porte est quelque chose qui peut s 'ouvrir ou se fermer.
Kaïkan- Admin
- Nombre de messages : 6086
Age : 77
Localisation : Jura-alsacien
Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 -
Humeur : insaisissable
Date d'inscription : 19/11/2009
Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée d'Alfred de Musset est une Comédie en un acte, publiée en 1845 dans la Revue des deux mondes et représentée pour la première fois en 1848.
C'est en quelque sorte le théâtre des proverbes de Musset.
►Rappel◄
Ceci n'a donc rien à voir avec le sujet qui est : Vos contributions > Vos textes > "Nos" poèmes
Il s'agit avant tout de créer des poèmes soi-même afin que ce soit : "Nos" poèmes.
On peut aussi poster des poèmes qu'on aime particulièrement et qu'on n'a pas créé soi-même.
Par conséquent les deux derniers messages (de Rémi et tango) sont Hors-sujet
Vous êtes priés de redresser la barre... Merci.
A l’enterrement d’une feuille morte
Deux escargots s’en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s’en vont dans le noir
Un très beau soir d’automne
Hélas quand ils arrivent
C’est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L’autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C’est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l’oeil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C’est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l’été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C’est un très joli soir
Un joli soir d’été
Et les deux escargots
S’en retournent chez eux
Ils s’en vont très émus
Ils s’en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un petit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
Jacques Prévert.
Rémi- Amateur
- Nombre de messages : 158
Age : 35
Localisation : Nord Est de la France
Emploi/loisirs : musique, peinture, littérature ...
Humeur : changeante, évidemment.
Date d'inscription : 12/12/2017
- Spoiler:
- [Désolé pour ce hors-sujet ; je pensais qu'en mélangeant le titre du recueil de koans "La porte sans porte" et celui de la pièce de Musset, et en le citant de manière détournée, il y avait quelque chose de l'ordre de la création poétique. Je serai plus attentif à ne pas sortir du cadre de ce sujet à l'avenir !]
Je partirai bientôt vers des horizons sacrés
où seule mon existence sera mon talisman
égaré au chemin des poussières volées,
les distances abolies crieront mon silence.
Accompagné de l'Aimée jusqu'au bout des tendresses,
envolé sur la piste aux contours sanguins,
J'irai crachant ma peine et lançant ma joie
jusqu'à l'endroit tranquille pulsant comme une veine.
Il pleuvera dehors, ou bien il neigera
sur ma peau épineuse, des miettes uniquement
j'avancerai encore un peu, les poumons en poudreuse,
Sous la cime d'un arbre orange ou magenta
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Au centre de mon coeur
Fermé à double tour,
Cheval de Troie, je t'en prie,
Fais entrer mon ennemi.
Fermé à double tour,
Cheval de Troie, je t'en prie,
Fais entrer mon ennemi.
Rémi- Amateur
- Nombre de messages : 158
Age : 35
Localisation : Nord Est de la France
Emploi/loisirs : musique, peinture, littérature ...
Humeur : changeante, évidemment.
Date d'inscription : 12/12/2017
Très belle évocation d'un souhait paradoxal, merci Fred 
.
.Mon cœur ou mes os
accueillent un mal étranger :
assaut de chevaux.
accueillent un mal étranger :
assaut de chevaux.
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Merci Rémi
Un très court.
C'était sa dernière chance.
Un très court.
C'était sa dernière chance.
Yudo, maître zen- Admin
- Nombre de messages : 3335
Age : 75
Localisation : Montpellier
Emploi/loisirs : Artisan/ Maître zen
Humeur : Colérique, lourd, égoïste, antipathique.Ou sympa, équanime, altruiste et sympathique. C selon
Date d'inscription : 13/04/2008
De Guillaume Apollinaire, dans "Alcools", il y a
Pour l'anecdote, j'étais guide touristique à Québec, et j'attendais les touristes que j'avais laissé faire une visite guidée de la Citadelle. En les attendant, j'écoutais sur Radio-Canada, une émission culturelle, ou, pendant trois-quarts d'heure, j'ai entendu deux incompétents pérorer sur le fait qu'Apollinaire "est un poète surréaliste, puisqu'il a écrit ce poème".
Et donc, "les trompettes marines n'existent pas, donc c'est surréaliste"; et "Une trompette a, au mieux, un cordon, pas un cordeau, donc c'est surréaliste"; et "mais de toute façon, les trompettes marines n'existent pas, donc c'est surréaliste".
Trois quarts d'heure et moi à bouillir!
Chantre:
Et l'unique cordeau des trompettes marines.
Et l'unique cordeau des trompettes marines.
Pour l'anecdote, j'étais guide touristique à Québec, et j'attendais les touristes que j'avais laissé faire une visite guidée de la Citadelle. En les attendant, j'écoutais sur Radio-Canada, une émission culturelle, ou, pendant trois-quarts d'heure, j'ai entendu deux incompétents pérorer sur le fait qu'Apollinaire "est un poète surréaliste, puisqu'il a écrit ce poème".
Et donc, "les trompettes marines n'existent pas, donc c'est surréaliste"; et "Une trompette a, au mieux, un cordon, pas un cordeau, donc c'est surréaliste"; et "mais de toute façon, les trompettes marines n'existent pas, donc c'est surréaliste".
Trois quarts d'heure et moi à bouillir!
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Il lui avait pourtant donné la clef de concombre.
Mais, trop fier et trop orgueilleux et peut-être un tantinet idiot,
(comme un enfant qui éprouverait le besoin de mentionner son propre comic ),
Il a laissé le concombre moisir.
Mais, trop fier et trop orgueilleux et peut-être un tantinet idiot,
(comme un enfant qui éprouverait le besoin de mentionner son propre comic ),
Il a laissé le concombre moisir.
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
Arrivé à ce point, les apparences étaient encore sauves.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/les-reseaux-sociaux-ont-ils-tue-le-dialogue
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/les-reseaux-sociaux-ont-ils-tue-le-dialogue
Fred- Animateur
- Nombre de messages : 3761
Localisation : Lot
Date d'inscription : 17/11/2008
L'ours...il a fini.
C'est la petite fille qui lui a dit.
FIN (de la poésie)
C'est la petite fille qui lui a dit.
FIN (de la poésie)
moine-citrouille- Débutant
- Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 18/02/2019
A quatre heure
Quand la pluie claque contre la vitre
Le chat s'étire de son long naturel
Et la joie descend quatre à quatre
Les marches incommensurables
Une précipitation
De jaune resurrection
Détrempe le narcisse de l'autel
A quatre heure
Dans cet espace où nul ne va ne vient
En volute s'élève
La fragance d'une fièreté recouvrée
Quand la pluie claque contre la vitre
Le chat s'étire de son long naturel
Et la joie descend quatre à quatre
Les marches incommensurables
Une précipitation
De jaune resurrection
Détrempe le narcisse de l'autel
A quatre heure
Dans cet espace où nul ne va ne vient
En volute s'élève
La fragance d'une fièreté recouvrée
esprit du débutant- Amateur
- Nombre de messages : 252
Age : 49
Localisation : BdR 13
Emploi/loisirs : educateur guitariste
Date d'inscription : 12/02/2013
Je suis hors de moi!
Argh ce zen est aride
On y tromp'pas sa soif
Argh ce zen est aride
On y tromp'pas sa soif
|
|
|