Bonjour,
Je réfléchissais l’autre jour au fait que pour ce qui concerne le domaine des idées, et pour restreindre le raisonnement à ces dernières, pour que l’une d’entre elles puisse faire sens, cela nécessitait une sorte d’accord de la part du lecteur, un accord consistant en une forme d’acceptation instinctive et préalable qu’une explication que nous lui fournissons puisse se référer à quelque chose de possiblement transmissible et de ce fait pouvant faire sens. De plus et pour préciser ; ce préalable à la possibilité qu’une idée fasse sens lors du déroulement de la phase de lecture d’un texte, serait peut-être exprimable sous deux aspects : un aspect passif et un autre actif. L’aspect passif est le plus évident : à la lecture d’un texte, nous sommes les récepteurs d’un ensemble d’informations. L’aspect actif est moins évident : le lecteur aurait le pouvoir d’investir l’information de la faculté de faire sens en ajoutant que cela se ferait de manière si automatique qu’aucune information ne pourrait échapper à ce réflex. Ainsi, lorsque nous disons qu’une idée n’a pas de sens, qu’elle n’est pas logique, qu’elle est fausse, à supposer bien sûr qu’elle ait été clairement exposée, cela est une manière de renforcer notre faculté de mettre du sens. En effet ce que nous percevrions comme ne faisant pas sens serait de manière positive, le renforcement du sens par tout ce qui lui ferait défaut. Ainsi, pour le lecteur, la validité de l’opinion se fabriquerait tout autant par le biais de l’acceptation que par celui de l’inhibition des informations qui lui sont fournies. Et selon cette question soulevée d’un accord instinctif et préalable à la possibilité qu’une idée puisse faire sens, il serait peut-être possible de dire que cet accord qui au final se traduira par la sentence propre à la faculté de jugement du lecteur adhérant ou non aux propos tenus, serait tel une graine qui, fécondée par l’information, arrivera à maturité au travers de ce pouvoir d’adhérer à ce que cette information transmet ou alors au contraire au travers de l'invalidation de ce qu’elle contient comme sens. En imaginant que cette graine ne soit pas fécondée par l’information divulguée par un texte, que tout simplement nous n’avons pas connaissance du contenu de ce dernier, ce qui caractériserait cette maturation de la graine fécondée décidant de la validité ou non du contenu d’une information, ne resterait donc relativement au texte en question, qu’à un stade de potentialité. En d’autres termes, la possibilité d’adhérer ou non aux opinions, est une faculté qui apparaitrait concomitamment à l’exposé de chaque opinion particulière. Cette faculté ne se traduirait en acte et par là ne deviendrait perceptible qu’à condition qu’une opinion soit exposée.
Je réfléchissais l’autre jour au fait que pour ce qui concerne le domaine des idées, et pour restreindre le raisonnement à ces dernières, pour que l’une d’entre elles puisse faire sens, cela nécessitait une sorte d’accord de la part du lecteur, un accord consistant en une forme d’acceptation instinctive et préalable qu’une explication que nous lui fournissons puisse se référer à quelque chose de possiblement transmissible et de ce fait pouvant faire sens. De plus et pour préciser ; ce préalable à la possibilité qu’une idée fasse sens lors du déroulement de la phase de lecture d’un texte, serait peut-être exprimable sous deux aspects : un aspect passif et un autre actif. L’aspect passif est le plus évident : à la lecture d’un texte, nous sommes les récepteurs d’un ensemble d’informations. L’aspect actif est moins évident : le lecteur aurait le pouvoir d’investir l’information de la faculté de faire sens en ajoutant que cela se ferait de manière si automatique qu’aucune information ne pourrait échapper à ce réflex. Ainsi, lorsque nous disons qu’une idée n’a pas de sens, qu’elle n’est pas logique, qu’elle est fausse, à supposer bien sûr qu’elle ait été clairement exposée, cela est une manière de renforcer notre faculté de mettre du sens. En effet ce que nous percevrions comme ne faisant pas sens serait de manière positive, le renforcement du sens par tout ce qui lui ferait défaut. Ainsi, pour le lecteur, la validité de l’opinion se fabriquerait tout autant par le biais de l’acceptation que par celui de l’inhibition des informations qui lui sont fournies. Et selon cette question soulevée d’un accord instinctif et préalable à la possibilité qu’une idée puisse faire sens, il serait peut-être possible de dire que cet accord qui au final se traduira par la sentence propre à la faculté de jugement du lecteur adhérant ou non aux propos tenus, serait tel une graine qui, fécondée par l’information, arrivera à maturité au travers de ce pouvoir d’adhérer à ce que cette information transmet ou alors au contraire au travers de l'invalidation de ce qu’elle contient comme sens. En imaginant que cette graine ne soit pas fécondée par l’information divulguée par un texte, que tout simplement nous n’avons pas connaissance du contenu de ce dernier, ce qui caractériserait cette maturation de la graine fécondée décidant de la validité ou non du contenu d’une information, ne resterait donc relativement au texte en question, qu’à un stade de potentialité. En d’autres termes, la possibilité d’adhérer ou non aux opinions, est une faculté qui apparaitrait concomitamment à l’exposé de chaque opinion particulière. Cette faculté ne se traduirait en acte et par là ne deviendrait perceptible qu’à condition qu’une opinion soit exposée.